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 Tour 8 – Enveloppement à Willum - Année 1 - Mois 10 - Semaine 3

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MessageSujet: Tour 8 – Enveloppement à Willum - Année 1 - Mois 10 - Semaine 3   Tour 8 – Enveloppement à Willum - Année 1 - Mois 10 - Semaine 3 EmptyVen 3 Avr - 19:09

Enveloppement à Willum
Bief



Première bataille de la troisième campagne de l’Orage, entre les forces impériales de la Reine Argella Durrandon, de l’Empereur Torrhen Braenaryon et de l’Impératrice Rhaenys, contre les forces Bieffoises et Croisées de Lord Tarly.

C’était un ballet mortel qui s’était engagé dans l’Orage, au tout début du Printemps. Le Bief avait profité de l’hiver pour raffermir sa mainmise sur tout l’ouest du Pays ; Serena, Havrenoir et Lestival étaient entre ses mains. Le Bief avait largement croqué dans le Royaume des Tempêtes, et semblait vouloir pérenniser ses conquêtes. Les armées s’étaient préparées dans le plus grand secret des semaines durant, la mer du Détroit se remplissant de navires et la Mander remontée par quantité de barges et de péniches hâlant hommes, chevaux et matériel jusque la zone de campagne. Il se murmurait que Dorne avait changé de camp… Mais la rumeur voulait surtout que l’Empire allait envoyer ses meilleures forces dans la région, entourant le couple impérial. La campagne fut menée tambour battant dès son lancement ; les armées impériales se mouvaient comme d’habitude avec rapidité, pour ne pas laisser de temps mort à l’ennemi. Les patrouilles bieffoises  de l’armée campant à Lestival découvrirent bien vite que l’Empereur divisait ses forces dans une tentative de flanquement de ses forces. Obéissant à ses ordres et à son instinct, l’homme mit le feu à la ville orageoise et tourna les talons, retournant vers Grassy Vale à grandes enjambées. Sur ses talons, l’Impératrice et la terrifiante Meraxès, qui harcelait la colonne de jour comme de nuit. Les bieffois se pressaient de rentrer en territoire ami, tandis que les impériaux les pressaient toujours de plus près.

C’est un peu involontairement que le piège impérial mordit la main du général Tarly. Au départ de la campagne, l’Empereur avait envoyé une petite armée depuis Fellwood sur le flanc nord de l’armée bieffoise et celle-ci, en retraite dans la même direction, n’avait pas pu éclairer cette région. Alors que la marche reprenait au petit matin, les bannerets du Roi Manfred Hightower entendirent tambours et trompettes sur leur flanc Est ; une armée se présentait à eux par le travers, alors que l’armée venait de passer une nouvelle nuit pleine de terreurs du fait du dragon et de sa mortelle chevaucheuse. Pis, Tarly apprit dans la foulée que des bannières étaient visibles au sud ; l’avant-garde de l’armée principale de l’Empire étaient en vue !

Tarly était en rage ; les actions du dragon avaient privé de sommeil bien des hommes et des montures, désorganisant la marche. L’Empire, par marche forcée, cherchait à le coincer par deux côtés et le détruire. L’Impératrice quant à elle, prévint toute l’avant-garde du corps principal que l’armée suivait ; les estafettes partant en tous sens réclamant renforts et marche plus rapide encore à l’Empereur qui sonnait des kilomètres plus loin le branlebas de l’armée toute entière. Il n’échappa pas à la jeune Rhaenys que l’ennemi restait en formation de mouvement pour l’essentiel…

Lord Wensington déploya son armée en formation de combat et lançait toutes ses forces droit sur les bieffois pour les retenir le temps que l’Empereur arrive. Dans le même temps, Argella Durrandon, la Reine de l’Orage, déboulait du sud sur le champ de bataille…

Une course contre la montre venait de s’engager ; les impériaux étaient éloignés, divisés en plusieurs forces, mais Tarly craignait de se faire écraser s’il acceptait la bataille. Il restait d’après ses patrouilles bien plus nombreux que l’armée de Fellwood, mais si l’Empereur arrivait en personne sur le champ de bataille avec le reste de son armée, en sus du dragon déjà présent… Il préservait ses forces. Il connaissait le plan de son Roi, et suivait ses ordres à la lettre. L’Empire allait chercher à refermer la nasse, et les bieffois, à mener un combat de retardement pour permettre au plus grand nombre possible de soldats de battre en retraite en bon ordre. Avec un peu de chance, il pouvait même stopper net l’offensive impériale avec une défense efficace.


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Plan de Bataille du Bief
Lord Tarly n’a pas beaucoup le choix ; son armée n’est pas déployée et manque de place. Ses ordres sont de rallier Grassy Vale au plus vite et d’éviter l’engagement ; c’est ce qui a motivé l’incendie de Lestival. Aussi lance-t-il des messagers pour indiquer à l’avant-garde de foncer droit devant et d’éviter la bataille, ainsi que la majeure partie du corps principal et d’une partie de l’arrière-garde. Les croisés quant à eux, menés par Frère Balian, ont enfin l’occasion de prouver leur valeur et leur dévotion ; Tarly ne compte pas sur eux pour s’enfuir, mais pour contribuer à la préservation de l’armée. Le général rappelle ses patrouilles à lui, et ordonnent aux troupes restantes de former un demi-cercle défensif pour protéger le couloir de retraite de l’armée.

L’objectif est de sauver la majeure partie de l’armée de l’encerclement.

Plan de Bataille de l’Empire
Lord Wensington doit empêcher le repli de l’armée ; c’était le plan qu’il suivait depuis le début de la campagne quand l’Empereur avait déjà donné l’ordre de passer par le nord de Lestival pour couper la route de Grassy Vale ; il compte donc obéir à ses ordres et contacter l’ennemi malgré son infériorité numérique. L’Impératrice, première sur les lieux au lever du jour avec son dragon, rameute toute l’armée principale, menée tambour battant par la Reine Argella. L’objectif de tout ce petit monde qui arrive en renforts est clair.

Il faut remporter une victoire décisive en piégeant l’armée ennemie pendant qu’elle est hors de portée de renforts potentiels.

L’objectif est de piéger l’ennemi et de le mettre en déroute.

Premier Tour ; Echappée vers le Nord


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Les messagers de toutes les armées partent en tout sens au grand galop. L’armée impériale, trop loin pour charger prestement, progresse malgré tout. La phalange orageoise est encadrée de tireurs de qualité ; l’armée de Fellwood n’est pas venue pour plaisanter ! Le pas cadencé de ces soldats fait trembler le sol tandis qu’au nord deux cohortes impériales prolongent la ligne. Quelques centaines de peyredragoniens assurent le flanc opposé et en réserve, une partie de la division nordienne de Lord Stout. Wensington n’est pas venu avec une armée très nombreuse, et même si les bieffois s’en rendent compte ils obéissent à leur général et aux directives de leur Roi ; des milliers d’hommes poursuivent leur marche vers le nord et sortent rapidement de la zone de combat. La manœuvre de Fellwood était une belle tentative, mais le retrait précipité des bieffois vers le nord a empêché Wensington de les encercler. Une belle proportion de soldats s’échappe de la nasse ; cavaliers lourds, tireurs et piétons en quantité, pressent l’allure. Dans le même temps, une partie de la colonne de Tarly poursuit sa marche sur la route pour évacuer le plus possible d’hommes. A ce petit jeu, tous les soldats du Bief ne sont pas égaux… Les cavaliers sont déjà nombreux à se presser au nord, et les soldats envoyés sur le flanc pour contenir l’armée de Fellwood voient bien que la chevalerie profite du passage libéré derrière eux pour évacuer le coin. C’est alors que Lord Ashford, auréolé de gloire de ses combats de la campagne précédent, se propose avec son corps de chevaliers d’aider l’infanterie et les sergents montés à retenir l’ennemi. Poignée de mains avec Lord Tarly, l’homme conduit ses chevaliers au devant de la tourmente…

Pendant ce temps, les lignes de bataille se rapprochent. L’armée bieffoise se déployant cahin-caha, les premières volées cueillent quelques cavaliers des patrouilles qui se retirent face à la progression impériale. Les tirs se font plus fournis à mesure de l’avance. Les arbalétriers bieffois répliquent, les archers longs tentent de premières volées lointaines… Tout est en place pour un bain de sang digne des plus grandes boucheries de l’histoire récente de Westeros.

Au sud, la cavalerie impériale s’organise et s’assemble, sous la férule d’Argella Durrandon et des capitaines Garlan Goldwyne et Aylan Redwyne. S’approchant du village de Willum où il règne une intense activité, Stannis Morrigen à la tête d’une petite compagnie de mercenaires, se rend compte que l’ennemi portant blason d’étoile à sept branches se rassemble. C’est toute l’arrière-garde qui prend possession du petit village… Et des centaines de cavaliers, épées et javelots en main, en sortent hurlant au grand galop. Aussitôt, c’est le branlebas de combat. Les escadrons impériaux communiquent entre eux… Et Morrigen est le premier touché. Le combat est inégal ; les cavaliers d’Essos abattent plusieurs ennemis mais ceux-là se rassemblent. Puis c’est l’escadron de chevaux-légers Redwyne qui percute, les lances lourdes des impériaux terrassant quantité de cavaliers légers. Ensuite, une grande clameur signale la charge de la Reine ; Argella mène la charge de 300 des siens épée au clair. Elle abat un porte-étendard, un javelinier monté. Elle taille de droite et de gauche alors qu’autour d’elle les cavaliers meurent, les montures sont abattues. Le choc est favorable aux impériaux en armure et armés pour le corps à corps ; les cavaliers légers leur donnent toutefois du fil à retordre. Plusieurs cavaliers Morrigen sont équarris et la charge de Goldwyne avec un nouvel escadron ne peut que soulager les sergents orageois, encadrant toujours une souveraine dont l’armure est éclaboussée de sang ; la belle a pris un vilain coup au casque et le sang lui macule une partie du visage. Argella pique des deux et continue sur sa lancée, fauchant les cavaliers sans protection avec rage. Stannis Morrigen brille à l’épée, mais prend aussi un mauvais coup à la cuisse qui lui fait perdre beaucoup de sang. Goldwyne écope d’une entaille légère mais Redwyne, indemne, peut percer la mince ligne de cavaliers ennemis avec son escadron. Peu à peu, les cavaliers croisés refluent tandis que leur infanterie et leur cavalerie lourde prend position.

Au moment où un hurlement transperce les nuages et qu’une masse sombre tombe comme une pierre sur un groupe de 200 cavaliers bieffois revenus de patrouilles à l’ouest, et rappelés au corps principal. Hommes et chevaux se dispersent en tous sens, paniqués, mais la silhouette aux cheveux blancs qui chevauche le dragon lâche un ordre et un jet de flammes incinère aussitôt des dizaines de cavaliers. La terrifiante Meraxès plonge les hommes dans la plus profonde des paniques, et ses hurlements couvrent ceux des chevaux et des cavaliers saisis dans ses serres et lâchés dans le vide.

L’Impératrice rejoint le combat et avec elle, le reste de l’avant-garde de l’armée impériale sous le commandement de Dovan Caron.

Pertes du flanc Sud
- Les bieffois perdent 280 cavaliers légers croisés
Le moral est passe ébranlé pour la cavalerie légère du fait des pertes subies. Le reste tient bon.
- Les impériaux perdent 180 hommes dont 40 cavaliers légers mercenaires, 80 cavaliers lourds orageois, 60 cavaliers lourds impériaux.
Le moral tient bon.

Pertes du flanc Est
- Les bieffois perdent 330 hommes dont 180 arbalétriers, 80 archers, 20 cavaliers lourds, 50 cavaliers légers
Les cavaliers sur le côté sont passés ébranlés par le recul dû à l’arrivée de toute une armée ennemie. Le reste tient bon. Un groupe de cavaliers légers passe « déroute » pour avoir été attaqué par un dragon en pleine retraite.
- Les impériaux perdent 280 hommes dont 80 arbalétriers orageois, 40 piquiers orageois, 40 archers longs orageois, 20 lanciers impériaux, 100 arbalétriers impériaux.
Le moral tient bon.

Pertes totales
- Les bieffois perdent 610 hommes dont 280 cavaliers légers croisés, 180 arbalétriers, 80 archers, 20 cavaliers lourds, 50 cavaliers légers.
- Les impériaux perdent 460 hommes dont 40 cavaliers légers mercenaires, 80 cavaliers lourds orageois, 60 cavaliers lourds impériaux, 80 arbalétriers orageois, 40 piquiers orageois, 40 archers longs orageois, 20 lanciers impériaux, 100 arbalétriers impériaux.



Second Tour ; Sortir de l’étau


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La bataille se poursuit dans l’inquiétude pour les milliers de bieffois qui évacuent le champ de bataille. Alors que l’armée de Fellwood continue sa marche de flanc droit sur les troupes d’Ashford, les colonnes de piétaille Hightower, Tyrell et Tarly pressent le pas. Ce n’est plus la retraite de longues colonnes armes à l’épaule désormais, car tous empoignent leurs armes en pressant le pas, guettant les nuages pour distinguer l’ombre noire du dragon ; ses hurlements se sont déjà fait entendre…

Pendant ce temps, des centaines de tirailleurs orageois, impériaux et peyredragoniens font le jeu des volées contre leurs homologues du Bief. Les tirs sont largement imprécis pour toute volée au-delà des cents mètres, et la majorité des tirs retombe sans effets. D’autres traits, quant à eux, trouvent gorges et poitrails. On se tue à distance, alors que l’infanterie impériale continue sa progression. Lord Ashford lâche alors une terrible charge de six cents chevaliers droit sur une cohorte impériale. Les tireurs se replient à la hâte, et à trente mètres les chevaux légers contre-chargent tandis qu’hallebardes et lancent s’abaissent, les rangs se resserrent. « Pour l’Empereur ! » et « Pour l’Impératrice ! » d’un côté, « Pour le Roi ! » et « Pour le Bief ! » de l’autre. Le choc est terrible. Les impériaux sont abattus et renversés par dizaines mais très vite, les survivants aux armures cabossées se redressent et abattent leurs hallebardes et leurs lances. La charge est encaissée et les pertes s’accumulent pour les bieffois, et c’est la boucherie.

Au centre de l’armée de Fellwood, un corps d’armée bieffois charge à pieds. Des milliers d’hommes dont le soleil se reflète sur leurs chapels de fer ou leurs mailles, et la clameur d’autant de gorges ne trouve aucun écho chez les hommes de Wensington. La phalange orageoise marche sans cris de guerre, forêt de piques qui s’abaissent au son des tambours et des fifres, disciplinée. Les soldats ne sont plus les professionnels suréquipés d’Argilac, mais ils sont encore d’acier brut. La vague bieffoise charge et meurt sur la ligne renforcée de nombreux rangs de pointes acérées. Beaucoup de hampes se brisent et des soldats bieffois repoussent ou bloquent les piques. Le carnage est grand mais la formation orageoise, presque impossible à gérer de face. Une sonnerie de trompette, et la phalange avance. D’un pas. Puis d’un second. Encore un autre. Et encore un. Les soldats bieffois, bloqués les uns contre les autres, rangs avant poussés par les rangs arrières, sont transpercés ou renversés par les piques, alors assassinés à même le sol malgré leurs demandes de pitié ; les orageois, envahis depuis longtemps, se vengent sans vergogne. La poussée de l’infanterie mais se débander la masse bieffoise, d’abord quelques hommes, puis c’est l’hémorragie et des centaines d’autres s’enfuient. La défaite du corps se parachève par la cavalerie sur la droite où l’on se bat à un contre six, à peine rassemblés… Les chevaliers orageois et peyredragoniens capturent des dizaines de bieffois. Ne reste finalement que le nord qui tient, avec la troupe directement sous les ordres d’Ashford et une colline fermement tenue par les fantassins lourds et archers longs du Roi.

Au sud, la boucherie oppose essentiellement des unités de cavalerie, dans un premier temps… Mais la Reine Argella, durement touchée, peut compter sur les commandants de cavalerie. Aylan Redwyne et Garlan Goldwyne rameutent leurs hommes, tout comme Stannis Morrigen. L’ensemble se replie alors que la cavalerie légère des croisés décroche sous les tirs des archers et arbalétriers orageois et impériaux, dont les infanteries avancent. La cavalerie impériale se reforme et repart à l’attaque, les fantassins croisés verrouillent colline, champ et bois et empêchent les montés de passer. Les tirs d’arbalète cueillent chevaux légers impériaux et sergents orageois, mais les cavaliers chargent encore et sabrent quantité de piétons des Pauvres Compagnons. Garlan Goldwyne, à nouveau blessé à la jambe, s’illustre en abattant de nombreux ennemis. C’est alors que les hommes de Du Rouvre répondent… Un renfort de chevaliers perce la mêlée et les cavaliers impériaux sont sèchement cueillis à coups de lances et d’épées, tandis que le centre croisé charge droit devant. Les archers de Dovan Caron abattent de nombreux ennemis mais les lanciers orageois paient un lourd tribut. Renforcés des piquiers de l’avant-garde, les fantassins de la Foi sont sèchement repoussés. Plus terrible encore est la charge de cavalerie lourde croisée… Le tonnerre des sabots et un cri de guerre au nom des dieux s’élève chez les cavaliers, fanatiques. Des tirs d’arbalète impériaux ne les arrêtent pas et une fois encore, les soldats Braenaryon serrent leurs rangs et brandissent leurs armes d’hast. Le choc est d’une violence inouïe car ignorant le danger, les cavaliers croisés, pourtant pas équipés ou entraînés comme des chevaliers, ne s’arrêtent sous aucun prétexte. Des centaines d’hommes et de chevaux sont renversés et abattus dans le choc initial. Bientôt les deux formations se dissolvent et fondent l’une dans l’autre ; c’est à cette condition que les impériaux, bien équipés et armés de hallebardes, abattent quantité de chevaliers, d’autant que le surnombre permet de submerger bien des cavaliers. Des centaines d’hommes jonchent la plaine… Mais une grande clameur s’élève des renforts.

Au sud, un nuage de poussière qui se rapproche signale l’arrivée du corps principal de l’armée, et de l’Empereur en personne. La Reine Argella dispose encore de son avant-garde, et les croisés décimés causent encore de lourdes pertes à son avant-garde qui n’a pas réussi à déborder l’ennemi qui préfère se faire tuer sur place. L’Impératrice, elle, pourchasse encore des groupes de cavaliers bieffois en train de fuir vers le Nord ; plusieurs auront le front de la charger alors que la terrifiante Meraxès dévorait des cadavres. Ceux-là seront engloutis dans les flammes.

La bataille est encore dure, mais les maigres effectifs laissés en arrière-garde par le Bief ne peuvent espérer vaincre. Cette victoire qui se profile doit sembler bien amère aux Ser Morrigen, Redwyne et Goldwyne, qui se battent au milieu d’un véritable tapis de corps dont beaucoup portent blason du cerf ou de l’écartelé impérial.

Pertes du flanc Sud
- Les bieffois perdent 1 820 hommes dont 100 archers croisés, 100 archers longs croisés, 20 cavaliers légers croisés, 650 cavaliers lourds croisés, 400 lanciers croisés, 500 fantassins moyens croisés, 50 arbalétriers croisés.
La cavalerie légère rallie et passe « normale » après s’être reformée. Les cavaliers lourds et lanciers survivants passent en déroute.
- Les impériaux perdent 1 560 hommes dont 120 arbalétriers impériaux, 600 hallebardiers, 160 lanciers impériaux, 270 lanciers orageois, 10 piquiers orageois, 200 cavaliers lourds orageois, 150 cavaliers lourds impériaux, 50 archers longs orageois
Le moral tient bon pour l’infanterie. La cavalerie passe ébranlée et va reculer.

Pertes du flanc Est
- Les bieffois perdent 3 000 hommes dont 400 chevaliers, 530 cavaliers lourds, 60 hallebardiers, 220 arbalétriers, 790 lanciers, 790 fantassins moyens, 60 archers, 150 cavaliers légers
La cavalerie attaquée par le dragon continue de passer en déroute.
- Les impériaux perdent 1 980 hommes dont 120 cavaliers lourds impériaux, 100 arbalétriers impériaux, 200 lanciers impériaux, 200 hallebardiers impériaux, 180 archers longs orageois, 210 fantassins moyens orageois, 210 lanciers orageois, 540 piquiers orageois, 80 arbalétriers orageois, 60 chevaliers orageois, 80 cavaliers lourds orageois
Le moral tient bon.

Pertes totales
- Les bieffois perdent 5 430 hommes dont 300 cavaliers légers croisés, dont 100 archers croisés, 100 archers longs croisés , 650 cavaliers lourds croisés, 400 lanciers croisés, 500 fantassins moyens croisés, 50 arbalétriers croisés, 400 arbalétriers, 140 archers, 550 cavaliers lourds, 200 cavaliers légers ; 400 chevaliers, 60 hallebardiers, 790 lanciers, 790 fantassins moyens.
- Les impériaux perdent 4 000 hommes dont 40 cavaliers légers mercenaires, 360 cavaliers lourds orageois, 480 lanciers orageois, 210 fantassins moyens orageois, 160 arbalétriers orageois, 590 piquiers orageois, 270 archers longs orageois, 60 chevaliers orageois, 330 cavaliers lourds impériaux, 320 arbalétriers impériaux, 800 hallebardiers impériaux, 380 lanciers impériaux.


Troisième Tour ; Victoire inachevée


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La bataille connaît comme un temps mort sur presque toute la plaine où se tient lieu le désastre. Le centre de l’arrière-garde bieffoise part en déroute face à la phalange orageoise ; les traits mortels des archers longs s’abattent sur quantité de fuyards, percés de part en part, mais des milliers abandonnent toute formation pour fuir en direction de Willum, plus au nord. L’arrire-garde doit encore tenir ; aussi une partie des archers longs du Roi et de ses hallebardiers, en tabards Tyrell, Tarly et Hightower, tiennent position sur une petite colline boisée. Ils sont encerclés et assaillis, mais les flèches orageoises peinent à trouver leurs cibles sous les frondaisons. Au contact, les hallebardiers bieffois couvrent la retraite du reste de l’armée qui peut encore espérer s’enfuir. Les combats avec la piétaille orageoise sont désespérés mais les bieffois tiennent bon le temps qu’il faut.

Le jour baisse encore rapidement, et la lumière décline rapidement.

Reprenant son envol, la jeune Impératrice Rhaenys survole les colonnes bieffoises en fuite mais plusieurs volées d’arcs longs la dissuadent de s’approcher de trop près. Elle voit alors la masse d’hommes et de chevaux qui sont imbriqués dans un ballet mortel, au nord du champ de bataille. Ashford mène toujours ses chevaliers contre les impériaux. Les hénissements couvrent les râles des mourants et nombre de fiers Ser du Bief continue de laminer à coups d’épée les piétons auxquels ils font face, mais lanciers et hallebardiers Braenaryon acculent les montures et désarçonnent les nobles chevaliers du Bief. Le carnage est grand et les formations ont disparu. L’Impératrice arrive en plein combat sur ces entrefaites ; deux chevaliers disparaissent sur les serres de Meraxès quand celle-ci se pose et plusieurs destriers sont enflammés avec leur cavalier. L’arrivée de leur souveraine raffermit la résolution de la cohorte impériale qui pousse de l’avant en clamant les « Pour l’Impératrice ! Rhaenys ! Pour l’Empire ! ». Des centaines d’archers riverains sont chargés par les cavaliers impériaux et beaucoup sont percés de lances ou lacérés de coups de lames ; Ashford se fait briser une jambe sous son cheval, décapité par le dragon. L’Impératrice sécurise sa prise et descend désarmer le général bieffois, acceptant sa reddition personnelle et celle de ses derniers chevaliers. Le flanc nord succombe alors que l’arrière-garde s’agglutine et se replie en plus ou moins bon ordre non loin. Avec la nuit qui tombe, Rhaenys voudrait continuer mais les forces orageoises et impériales non loin ont été durement éprouvées par la marche forcée du matin et du début-d’après midi, ainsi qu’avec les combats depuis des heures.


L’armée de Wensington coupe en deux l’arrière-garde bieffoise de la troupe croisée qui la suivait. Epuisés, les orageois ne peuvent plus poursuivre. Mais ils peuvent encore couper la retraite des centaines de rescapés croisés ; Du Rouvre profite que les escadrons impériaux de Aylan Redwyne et Garlan Goldwyne décrochent pour lui-même quitter la zone des combats tout comme Stannis Morrigen et ses derniers hommes. Dans la confusion du repli de la cavalerie, Dovan Caron et la Reine Argella peinent à eux-mêmes se décrocher des derniers groupes de croisés qui font de la résistance et ne peuvent attaquer la colline qu’après plusieurs reformations, des cavaliers ayant fui au travers des unités d’infanterie. Il ne reste alors pour l’essentiel que quelques centaines d’arbalétriers et d’archers des Pauvres Compagnons qui harassent orageois et impériaux de traits, mais ceux-ci répliquent. Les échanges de tirs font de nombreuses victimes dans les deux camps.

La nuit tombe et les croisés, profitent de la faible profondeur de la rivière toute proche, s’y enfuient. Ils seront forcés d’emprunter une route différente des bieffois, coupés d’eux par l’armée de Wensingon.

Pertes du flanc Sud
- Les bieffois perdent 600 hommes dont 300 arbalétriers croisés, 200 lanciers croisés, 100 archers longs croisés.
La cavalerie légère rallie et passe « normale » après s’être reformée. Les cavaliers lourds et lanciers survivants passent en déroute.
- Les impériaux perdent 290 hommes dont 30 lanciers orageois, 60 piquiers orageois, 50 archers longs orageois, 150 arbalétriers impériaux.
Le moral tient bon pour l’infanterie. La cavalerie passe ébranlée et va reculer.

Pertes du flanc Est
- Les bieffois perdent 940 hommes dont 200 chevaliers, 300 archers, 200 archers longs, 100 lanciers, 100 hommes d’armes, 40 hallebardiers.
La force de Lord Ashford passe en déroute, comme l’essentiel de l’infanterie, en dehors de l’arrière-garde.
- Les impériaux perdent 530 hommes dont 60 cavaliers lourds impériaux, 60 hallebardiers impériaux, 60 lanciers impériaux, 150 archers longs orageois, 100 lanciers orageois, 100 fantassins moyens orageois
Le moral tient bon.

Pertes totales
- Les bieffois perdent 6 970 hommes dont 300 cavaliers légers croisés, dont 100 archers croisés, 200 archers longs croisés , 650 cavaliers lourds croisés, 600 lanciers croisés, 500 fantassins moyens croisés, 350 arbalétriers croisés, 400 arbalétriers, 140 archers, 550 cavaliers lourds, 200 cavaliers légers ; 400 chevaliers, 60 hallebardiers, 790 lanciers, 790 fantassins moyens.
- Les impériaux perdent 4 820 hommes dont 40 cavaliers légers mercenaires, 360 cavaliers lourds orageois, 610 lanciers orageois, 310 fantassins moyens orageois, 160 arbalétriers orageois, 550 piquiers orageois, 470 archers longs orageois, 60 chevaliers orageois, 390 cavaliers lourds impériaux, 470 arbalétriers impériaux, 860 hallebardiers impériaux, 440 lanciers impériaux.


EPILOGUE

La bataille de Willum se terminait sur un drôle de statu quo ; il semblait évident à tous les participants que rien n’était joué et la nuit tombait comme une interruption impromptue d’un bain de sang qui n’en était qu’à sa moitié.

L’Empereur n’arriva qu’au Crépuscule sur le champ de bataille. Au loin, les croisés en fuite vire de longues colonnes d’hommes et de chevaux. Longues colonnes qui se transformèrent en milliers de feux de camp la nuit tombée. Combien étaient les impériaux au total, en comptant l’armée de Wensington ? Peut être 50 000 pour ce qu’en savait Lord Tarly. Alors que la nuit était tombée et qu’il campait avec ses généraux, le bieffois apprit qu’il avait sauvé au moins 20 000 à 25 000 hommes pour les seules forces qui avaient combattu. L’estimation fut affinée à mesure que les rapports des dernières unités qui s’étaient repliées affluaient. Wensington devait avoir 15 000 hommes. L’avant-garde impériale, 10 000. Peut être 30 000 derrière, voire plus. Son estimation du matin était donc la bonne ; il avait pu sauver l’essentiel de son armée et attirais donc à sa suite l’essentiel de l’armée impériale dans l’Orage.

L’Empereur pouvait nourrir des regrets. Son plan d’encerclement avait presque fonctionné ; Wensington aurait eu besoin d’un jour ou d’une demie journée seulement pour fermer la route de Tarly et alors pris entre deux feux, une armée principale des Puissances Centrales aurait été -il en restait persuadé- rayé de la carte. A l’avant-garde, la Reine Argella, Aylan Redwyne, Garlan Goldwyne et Stannis Morrigen avaient subi de lourdes pertes sans pouvoir priver de fuite les croisés accrochés au combat, et avaient été eux-mêmes blessés dans l’opération. Leur courage et leur talent avait toutefois saigné l'armée croisée. L’armée impériale n’était arrivée qu’en début de soirée et éreintée par plusieurs jours de marche forcée pour recoller à l’armée esseulée sur le flanc de Wensington, avait manqué l’occasion de détruire l’armée bieffoise. Tarly avait pu retraiter en plus au moins bon ordre et avait repris de l’avance, d’autant qu’il n’était plus menacé sur son flanc. La seule ombre au tableau était la scission de l’armée avec les croisés, coupés du corps principal. Mais au regard de la situation, les Bieffois ne s’en étaient pas si mal sortis et les impériaux n’avaient pas pu parachever l’encerclement de leurs adversaires. La victoire restait impériale, mais elle paraissait bien incomplète car Tarly disposait de forces conséquentes et pouvait se rapprocher sans dangers immédiats des bases arrières du Bief dans l’est du pays.

La nuit calmait les nerfs des combattants ; les renforts du corps principal impériaux trouvèrent sur place deux zones de combat ensanglantées, et des milliers de blessés. Les colonnes de prisonniers partant vers Accalmie étaient longues ; beaucoup de bieffois s’étaient rendus pour sauver leur vie. Le Train Impérial, qui ralentissait l’armée, pu néanmoins jouer son rôle. Quantité de dames du cortège impérial purent aider les centaines de malheureux qu’on envoyait sous les tentes des mestres pour les secourir. Daena Redwyne, Mahée Allyrion ou encore Mina Swann furent mises à contribution. Il fallut aussi sauver Lord Ashford, capturé par l’Impératrice. La souveraine ne désirant rien de mieux que de repartir aussitôt assaillir l’ennemi dans le noir, l’Empereur dû hausser le ton. L’heure était au regroupement et au soin des blessés.

Et décider de la suite de la campagne ; repartir pour le sud et libérer Serena et Havrenoir aux mains du Bief, mais laisser Tarly rentrer dans le Bief, ou le suivre l’épée dans les reins ?


Points du Bief
-20 pts défaite moyenne
+5pts objectif rempli
+5pts armées ennemies localisées

Points de l’Empire
+20pts victoire importante
-5pts objectif perdu



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