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 Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]

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MessageSujet: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyMer 20 Nov - 22:37

Il avait fallu que je me renseigne, avec tout ce qu’il se passait et tous les gens que je rencontrais il y avait beaucoup de nouveaux visages que je ne connaissais pas ou que je ne pensais pas encore me rappeler. Ca demandait une quantité de travail prodigieuse que d’attérir sur une nouvelle zone de guerre comme en ce moment ; les interlocuteurs étaient bien plus nombreux. Ils dépassaient le cadre de l’armée que vous aviez amenée avec vous. Certains parlaient un patois local dont la différence entre accents et expressions pouvait se creuser allégrement, sans compter qu’il y avait au-delà de la langue tout un aspect sur la culture et sur ce qu’elle entraînait en matière d’organisation militaire et économique, ainsi que tout ce qu’il pouvait se passer en matière de lois locales et impératifs religieux, voire sociaux. C’était parfois énorme la différence entre les coutumes de chaque pays. Des choses à ne pas faire, à ne pas dire, ou bien des plans finement préparés qui n’étaient absolument pas compris de la même façon. Paradoxalement, j’avais à la fois de la chance et de la malchance concernant l’Orage et son armée. Sa taille restreinte en conséquence des terribles combats de l’été et de l’automne précédents avaient lourdement prélevé sur ses effectifs et sur sa noblesse. Cela faisait moins de monde, de visages et de noms à sa rappeler, et forcément en minorité les orageois pouvaient se montrer plus enclin à se fondre dans le moule de nouvelles manières de faire la guerre, qui leur seraient moins coutumières. Leur panel tactique était encore relativement large ; la baisse de la qualité générale de la troupe à mesure des pertes avait été compensée par la nécessité de trouver de nouvelles méthodes pour endiguer l’avance de l’ennemi. Moins nombreux les survivants avaient aussi appris à la dure à se confronter aux autres Royaumes, à leur manière de se battre.


L’armée n’était plus tellement professionnelle mais elle était endurcie. Et même si son encadrement avait commencé à se battre aux côtés de nordiens et de peyredragoniens depuis un an pour certains, ils ne s’étaient encore jamais battu avec moi.


Les choses allaient changer. Il n’était plus question d’aller recherche une seule et unique bataille décisive sur un terrain pas trop mauvais, et conquérir un territoire ville par ville. Cette guerre, si terrible et si féroce, allait devoir se jouer avec une révision complète de la manière que l’on avait de la pratiquer. Alors, je me renseignais. Sur toutes les personnes que je rencontrais et dont je ne savais rien. Mes aides de camp travaillaient jour et nuit pour me renseigner sur l’Orage et ses gens, ses villes et son relief. Tout m’intéressait, et je passais mes journées en conseils de guerre et en documentation pour ne rien louper. Je fis mander Stannis Morrigen, dont la rumeur faisait état d’une longue période d’exil et d’une expérience dans le mercenariat en Essos. Je ne savais pas vraiment ce qu’il avait fait, mais que ce soit contre le Tigre ou contre le Bief, j’étais ouvert aux suggestions.


On me l’amena en début de soirée, au troisième jour de ma présence à Accalmie. Les Gardes Demalion l’introduisirent dans le bureau que j’occupais, et j’inclinais la tête un rien pour le saluer.



| Ah, Lord Stannis. Le bonsoir, messire. Je suis ravi que mes aides de camp vous ai trouvé. |


Je lui fais signe de me rejoindre près de la cheminée devant laquelle je me trouve debout, à me réchauffer les mains, et tourne mon affreuse trogne vers lui.


| On m’a dit grand bien de vous. Et de vos compétences, mais tout le monde croit vous connaître, ainsi que votre parcours, mais sans pouvoir donner de détails lorsque l’on creuse. Dites-moi avant toute chose, messire. Rejoignez-vous l’armée de votre Reine pour la campagne de Printemps, ou rentrez-vous chez vous ? On m’a dit que vous veniez à peine de revenir en votre patrie de naissance. |


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Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyVen 6 Déc - 19:21

Je passais un agréable moment en compagnie de Rowenna, mais malheureusement pour nous deux, toute bonne chose avait une fin et je dus la quitter car elle avait affaire. Il n’était pas facile de gérer un fief avec autant de monde, il fallait que tout soit en ordre, que tout le monde ait une chambre, du moins pour les nobles les plus importants, un bon repas le soir, bref ça demandait beaucoup d’organisation et une très bonne cheffe d’orchestre. Ainsi je laissais la Dame de l’Orage s’occuper de donner le rythme au servants pour le repas du soir. Je marchais tranquillement dans les couloirs lorsque soudain deux nordiens vinrent à ma rencontre. Ces derniers m’annoncèrent que l’Empereur souhaitait me voir. Pouvais-je refuser une telle invitation ? Est-ce qu’il avait le droit de me forcer à le voir ? Trop de questions compliquées, je demanderai plus tard à un mestre comment, légalement, je devais considérer ce nouveau rang vis à vis du mien. D’un geste de la tête j’acceptais de suivre les deux hommes qui m’emmenèrent dans ses appartements alors que le début de la soirée commençait à pointer le bout de son nez. Le soleil disparaissait, laissant la place aux ténèbres. La nuit est sombre et pleine de terreurs, pensais-je en touchant le collier que je portais au cou. L’un des deux hommes m’ouvrit la porte, laissant apparaître l’Empereur. Je m’avançais vers lui et celui me salua d’un geste de la tête. En retour, je me penchais légèrement pour le saluer. ”Bonsoir Emp… Majesté Impériale.” C’était le mestre d’Accalmie qui m’avait fait la remarque lorsque nous avions conversé qu’il ne fallait pas dire Empereur mais Majester impériale lorsqu’on s’adressait au couple impérial.

Je le rejoins auprès du feu qui crépitait dans la cheminée. Des compliments sur moi ? Aurait-il demandé l’avis des servantes ? Une chose était sûre, ce n’était pas auprès de Lord Connington qu’il s’était renseigné. ”C’est le marché passé avec la Reine. J’ai le droit de revenir chez moi mais en échange j’intègre l’armée pour combattre le Bief. C’est plutôt gagnant pour moi, l’envahisseur est aux portes du fief de ma famille donc il est dans notre intérêt de les repousser… et puis les Morrigen ont participé à toutes les campagnes que ce royaume ait connu sous les Durrandon, donc me voici.” Sur une table, à proximité de nous deux, je remarque une carte, plus précisément une carte de westeros. Sans prendre la peine de demander l’autorisation à l’Empereur, je me diriger vers celle-ci. Mes yeux se posent dessus, et voient les nouvelles frontières dessinées dessus, ceux de l’Empire, celui que mon royaume, l’Orage, venait d’intégrer. Une nouvelle que je fus très surpris d’apprendre de la bouche de mon oncle lorsque celui-ci est venu me chercher à Essos. Mes doigts se posent sur la carte, suivant les contours de la frontière de l’Empire. ”Je dois avouer que vous m’épatez Lord Stark. Désolé j’ai encore quelques difficultés avec votre nouveau titre, ce n’est pas une volonté de ma part de vouloir vous manquer de respect… Bref, fonder un empire et encore plus, une nouvelle dynastie, peu de gens pourront s’en vanter dans l’histoire de Westeros. Vous avez réussi quelque chose de grand.” Je me demandais parfois si l’histoire retiendrait mon nom, ou serais-je simplement une ligne dans un livre perdu dans la petite bibliothèque à Nid-de-Corbeaux dont le sujet principal était la guerre. Je me disais parfois que je devrais demander au mestre d’écrire ce que j’ai vu durant les batailles à Essos, des batailles qui n’étaient pas comme celles qu’on voyait à Westeros… plus sauvages, plus barbares diraient certains, plus désespérés diraient d’autres, des batailles qui s’enchaînaient pour permettre à une cité ou une autre d’avoir un plus grand pouvoir commercial.

Je me retrouvais cette fois-ci à regarder une carte de la même taille mais ne montrant que les Terres de l’Orage. Rapidement mes yeux se posèrent sur Nid-de-Corbeaux, je me demandais comment ça se passait là-bas. Mon oncle avait évoqué le fait que tout se passait parfaitement bien, leur richesse, certe limitée, se basait sur l’élevage et un peu sur l’agriculture, et en ces temps de guerre, c’était des denrées très chères donc les caisses se remplissaient bien et les greniers étaient bien remplis. Mon oncle était intelligent, il savait quoi faire pour gérer correctement un fief, ce qui n’était pas mon fort. Le mien c’était la guerre, ainsi mon regard passa sur les Marches, territoire passée sous l’influence des bieffois. ”Je ne pensais pas qu’un jour les Marches seraient envahis pour les Bieffois. C’est un territoire si difficile et si imprévisible... bref un territoire plus facile à défendre qu’à attaquer, mais ça la Reine a déjà dû vous le dire. J’ai combattu à ses côtés là-bas, mais à cette époque c’était pour pacifier une région, là c’est pour la reprendre, ce qui n’est pas du tout la même chose. Tous les forts de la région sont tombés ?” J’avais tout entendu depuis mon arrivée à Accalmie. C’est un peu le problème avec le peuple, celui-ci croyait tout ce qu’on lui disait, la seule vérité que je pouvais en ressortir, c’était que la situation était critique, le Bief menaçait clairement la survie du Royaume des Terres de l’Orage, pour le reste, aucune idée sur ce qui se passait réellement au sein des Marches.

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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyDim 15 Déc - 15:40

Les salutations passent vite, l’homme ne semblant pas être du genre particulièrement cérémonieux, loin de là. Il manque de m’appeler Empereur mais se rattrape, et me nomme avec le titre officiel de Majesté impériale. Un fantôme de sourire étend d’un ou deux millimètres la commissure ravagée de mes lèvres, alors que je me dis bien qu’un titre ou un autre n’a guère d’importance. L’homme s’est repris toutefois, et ça ne semble pas du tout être un problème, loin de là. Cela signifie tout de même qu’il était plutôt soucieux de bien paraître, ou de ne pas faire de gaffe, même si se reprendre en direct n’aidait sans doute pas vraiment à donner de la confiance à son interlocuteur. Il fallait donc encore faire attention à ce que je pourrais dire, de sorte à ne pas forcément le braquer.


| Vous pouvez m’appeler Sire, ou Empereur, ou comme il vous importe. |


Tant qu’il ne se montre pas impertinent bien évidemment. J’étais prêt à tout supporter tant qu’il n’était pas question de respect ; c’était un pré-requis à toute discussion sérieuse et intelligente avec moi, et je ne voulais pas qu’il puisse y avoir d’ambiguïté à ce sujet. Je commençais alors à le questionner, pour savoir de quel bois il était fait, cet homme. Il précise alors qu’il a passé un marché pour la reine, et je comprends bien qu’il était en exil forcé, et qu’il avait dû se passer quelque chose de suffisamment grave pour qu’il en soit là. Mais il pouvait revenir contre service ; je me rendais bien compte que la Reine Argella avait au moins le bon esprit de saisir toutes les chances qui lui étaient données de renforcer ses effectifs, peu importe la manière. L’homme semblait fiable, mais ce n’était jamais qu’un premier abord, un a priori. Stannis semble en tout cas s’attacher la à l’image de sa famille et de son nom, à faire en sorte d’en respecter le lustre et l’honneur.


| L’urgence est toujours mère de courage et d’honneur ; vous faites bien d’avoir répondu à l’appel de votre reine. Elle a besoin d’épées. Le printemps et l’été passés ne lui ont pas coûté que son père, mais aussi des milliers de soldats, nobles ou roturiers. J’ai bien peur que le lustre de l’armée d’Argilac n’ai été distillé dans quantité d’unités ad hoc, qui devront se battre au mieux de leur capacité pour égaler la gloire et l’honneur de leurs pères. Sa Grâce la Reine a besoin de toutes les bonnes volontés, qui ont l’expérience de la guerre, pour s’imposer à une armée si disparate dans sa composition. |


Et pour cause. Le noyau dur de l’armée, les semi-professionnels de l’Orage piquiers et archers longs, avaient été largement étrillés dans l’embuscade que Joren Hoare avait tendue au Roi, et les combats qui avaient suivi jusqu’à Beaupré dans le Bief avaient achevé de largement entamer les effectifs de ces troupes, désormais supplantées par des masses d’arbalétriers des milices urbaines, de mercenaires, et de Je le regarde sans le suivre, ne manifeste que silencieusement ma curiosité alors que l’homme se dirige sans autorisation vers une carte dépliée. Il semble en chercher les contours, en admirer les lignes et les tracés. L’homme m’appelle Lord Stark, et me dit que je l’épate. Je ne peux que laisser échapper un petit rire grave, alors que le double emploi d’un langage très terre-à-terre et d’un titre qui n’est plus le mien rend la situation cocasse.


| Je vous remercie Messer, mais je ne suis plus ni Lord, ni Stark. Ne vous tancez pas trop ; à moi aussi me procure une bien étrange sensation. Je suis né fils de Roi et j’ai défendu mon royaume avec mes gueux pendant deux décennies et demies, avant de partir pour le sud. Je n’aurais jamais cru que cela m’aurait finalement amené jusqu’ici, dans l’Orage, au bras d’une Peyredragonienne et entouré d’enfants si jeunes quand je vieillis plus que n’a jamais pu le faire mon propre père, sans parler de mes frères. |


Je me rapproche à mon tour, me mets face à un plateau d’argent et sers deux godets de vin, dont je lui en tends l’un des deux. Sans trinquer, pour le moment, mais juste pour faire diversion. L’homme me confie devant les emplacements tenus par l’Orage, qu’il n’aurait jamais cru voir le pays envahi de la sorte. Il ne semble pas vraiment au courant de la situation, alors je pointe trois villes successivement du bout des doigts.


| Une fois votre royaume débarrassé de la menace de Joren Hoare par ma percée dans le Conflans, la Reine a pu mobiliser plus de forces et repousser les bieffois, après la mort de leur Roi à la bataille, jusqu’en leurs terres vers Grassy Vale. Ils ont ensuite été repoussés à leur tour, et j’ai enjoint votre reine d’échanger des places contre du temps, faisant acheminer à Accalmie une division nordienne et un tout petit corps de Peyredragon pour faire tenir votre royaume. Dans l’intervalle, Lestival, Havrenoir et Serena sont tombées ou se sont rendues. |


[HJ je passe en hide]




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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptySam 28 Déc - 16:20

D’un geste de la tête je répondis positivement à sa proposition de l’appeler Sire ou Empereur. Je fus ravi de l’entendre dire que ces deux titres lui suffisaient amplement. Je n’avais jamais compris cette lubby que les seigneurs avaient pour les titres… tout le monde cherchait à en avoir le plus possible pour faire le titre le plus long possible, un peu comme les Seigneurs des Marches qui tenaient absolument à ce que cela soit bien signifié quand on les présentait, comme si nous ne savions pas où se trouvaient leurs fiefs. Au moins il semblait que ce ne soit pas le cas de cet empereur, c’était un déjà un point positif. Je n’étais pas de ces hommes qui n’acceptaient pas les marques de respect et l’autorité mais je détestais les choses surjouées qui pouvaient en découler. Il n’y avait pas besoin d’en faire trop pour marquer son respect vis à vis d’une autre personne.

En entendant l’Empereur évoquer les pertes de la Reine durant l’été, je me disais au fond de moi que si j’étais bien au courant d’une chose depuis mon retour c’était celles-ci : mon père et mon frère avaient aussi péri durant la dernière bataille, et leur disparition était la raison de mon retour. J’avais repris les rênes de la famille Morrigen et je devais représenter celle-ci sur le champs de bataille à mon tour en espérant avoir un meilleur avenir qu’eux car les hommes commençaient à manquer dans notre famille, comme dans beaucoup d’autres sur les Terres de l’Orage… J’avais été très surpris de voir autant de visages jeunes aux tables de la noblesse Orageoise, preuve que les dernières batailles avaient été très meurtrières. La jeunesse était une bonne chose pour la guerre, elle était fougueuse et allait au combat avec entrain… mais l’expérience des vétérans allait manquer dans les moments clés de la bataille, là où un homme, voyant le bon moment arrivé, pouvait d’un cri mener une charge déstabilisante et retourner la situation à leur avantage. Cela, il n’y avait qu’en voyant de nombreuses batailles qu’on l'acquiert.

Me retrouvant face à la carte, je l'observais en l’écoutant attentivement. L’espace d’un instant je me maudissais intérieurement d’avoir utilisé son ancien nom, mais celui-ci n’en prit pas ombrage donc d’un simple geste de la main je m’excusais auprès de lui pour ces quelques mots. ”Je comprends ce que vous voulez dire. J’ai l’impression que le temps s’est accéléré depuis quelques années, que les choses passent tellement vites. Il y a peu de temps j’étais dans une auberge au beau milieu de Qohor à discuter avec une dame des îles d’été pour fêter notre victoire… alors qu’enfant je n’aurai pas su vous placer ni l’un, ni l’autre. Et aujourd’hui me voilà devant une carte avec un empereur, le deuxième que j’ai eu l’occasion de voir dans ma vie. La vie réserve beaucoup de surprises. Je vous rassure au passage, vous êtes bien plus intéressant que le Tigre de Volantis.” dis-je d’un ton légèrement amusé, même si je n’en pensais pas moins. Je me rappelle des pourparlers qu’avait eu Qohor avec celui-ci avant qu’il ne décide finalement de tourner son regard vers une autre cité… un homme complètement fou. Espérons que le Maître de la Lumière ait raison de lui.

J’accepte le vin, le remerciant d’un geste de la tête. J’amène le godet à mes lèvres, buvant une gorgée tout en l’écoutant m’expliquer la situation actuelle.


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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyVen 3 Jan - 15:52

Le titre n’était pas aussi important que l’importance que l’on mettait derrière, que le respect dont il se faisait l’illustration. Je n’en avais cure des formes, seul le fond m’importait toujours et en toutes circonstances. J’étais le genre de souverain à prêter plus d’attention aux idées, compte tenu de ce que j’avais moi-même contribué à créer. Je savais bien toutefois qu’il fallait prêter un peu d’intérêt à l’étiquette, aux convenances, car elles en disaient aussi beaucoup sur les gens que l’on rencontrait ; sur les concessions qu’ils étaient prêts à faire à propos de leur fierté, de ce qu’ils étaient capables d’assumer, de produire, qui pouvait parfois tourner à la querelle d’égo. Il y avait ceux dont l’obligeance était fastidieuse, il fallait alors discerner le vrai du faux, aller chercher ce qu’ils pensaient vraiment jusque dans le fond de leur regard s’il le fallait. Je ne pouvais pas faire en sorte de percer tout le monde à jour, mais ça n’était pas inutile d’essayer quoiqu’il arrive. L’homme continue donc de me regarder et m’écoute quand je parle de l’état de son royaume, à tout le moins de ce que j’en connais. Il n’y a sans doute pas d’expertise possible concernant l’état des forces de l’Orage tant elles ont été changées par toute l’année qui venait de s’écouler. Je ne pouvais pas dire que je connaissais sur le bout des doigts tous les bataillons qui composaient encore son armée, mais j’avais une idée tout de même relativement précise de la composition des forces, notamment dans la part de vétérans, dans celle de miliciens qui avaient été appelés sous les bannières du cerf.


L’homme conte Qohor et sous entendait déjà comment les choses évoluaient quand il « fêtait » sa victoire. Je notais que l’homme disait avoir connu le Tigre, mais je n’avais pas eu connaissance des pérégrinations de ce dernier jusqu’aussi loin… Etait-ce vrai, ou non ? Je n’en savais rien, et je m’en fichais. Mais si l’homme reparaîtrait à l’avenir, je ne manquerais pas de poser quelques questions à l’aventurier.



| Tout ce que je sais de la guerre ne vient que d’ici, à Westeros. Je me suis battu vingt-cinq ans sans discontinuer, ou presque, contre les sauvageons, les riverains, les fer-nés, et maintenant les bieffois. Je connaissais bien mes premiers ennemis. Ceux du jour me sont inconnus. Mais bientôt, je les connaîtrais comme les autres. |


Autant dire que je ne m’en faisais pas plus que ça ; la meilleure des expériences se faisait face à face, et si possible face à une adversité certaine. Si les choses étaient trop faciles au départ, on risquerait alors de voir le niveau de confiance côtoyer les sommets, tout autant que je pouvais aussi me faire leurrer par un ennemi que l’on juge unanimement comme intelligent. Les choses auraient sans doute pu être pires, mais il ne fallait pas entamer la campagne à venir avec un excès de confiance. Ce serait bien trop dangereux. L’homme explique qu’il n’est pas venu seul et je le regarde d’en bas, accoudé au bureau, sans relever la tête.


| Qui est la dite pucelle qui a donné son nom à votre compagnie ? |


Le diable se cache dans les détails, et j’étais le genre de général à apprécier tout contrôler, tout maîtriser. Il m’explique son expérience, son combat contre des mercenaires ou des immaculés. Je comprenais ce qu’il disait aussi, à propos de la défaite, même s’il semblait surtout être un spécialiste de ce qu’on appelait la petite guerre. Son expérience pouvait s’avérer utile dans le genre de guerre que je souhaitais mener dans le Bief, le chaos que je voulais généraliser bien au travers du front que nous imposait l’ennemi. Moi aussi, je n’avais que peu connu la défaite. Mais une fois m’avait suffi. Buron et la neige qui recouvrait des monceaux de corps. Les mestres disaient qu’il s’agissait sur deux jours de la plus grande bataille depuis l’ère des conquêtes de jadis. Au total, près de cent mille hommes s’étaient affrontés. Avec plus de quatre sur dix qui avaient été tués ou blessés au milieu du brouillard qui couvrait les combats. La grande charge de la cavalerie, la victoire du premier jour devenue défaite au second… Les masses de l’ennemi qui submergent l’infanterie, la réserve et sa grande charge. La capture… Et la blessure qui m’avait valu quasiment la mort le lendemain, exécuté par Harren. Le destin avait pris une drôle de tournure, alors que je délirais, le visage laminé par l’acier de l’ennemi.


| C’est malheureusement de la défaite que l’on apprend le plus, c’est ce que mon expérience a fini par m’apprendre à la dure. |


Il avait fallu un Buron pour faire naître un Eysines, plus tard.


| Vos forces seront utiles, Ser, puisque l’ennemi s’attend sans doute à ce que nous usions avant tout de notre excellent infanterie lourde, renforcée d’unités de renom, l’élite de nos royaumes. Mais nous avons bien d’autres cartes à jouer. Les dragons de l’Impératrice, la guérilla orageoise, les volontaires de tous bords… Nous ferons bon usage de votre troupe. Je vous fais confiance pour la discipline, car nous ne pourrons attendre ni traînards ni pardonner les déserteurs ou les pillards. Je suis trop nordien sans doute, mais pas le moindre écart ne sera toléré. |


Le code d’honneur nordien était très strict, et pullulait pour quantité de mauvais comportements les menaces de peines capitales. L’homme demande si j’ai un plan de bataille. S’il commande effectivement sa centaine d’hommes, il est impossible de lui confier le secret de toute la planification des opérations. Je ne le connaissais pas encore suffisamment, il venait d’évoquer son goût pour les putains et pour les reîtres qui l’accompagnaient ; je devais d’abord le jauger. Et quand bien même, vaincre sur des campagnes entières nécessitait de protéger le secret des opérations de toutes les manières possibles et envisageables, à savoir de compartimenter l’information ; chaque commandant ne savait que ce qu’il avait besoin de savoir. En revanche, pour un chef d’unité de reconnaissance, je savais déjà très bien ce que j’allais lui dire.


| L’ennemi se masse sur Lestival et Havrenoir, pour ce que nous en savons. Au moins cinquante mille hommes. Le Bief nous envoie ses forces mais ne semble pas pressé de prendre l’initiative. Il y a une inconnue encore, c’est le nord de l’Orage. Une troupe d’un millier d’hommes a été signalée et pille els terres autour du Bois du Roi ; nos hommes s’y sont déployés à leur tour. Je pense qu’il s’agit d’une diversion mais nous devons rester prudents ; peut être souhaitent-ils nous encercler dans la région d’Accalmie. J’aurais besoin de vous et de votre compagnie à l’avant-garde, et de pousser des reconnaissances vers Lestival en lien avec les escadrons de chevaux-légers impériaux qui vous encadreront en éventail pour cette mission. L’armée suivra, en même temps que d’autres forces sur nos flancs. Pas de contacts avec l’ennemi, si vous pouvez l’éviter. N’en reste pas moins que si vous avez des opportunités, saisissez-les ; votre mission ne sera pas secrète. Quant à Dorne, nous savons qu’ils sont dans une posture belliciste vis-à-vis de l’Empire. Mais nous avons aussi nous propres ressources pour aider la Reine Rowenna, qui est devenue plus orageoise que dornienne au fil du temps. |


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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyLun 13 Jan - 20:11

J’écoutais l’empereur énumérer à son tour les ennemis qu’il avait eu à affronter au cours de sa vie, aucun des trois ne m’était connu. Des Fer-nés et des riverains, j’en avais bien vu au cours de tournoi ou de rassemblements. Les fer-nés, il y en avait eu certains au sein de mon ancienne compagnie de mercenaires, de très féroces combattants, mais très difficiles à faire manoeuvrer au cours d’une bataille. Pour leur part les bieffois avaient une armée très forte. Bien sûr, je ne l’avouerai jamais auprès d’un bieffois, mais dans une plaine, leur armée était très difficile à battre. Leurs attaques étaient dévastatrices, mais si on résistait à ces dernières, la suite pouvait tourner rapidement en notre faveur. ”Les bieffois ont une cavalerie très importante… une armée dans l’armée. Tellement importante qu’elle est difficile à diriger, mais il ne faut pas se tromper, quand leur cavalerie charge, c’est une vague géante qui déferle sur les lignes ennemies. Pour le reste, disons qu’ils ont beaucoup d’hommes mais peu d’hommes d’armes. Le choix du terrain sera déterminant face à eux. Enfin, c’est une analyse vieille de quelques années…

De toute façon durant une bataille, le plan élaboré pouvait être aux petits oignons, si l’armée ne suivait pas, c’était difficile de gagner. L’important durant une bataille, c’était la capacité des hommes sur le terrain à rapidement s’adapter à la situation et à prendre la bonne décision au bon moment car s’il ne faisait que se référer au plan, il était perdu car aucun plan de bataille quelqu’il soit ne résistait au contact de l’ennemi. Il ne fallait jamais oublier une chose : l’ennemi aussi avait un plan en tête. Je sortis de mes pensées lorsqu’il me posa une question, mais pas n’importe laquelle, une question sur la Pucelle. Un nom qui étonnait toujours les gens. ”La fondatrice de la compagnie… Personne ne connaît son nom, pas même elle. Elle a perdu la mémoire, elle ne connaît ni son nom, ni son passé. On l’appelle Mordre le Bouclier entre nous. Certains disent qu’elle aurait été combattante dans les arènes de Meereen, d’autres qu’elle était une contrebandière. Aucune importance, elle est une excellente capitaine, très dure mais juste et dotée d’une touche de morale, d’où le nom de Pucelle… et puis les villes avaient plus facile à ouvrir leurs portes avec un tel nom.” J’étais fier d’avoir combattu à ses côtés, cela fut un vrai plaisir d’avoir été l’un de ses lieutenants.

”Pour apprendre d’une défaite, il faut déjà survivre.” Seuls les vivants pouvaient apprendre une leçon, les autres ne servaient que de repas aux prédateurs. C’était la guerre, et bien sûr beaucoup de ceux qui partiront d’Accalmie ne reviendront jamais, j’espérais toujours au fond de moi que ce ne serait pas mon tour mais le Maître de la Lumière avait un plan pour chacun d’entre nous, et si le mien était de mourir à la prochaine bataille alors c’est qu’il a une bonne raison derrière la tête. J’espérais juste, que cette situation arriverait le plus tard possible. L’empereur évoqua son côté nordien au niveau de la tenue de l’armée durant une campagne militaire. Encore un qui pensait que les mercenaires n’étaient qu’un groupe de soldats désorganisés et sans règle. Bien au contraire, au sein d’une compagnie de mercenaires il n’y avait que des combattants, chacun connaissait son rôle, dès qu’un campement se montait, tout le monde savait ce qu’il avait à faire, les faibles et les roues libres étaient les premiers à mourir dans une compagnie. En fait c’est plutôt durant le temps libre, en période de paix, qu’il était plus difficile de tenir des mercenaires.

De la reconnaissance, prendre l’initiative si cela peut réellement affaiblir l’ennemi, donc par exemple prendre possession de leurs provisions… Une position en éventail, des troupes impériales sur les deux flancs, la confiance régnait… du moins c’est l’impression que cela me donnait personnellement. Tant pis, je n’allais pas lui en vouloir, j’aurai surement fait pareil, mais au sein d’un Empire, ne faut-il pas se faire confiance mutuellement ? Dans la pratique cela avait certaines limites, à moi de lui montrer qu’il pouvait me faire entièrement confiance. ”Elle n’est pas moins ou plus  Dornienne aujourd’hui. Depuis son mariage avec notre défunt Roi, elle a toujours été une orageoise qui a cherché à faire son maximum pour le royaume. Que ses décisions soient bonnes ou non, je pense qu’elle les a toujours prises en pensant que c’était la bonne solution pour notre royaume.” Je comprenais parfaitement que l’Empereur n’ait pas apprécié le fait que Rowenna pousse pour un rapprochement avec Dorne plutôt qu’avec l’Empire mais elle n’avait pas fait ça seulement pour Dorne. Elle avait pensé que c’était le mieux pour les deux, on ne pouvait pas lui reprocher d’avoir pensé ça.

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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyLun 20 Jan - 19:08

L’homme me faisait l’effet d’un vétéran, mais d’un genre particulier de guerre. Je savais par l’étude des livres que le plus souvent les guerres en Essos n’étaient pas de forte intensité stratégique ; les querelles entre cités se réglaient rarement par des batailles rangées et les combats les plus durs étaient le plus souvent menés contre les Khalasars Dothrakis. Cela ne voulait pas dire qu’ils ne savaient pas se battre, mais en règle générale le conflit était bref et surtout composé de ce que l’on appelait en Westeros la « Petite Guerre », c’est-à-dire des combats multipliés par les objectifs économiques ou politiques entre les deux rivaux, pour la conquête des ressources ou symboles nécessaires pour obtenir la victoire et l’abandon de la querelle par son adversaire. Bien entendu, « petite guerre » ou « faible intensité » étaient des termes inventés par tous ceux qui n’ont jamais mené le moindre combat mortel de leur existence. Pour tous ceux qui risquent leur peau, ce n’était jamais petit, ni de faible intensité. Ca restait la peur de crever et surtout, de souffrir longtemps avant que la mort ne nous prenne. L’homme en tout cas a l’habitude d’une forme de guerre que l’on ne pratique au Nord que lorsque les choses se figent en hiver, ou contre un ennemi très nombreux. J’acquiesçais.


| L’expérience militaire orageoise nous enseigne qu’en effet il est difficile d’arrêter une armée composée d’autant de cavalerie lourde. Au Nord nous n’avons ni piquiers ni archers longs, ou bien peu dans un cas comme dans l’autre. Nous préférons nous arc-bouter sur un terrain favorable, et la jouer à la manœuvre. Mais l’ennemi n’est pas stupide. Craignons-le surtout s’il a su alléger ses armées et renforcer son nombre en troupes légères, qui sauront neutraliser le terrain difficile pour nous empêcher d’en faire un avantage. |


Les armées évoluaient en se confrontant aux autres plus sûrement que par la force de leur propre inertie ; il n’y avait pas tellement de personnes qui étaient capables de pouvoir changer le poids des traditions par leur seule volonté. Rien que le fait de changer l’armée du Nord avait été vingt ans de débats et de problèmes, de querelles intestines. Et les principaux changements que je souhaitais alors voir opérer étaient ceux liés à l’organisation de l’armée plus qu’aux rôles de chacun ou à la tactique globale. Les changements avaient été menés par petites touches… Je hochais la tête, acquiesçant à l’histoire de l’ancien mercenaire, comprenant bien ses mots sans pour autant être certain qu’il puisse s’agir de la vérité vraie ; les histoires avaient toujours une fâcheuse tendance à se déformer au fil du temps.


| Une femme au combat… Quelque chose qui semble se reproduire, ces dernières années. |


Simple constat, sans jugement.Rhaenys et Argella menaient des troupes en campagne et donnaient de leur personne. C’était une source d’inspiration pour beaucoup de monde, mais ce n’était pas sans soulever des questions ou nous apporter des conséquences quelque peu néfastes, notamment auprès des fidèles de la Foi des Sept. Au Nord lui-même on n’imaginait pas les femmes se battre alors qu’il fallait toujours des bras pour travailler et pour protéger les foyers. Cela ne retirait rien à leurs qualités, mais les dieux avaient façonné le monde ; ce n’était pas moi qui déciderais à la place de qui que ce soit s’ils devaient se battre ou non pour leur royaume ou ce en quoi ils croyaient ; j’étais Empereur mais je n’avais pas à interférer dans les projets des dieux. Je pouvais imposer certaines choses à Rhaenys, de gré ou de force. La belle pouvait se laisser convaincre, sur certains sujets plus que sur d’autres. Mais l’empêcher de combattre n’était pas à l’ordre du jour, loin de là. Elle avait un dragon. Deux, même. Et elle était la seule à savoir les manier.


L’orageois a raison sur le fait de survivre pour apprendre. Une armée pouvait se battre plusieurs fois si elle avait la résilience de pouvoir surmonter la retraite et l’abattement dûs aux défaites subies, et elle devenait alors redoutable. Les survivants ne tombaient plus dans les mêmes pièges et les privations contribuaient à les endurcir. Tout fonctionnait mieux, en réalité, tant que la cohésion d’une armée, victorieuse ou vaincue, restait optimale. Une armée qui remportait une victoire pouvait se débander à son tour si ses officiers partaient chacun de leur côté, considérant le travail accompli, ou si l’armée était composée de groupes de gens trop différents pour poursuivre leur bonne lancée. L’homme défend sa reine, ou plutôt, la mère de sa reine. J’appréciais la fidélité, plus encore quand elle était gratuite comme maintenant. Je réfléchissais un moment, en m’effleurant l’immonde balafre qui me barrait le visage.



| Je ne remets pas en question ses choix ou décisions, mais le fait est que nous avons déjà des contacts à Dorne. Peut être pourra-t-elle les aider ou s’occuper de cette partie, je devrais pour cela en discuter avec elle si elle devait en émettre le souhait. |


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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyLun 10 Fév - 19:05

Bien sûr j’avais pu assister et participer sur la fin aux guerres aux côtés de notre défunt Roi de l’Orage, même si Argelac n’était pas très porté sur la stratégie. Cette dernière était des plus simples, une infanterie costaud au centre, des archers derrière, une cavalerie en soutien pour déborder sur les ailes. Bref, elle était plus basée sur la qualité des hommes individuellement que sur la stratégie et les mouvements de troupes. Aujourd’hui nous n’avions pu la même qualité, les soldats de l’Orage, les plus aguerris avaient péri lors des dernières batailles contre le Bief et ceux qui restaient, ne connaissaient pas assez l’art de combattre car ils ne s’étaient pas assez battus en temps jeune. Il pouvait y avoir cent, mille, dix milles combattants autour de vous, cela ne changeait pas votre manière de vous battre, une épée courte dans les murs de boucliers, pas longue, les jeunes aiment ces dernières mais elles sont tellement peu pratiques au milieu d’une foule où on a peu d’espace pour bouger. Toujours avoir un petit poignard sur soi aussi, bien attaché au niveau de la ceinture, à portée de main en cas de situation critique. C’était tout ces détails qui faisaient la différence entre un combattant d’expérience et un sans expérience. Le nombre de soldats présent sur le terrain, ça avait une importance pour un seul groupe : les chefs de guerre, pour ceux au milieu du combat, cela n’avait pas d’importance, cela voulait juste dire qu’il allait falloir tuer plus de soldats pour survivre.

”J’ai entendu dire que leur Roi était très intelligent. L’avantage avec ces gens-là c’est qu’ils sont souvent très arrogants, et l’arrogance amène à faire des erreurs, mais avec eux il faut aussi se préparer au pire. Cette guerre va être dure, la première bataille sera très importante, ne serait-ce que pour le moral et la suite des événements.”

Cette guerre serait dure et l’avenir des Terres de l’Orage en dépendait, mais seuls les vainqueurs pourront la raconter à leur sauce. Demander aux gens qui ont de la famille tuée lors des batailles contre l’Empire s’ils apprécient ce dernier ou s’ils ont du respect pour la famille impériale. Ce sont ceux qui gagnent une bataille qui en écrivent l’histoire, et ils ne se montrent jamais sous leur mauvais jour. Au final, à quoi bon ces guerres ? Pour pousser les frontières d’un Empire ou les défendre, pour anéantir un royaume, qu’importe le côté qu’on choisit, des deux côtés il y aura un peuple qui souffrira et le plus important, comme disait notre défunt Roi, c’est que ce ne soit pas le nôtre, et pour ça seul compte la victoire. Je sortis de mes pensées en entendant l’Empereur indiquer qu’une femme au combat ne devenait plus quelque chose d’unique ces derniers temps.

”Les femmes aussi ont le droit de se battre… et elles peuvent être de redoutables guerrières. Peut-être qu’un jour elles auront le droit de choisir, mais pour l’instant l’heure est à la guerre, et non à des débats sur les droits des uns ou des autres. J’ai l’impression que ces époques où on avait le temps de converser sont lointaines.” Je lui répondis en pensant à Argella que j’ai affronté hier, au lendemain du bal, mais aussi à la Pucelle. Elles étaient si rapides et si hargneuses. Nombreux sont les hommes tombés et qui tomberont sous leurs coups. Rowenna était une femme qui combattait aussi, mais de manière différente et dans des combats qui n’avaient pas lieux sur le champs de bataille mais dans les couloirs des châteaux. Un type de bataille, plus psychologique, qui avait aussi une grande importance dans les guerres, mais cela m’était bien inconnu, j’étais né pour me battre et j’avais passé ma vie à me battre pour survivre. Je laissais la diplomatie comme certains l’appelaient, aux autres, à ceux qui en avaient les compétences. ”Les dorniens sont très méfiants, elle pourrait les rassurer. Je vous laisse gérer ça avec celle. Je ne suis pas très doué pour la diplomatie. Je vous serais plus utile ici à mon avis” Je prononçais ces mots en pointant du doigt sur la partie ouest des Terres de l’Orage.

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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyLun 17 Fév - 12:10

La guerre prenait tellement de visages différents qu’il était difficile de pouvoir considérer tous ses aspects au cours d’une seule et même existence ; il y avait des événements qui n’inclinaient qu’assez peu à vouloir se diversifier dans ce savoir bien particulier, et qui pourtant étaient parfois indispensables. J’avais toujours répugner à la tenue de ce que l’on appelait Petite Guerre, car je ne voyais pas grand-chose d’honorable dans toutes ses composantes. Il y avait toutefois des avantages à la pratiquer et j’avais bien dû m’y faire pour compléter le panel des stratégies qui étaient envisageables au cours d’une campagne. Il y avait parfois beaucoup à gagner de petits coups de main et d’autres manœuvres audacieuses sur les flancs et les arrières de l’ennemi, de saper son moral ou bien son ravitaillement. Dans tous les cas, c’était quelque chose que je prenais volontiers tant que cela pouvait m’apporter un avantage. J’avais encore des limites, bien sûr, mais elles étaient d’ordre moral. Je ne pouvais pas tout faire, en tout cas, pas tout moi-même. Et cela m’empêchait aussi de déléguer les moyens les plus vils car cela aurait revenu au même que de m’en rendre coupable moi-même. L’homme en face de moi devait avoir pratiqué bien des coups de main de ce genre, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me demander jusqu’à quel point il avait pu aller, jusqu’où, avec quelles limites si seulement il en avait eues.


Je hochais la tête quand il parlait du premier choc, et de l’arrogance supposée du Roi du Bief. Je pouvais être d’accord, mais n’en faire un axe principal de ma campagne que si j’estimais que ces sentiments étaient suffisamment forts pour guider les troupes du Bief par l’arrogance plutôt que par la raison. J’en doutais, pour l’instant.



| Je pense que le Hightower est plus fort qu’on ne le dit. Il n’est certes pas un commandant estimé de forces terrestres et ses plus grands faits d’armes s’expliquent tout d’abord par sa mainmise sur la marine et sur ses tenants et aboutissants ; c’est un marin avant toute autre chose. De ce fait il a une certaine expérience en matière de logistique et de gestion du brouillard de guerre. Ce n’est pas un tacticien mais un stratège ; le combat m’effraie moins contre ses armées que ce qu’elles sont capables de faire le temps d’arriver enfin face à face. |


Quant au reste, les femmes et le droit de se battre était une vaste question qu’il fallait prendre avec des pincettes pour éviter de verser dans le conservatisme aussi bien que dans l’utopie ; les dieux comme les hommes avaient depuis longtemps édicté lois et coutumes qui n’étaient pas sans reposer sur de solides justifications. De fait, je ne considérais pas qu’elles ne puissent être redoutables ; qui avait côtoyé Rhaenys ou Argella ne pouvait que se méfier de la poigne de ces femmes déterminées et capables de grande violence.


| La question des droits des uns ou des autres m’intéresse moitié moins que celle des devoirs. |


J’avais rétorqué sans animosité, loin de là, mais il fallait bien dire que j’étais depuis toujours un homme de principes et que ceux-ci me guidaient au-delà de toutes les autres règles divines ou humaines ; j’attendais toujours des gens qui m’entouraient qu’ils cernent bien quelles étaient leurs contraintes et qu’ils sachent les gérer comme il le fallait. J’acquiesçais à nouveau aux paroles du commandant quand il évoquait sa suzeraine et ses propres compétences.


| Oui en effet, je veux que vous commandiez votre compagnie et que vous puissiez faire votre travail au-delà e nos lignes. Cela me permettra par la même occasion de juger de l’adaptabilité de vos hommes et de vos tactiques aux théâtres d’opérations en Westeros, et de voir comment vous y employer au mieux. Une victoire prochaine servirait vos intérêts et soulignerait votre nom pour votre retour bien officiel dans votre patrie de naissance. |


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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyLun 23 Mar - 22:20

Le Bief et les Terres de l’Orage avaient eu de nombreux conflits durant leur histoire, et ils avaient plus ou moins importants mais jamais dans l’histoire de l’Orage, le Bief avait pu prendre plusieurs forteresses, amputant le royaume d’une bonne partie de son territoire. Rien pour ce fait, Stannis savait que le Hightower était plus redoutable qu’on ne le pensait, cette situation actuelle n’était pas le fruit du hasard mais d’un travail de préparation minutieux. Les combats allaient être durs, et nombreux allaient sûrement périr, de toute façon c’était le propre des guerres : des gagnants d’un côté, des perdants de l’autre et au milieu des morts, beaucoup de morts. Il était dommage que nos rois, reines, empereurs et autres têtes couronnées ne soient pas capables de s’entendre autour d’une table… Bah, dans un sens, la vie serait peut-être trop calme, rien de tel que l’excitation avant un combat et la poussée d’adrénaline se répandant dans le corps, l’odeur du sang, les muscles qui s’étirent au maximum pour continuer d’avancer. Ah oui la guerre était moche, mais combattre me rendait si vivant.

”On ne se retrouve pas dans cette situation pour rien. Le Hightower en est le principal artisan, à vous et la reine Argella d’être plus rusés sur le champs de bataille que lui, et à moi et aux autres d’être plus efficaces que les soldats bieffois sur ce dernier.”

Les femmes étaient bien les grandes perdantes de notre époque, j’espérais pour elles que cet Empire serait leur salut. Les lois ont été fait par des hommes  qui se sont  arrangés pour  rejeter sur les femmes les peines et les soucis.
Il était toujours facile de parler de devoirs pour les nobles. En effet, nous avions des devoirs envers notre peuple, notre royaume et nos têtes couronnées. Pourtant, le fermier qu’on tirait de sa ferme, l’éloignant de sa famille, pour une guerre qui ne lui apporterait aucune richesse, était-il de son devoir d’abandonner sa famille alors qu’en temps normal c’est seul et à la sueur de son front qu’il nourrit sa famille. La vie était injuste, malgré  nos nombreux dieux, elle était ainsi, dure et injuste .

”Le devoir, j’entends souvent ce mot depuis ma naissance, de nos septons, de mon père, de mon défunt Roi... J’imagine qu’elle diffère d’une personne à une autre… Pour ma part je pense que notre premier devoir est d’être humain avant tout, mais en tant que seigneur, j’ai aussi le devoir de protéger les miens et mon royaume de l’envahisseur donc je vous suivrais dans la bataille, jusqu’à la mort comme on dit chez nous les Morrigen.”

Mon retour dans ma patrie ?  Un nom ?  Etait-ce là ce que je voulais ? Je ne savais pas si je voulais ça. Une chose était sûre, j'avais décidé de prendre mes responsabilités en tant que seigneur de Nid-de-Corbeaux quand mon oncle était venu me chercher à Essos. Et j'étais là pour ça avant tout, le reste, ce n'était pas important. Je n'avais aimé cette phrase, je n'étais pas comme ces nobles opportunistes qui cherchaient à se battre pour monter dans les faveurs des têtes couronnées. Je me battais pas pour ça, je me battais toujours pour une bonne raison et sans jamais penser à ce que cela pourrait me faire gagner.

”Je ne suis là pour rentrer dans vos grâces ou dans celles de la Reine Argella. Je suis revenu pour aider les miens, le plus important pour moi c'est de repousser le Bief et de reprendre les terres de mes frères orageois. Ma famille n'a jamais cherché la gloire mais on a toujours fait notre devoir, et je suis là pour que ça continue. J'obéirai aux ordres, moi et mes mercenaires, si vous me dîtes de charger en infériorité numérique, nous le ferons, je vous fais confiance pour la stratégie. Avez-vous encore besoin de moi mon empereur ?”

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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptyLun 30 Mar - 19:10

Je comprenais mieux maintenant qui était Stannis Morrigen et ce qu’il souhaitait mettre à disposition de l’Empire pour cette campagne de l’Orage. Si je n’avais jamais eu que la moitié du respect pour sa troupe que ce que j’avais pour l’homme, j’aurais pu être certain qu’elle allait accomplir des miracles. Mais depuis toujours au Nord, on se méfiait des reîtres. Parfois nécessaires, les mercenaires étaient pas définition de loyauté changeante, instable selon les moments. C’était forcément la logique pécuniaire qui les jetait sur les routes, aussi n’était il pas étrange de penser que le plus offrant n’était pas forcément ni la patrie d’origine ni de la maison du mercenaire. Bien sûr on pouvait imaginer que certains aient de l’honneur, mais ce n’était pas tellement le changement de camp que je craignais mais tout ce qui caractérisait le comportement de ce genre de soldatesque ; le pillage, les rapines diverses même auprès du train de l’armée, sans parler des sévices en tous genres provoqués chez une population civile qui ne signifiait pas toujours grand-chose chez des étrangers déracinés. Je m’étais aussi souvent interrogé sur la valeur militaire totale de ce genre de groupe de combattants, pour la simple et bonne raison que quand on faisait de la vocation armée un métier, c’était qu’on ne l’avait pas forcément fait en étant prêt à se sacrifier, et les gens avec qui l’on combattait nous étaient pour beaucoup de parfaits inconnus. Bref, quoiqu’il en soit, nous pourrons voir tout cela quand la compagnie de Lord Morrigen allait être alignée pour la bataille… Avant, il ne s’agira de rien d’autre que de présomptions.


J’opinais du chef quand l’homme distribuait les responsabilités avec justesse ; il n’était pas question alors de fuir les miennes. Et quand viendra le temps de se battre, ce serait bel et bien à lui de faire face, quoiqu’il arrive, à tout ce qui ne manquerait pas de nous tomber dessus comme impondérables. Jusqu’à la mort valait donc son engagement, mais je ne cherchais pas à le corriger ; je savais que c’était pour sa reine qu’il s’était engagé et non pour l’Empire, qui n’avait pas son allégeance directe. Je hochais encore une fois la tête, restant neutre, serein, objectif, mais rares étaient les gens à vivre avec un devoir sans attendre de rétribution. C’était peut être le cas du Morrigen, mais de ses propres mots il avait déjà plusieurs buts en tête même s’il se défendait qu’ils soient personnels. Tout cela je pouvais l’entendre, et je ne pouvais que saluer l’homme quand il me demanda si j’avais d’autres choses à voir avec lui.



| Soyons tous aussi fermes que vous l’être sur le devoir et ses prérogatives et les choses se passeront aussi bien que possible, Lord Morrigen. J’en ai fini, et je vous remercie du temps que vous m’avez accordé. Je saurais un peu mieux qui mènera sans aucun doute l’une de mes pointes, sur le terrain de la campagne. Allez voir vos hommes et signifiez leur que l’Empereur et l’Impératrice comptent sur eux ; il y aura beaucoup de dangers dans votre position mais cela vous amènera sans doute en premier dans bien des hameaux. Sachez que je réprouve le pillage aveugle et arbitraire, mais les réquisitions en numéraire, en vivres voire en armes, libre à vous de vous les partager selon les besoins de votre troupe. Je compte sur vous pour que l’indiscipline ne marque pas notre avancée. Allez, et que les dieux soient avec vous, Messire. |


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MessageSujet: Re: Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé]   Foreigner and Stranger [Tour VII - Terminé] EmptySam 18 Avr - 16:09

Je n’avais pas besoin de faire semblant et de faire comme beaucoup font, c’est à dire lancer des compliments sur le couple impérial ou sur cette idée d’Empire, de lever mon verre en leur honneur. Je n’avais pas d’avis sur eux, seuls les actes et l’histoire jugeront de tout ça. Moi je n’étais rien, juste un seigneur qui devait aujourd’hui s’assurer de la sécurité de son territoire et de ses gens, et ils étaient nos alliés dans cette guerre. Nous avions un ennemi commun : le Bief, celui-ci menaçait le royaume des Terres de l’Orage, et donc directement l’un des territoires de ce nouvel Empire. De cette guerre, je n’ai rien à gagner, peut-être juste me faire une place parmi les autres nobles des Terres de l’Orage, montrer que je ne suis pas simplement un homme qui pense avec son entrejambe mais qui sait aussi se sacrifier pour sa patrie comme je l’avais déjà fait auparavant contre le Bief, à Essos ou dans les montagnes de Dorne. Maintenant j’étais là, à la tête de mercenaires, des soldats venu des quatre coins du monde connu, ayant combattus ensemble sur l’autre continent. La réputation des mercenaires n’était pas belle, on était loin des longues balades chantées par les bardes sur les chevaliers… mais était-ce la vérité ? Westeros n’avait que peu de compagnies de mercenaires, et même quasiment aucune, de simples petits groupes se faisant passer pour ces derniers, et pourtant est ce qu’il n’y avait pas des pillages, des destructions quand une guerre se déclarait ? Le peuple ne subissait-il pas la loi du plus fort ? Le vainqueur ne devenait-il pas plus riche ? Ne gagnait-il pas en richesse ? Les mercenaires faisaient ça pour l’argent, mais au final à Westeros le résultat était le même… les vainqueurs s’enrichissaient, les perdants s’apprauvissaient et au milieu le peuple subissait, qu’importe le nom qu’on donnait à tout ça : Royaume, Empire, Cité, la Foi… C’était l’une des raisons pour lesquelles j’avais embrassé la religion du Maître de la Lumière, celui-ci ne se basait que sur une seule chose : les actes, et seulement les actes. Ces derniers servaient la lumière ou l’obscurité, c’était aussi simple que cela, il n’y avait pas de demi-mesures ou de faire le mal pour un plus grand bien. J’espérais qu’un jour on ne me verrait que par ça : les actes, et non par rapport à l’image qu’on avait de moi ou des mercenaires. Je réagissais sur le mot “pillage”.

”Je tiens à vous rappeler qu'avant d’être un mercenaire, je suis un orageois, et que ces villages que nous allons traverser, c’est le peuple de l’Orage qui y vit. En aucun cas je n’accepterai qu’on pille les miens, que ce soit de la main de mes mercenaires que ceux de l’armée impériale, donc ne vous inquiétez pas pour ça, il n’y aura aucun problème à ce sujet.”

Je me baissais légèrement comme le protocole l’exigeait, ayant reçu l'autorisation de l’Empereur de pouvoir retourner à mes affaires. ”Merci pour cette entrevue. Je ne sais pas si les Dieux seront avec moi ou avec nous, j’ai toujours l’impression que nous sommes simplement les personnages d’une histoire pour eux. J’espère juste que la suite de celle-ci sera bonne pour pour nous. Je vous souhaite une bonne soirée Empereur.”

Je me baissais une nouvelle fois puis quittais la pièce avec une meilleure impression de l’Empereur, du moins je le considérais maintenant comme un allié pour cette guerre et c’était déjà une bonne chose.

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