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 La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]

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MessageSujet: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyMar 25 Sep - 21:26

La nuit est tombée depuis longtemps et pourtant, je suis incapable de fermer l’oeil. Mon regard s’attarde un instant en direction du lit et de la silhouette d’Alysanne, profondément endormie. Inutile de la rejoindre, je ne ferais que me retourner encore et encore jusqu’à finir par la réveiller. Même si l’idée a quelque chose de tentant, je finis de m’habiller, attrapant une pelisse fourrée et je sors, aussi silencieusement que possible.

J’ai à peine un regard en direction des gardes qui ne manquent pas de circuler dans les couloirs, alors que je circule entre ombre et lumière, mon regard se plissant pour éviter de trébucher alors que je me perds une fois de plus sans vraiment m’en rendre compte. Il faut dire que tout semble bien différent de ce que l’on peut voir en journée et que, surtout, je ne sais pas vraiment où mes pas me mènent. J’ai du mal à organiser mes pensées et je frissonne quand je réalise que je suis dans la cour. Il fait particulièrement froid et je me frotte les bras avant de faire quelques pas dans la neige. Elle a arrêté de tomber il y a plusieurs heures déjà mais cela a suffi à déposer un manteau qui atténue le bruit de mes pas.

Et autant dire que le silence est particulièrement appréciable. Je ferme les yeux un instant, prenant une profonde inspiration alors que, brusquement, mon attention est captée par un bruit à la fois familier et particulièrement déconcertant à cette heure de la nuit. De la musique. Je fronce les sourcils, sans même réaliser que mes pas me guident dans cette direction. Et je finis par traverser la cour pour entrer dans une pièce aux dimensions sommes toutes honorables. C’est là où nous avons pris la plupart de nos repas, lorsqu’il n’y pas nécessité de faire de grandes tablées. Un feu brûle dans l’âtre, réchauffant l’atmosphère, les flammes semblant presque danser au rythme de la vièle qui résonne dans la pièce. Il me faut bien quelques secondes pour détacher mon regard du feu pour me focaliser sur la personne qui en joue.

A ma grande surprise, il s’agit de l’Impératrice. Elle semble totalement concentrée à ce qu’elle fait et ne s’est pas aperçue le moins du monde de ma présence. Ce n’est pas le cas des silhouettes dans la semi-obscurité qui tiennent des torches. A voir leur mine à la lueur des flammes, ils n’ont pas l’air particulièrement avenants. Au contraire même, ils me jettent un regard mauvais mais ne font pas le moindre geste vers moi. Je suppose que, tant que je ne bouge pas, il en va de même pour eux. Je lève une main dans leur direction, comme pour les assurer de ma bonne volonté, avant que mon attention ne soit également captée par le dragon qui somnole près de l’âtre. Autant dire que c’est plus qu’impressionnant et je ne me rends même pas compte que j’effleure une table, faisant par là tomber un gobelet dans un bruit passablement assourdissant.

Je ne me souviens pas avoir été aussi maladroit en vérité. D’autant que l’attention de tout le monde est brusquement rivée sur moi, l’oeil du dragon s’étant même ouvert dans ma direction. Et la musique s’est brusquement arrêtée. Je toussote, passablement mal à l’aise, avant d’inspirer doucement, restant tout de même suffisamment loin pour éviter que les gardes ne froncent davantage les sourcils. « Toutes mes excuses votre Altesse. Je ne voulais pas interrompre un moment… magique. » Je m’incline brièvement dans sa direction avant d’ajouter, d’une fois aussi douce que possible. « Je peux vous laisser si vous le souhaitez. Même si j’adorerais vous écouter encore. » C’est probablement le son le plus reposant que j’ai entendu depuis longtemps. Presque apaisant en vérité.

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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyMer 26 Sep - 20:38



Fort-Darrion, An 1, mois 5, semaine 1




Mon archer courait sur les cordes alors que mes doigts en maintenaient certaines en place. Un accord suivi d'un autre puis d encore d’un autre. Je les enchaînais à la suite, jouant de ce morceau que je connaissais par cœur. C’était la mélodie préférée de mon père,  à la fois joueuse et mélancolique. Lorsqu'il était préoccupé il me demandait de lui jouer. Pour l’apaiser c’était ce qu'il disait à chaque fois. Parfois nous étions tous les deux. D’autres fois ils conviaient certains de ces proches à ce concert improvisé qu'il me demandait. On retrouvait souvent Baal, et lord Velaryon, en plus de ma famille. Et de très rare fois il jouait avec moi, sortant une vieille flute valyrienne de sa poche pour m’accompagner et donner une nouvelle perspective à la musique. J’adorais cela et je savais qu'il le faisait pour me faire plaisir, uniquement pour cela. A l'écouter il se trouvait trop vieux pour jouer et ses doigts étaient fatigués et plus adaptés pour cet art qu’il aimait pourtant tant. Plus régulièrement c’était Mère qui faisait apporter une harpe, qu'elle maîtrisait avec cette grâce qui la caractérisait tant. Elle ressemblait à un ange lorsqu'elle s'y adonnait, s’y oubliait, les longs cheveux blondes encadrant son visage et l’instrument. Visenya aussi était magnifique quand elle jouait même si, je pouvais le reconnaître,  elle n’avait jamais possédé ce talent qui s incarnait en mes parents et en ma personne. Elle jouait bien mais sans sentiment,  sans y perdre son âme... Aegon, c’était pareil. Il aimait écouter la musique mais en jouer... c’était une autre histoire. Quant à Orys il avait suivi l’exemple de notre ainé.

Ebryon s’était rendormi devant l'âtre de la cheminé qui crépitait dans la salle de repas que j’avais investi. Je m’étais réveillée en pleine nuit sans arriver à me rendormir. Sans réveiller Torrhen, je m’étais glissée en dehors de notre lit après une petite heure à essayer de regagner le sommeil. J’avais enfilé sur mes épaules une cape appartenant à mon époux, assez longue et grande pour me couvrir entièrement.  Pieds nus, j’avais quitté notre chambre, Ebryon volant juste au-dessus de moi sans me quitter du regard. La garde s’était divisée en deux, l'une me suivant, moins nombreux, et l'autre restant à son poste. L’un des hommes était parti en amont, et il revenu avec cinq six autres camarades. Baal, Conrad et le capitaine des Dandarrion avaient sans aucun doute donnaient des ordres dans ce sens et ils seront heureux d’apprendre que ni Torrhen ni ma personnes n’avions risqué la moindre chose même si nous n’avions pas été ensembles comme cela aurait dû être le cas. M encadrant, certains ouvraient la voie nous éclairant avec des torches, prêt cependant à les jeter à terre s'il y avait le moindre danger. J errais quelques instants dans les couloirs avant de me rendre un peu par hasard dans cette pièce où un feu régnait constamment, entretenu par des domestiques dont un que je surpris en arrivant avec ma garde et mon dragonneau. Avisant la vièle qui reposait dans un coin de la salle, je m’en étais saisie instinctivement. La musique,  à l’instar de mon père,  m’avait toujours apaisé. Debout devant la cheminé, les yeux fermés je m’étais mise à y jouer. Un morceau, un second, et plein d’autres encore. Je laissais mon âme guider mes mélodies.  


Je sursautais et m’arrêtais immédiatement lorsqu'un son dissonant se fit entendre. J’ouvrais aussitôt les yeux reculant légèrement vers mon dragon qui regardait en direction de l’intrus. Je suivais son regard, mon instrument toujours en main avant de soupirer en reconnaissant d abords le visage puis la voix de l’homme qui venait d’arriver. La main sur leur épée, les soldats étaient prêts à le pourfendre s il approchait plus sans que j'en ai donné l’autorisation. Toute aussi tête couronnée qu’il était, Lyham ne serait pas épargné. Et c’était justement parce qu'il était Roi qu'ils avaient toléré sa présence dans la pièce.  Nul doute qu’ils l’avaient vu bien avant moi. Le riverain, sans doute conscient de cela était resté à distance et même s’il s’adressait à moi désormais il n’avait pas fait le moindre pas en ma direction. J'inclinais doucement la tête pour le saluer et l'autoriser ainsi à me rejoindre Ce n’est rien votre Majesté. Vous m’avez surprise mais vous avez tout aussi le droit que moi de vous trouver ici. Je ne vous contraindrez pas à partir soyez rassuré. Lui dis-je avant de poser ma vièle et l’archer sur la chaise qu’avait rapproché plus tôt le domestique à mon intention. Pour ma part je pris place sur la fourrure d’ours sur laquelle était Ebryon qui s’était redressé.  Je le récupérais dans mon giron avant que l’envie ne vienne le prendre d’attaquer l’homme et caressais doucement son échine jusqu'à ce qu'il s’apaise et ne se remettre en boule sur mes genoux,  contre ce ventre qui ne cessait de grossir à mon grand désarroi et au plus grand plaisir de Yesaminda qui était de son côté rassurée par cela. Ce serait un honneur de jouer pour vous mon ami. Que voulez-vous entendre? Lui demandais-je doucement.  








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Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
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Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante
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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptySam 20 Oct - 18:27

La jeune femme m’a toujours intrigué et ce, depuis notre première rencontre. Elle n’était clairement pas prédestinée au rôle qui lui est échu et, quand je la vois en train de jouer, cela ne fait que me confirmer qu’elle aurait été une artiste brillante, une musicienne, mais pas une guerrière. Et pourtant, les méandres de la vie l’ont menée jusqu’à combattre sur le champ de bataille, avec sa dragonne, sans ciller, sans faire preuve de la moindre hésitation.

Mon regard s’attarde un instant sur le dragon qui m’a bien évidemment repéré mais qui, pour le moment, n’a aucun geste à mon attention. Je le sais bien. Si je ne bouge pas tant que je n’y suis pas invité par son humaine, elle en fera de même. Je ne connais guère ces créatures mais mon instinct est suffisamment bon pour voir à quel point elle veille avec attention sur Rhaenys. Ce qui est rassurant, autant se le dire tout de suite. Si les gardes peuvent donner du fil à retordre, ils pourraient toujours être vaincus, d’une façon ou d’une autre, ne serait-ce qu’en étant plus nombreux. Mais le dragon a quelque chose de particulièrement dissuasif, ne serait-ce que dans son regard qui ne quitte pas le mien, quand bien même il est loin d’être aussi grand que celle que chevauche Rhaenys. Il est presque hypnotique à dire vrai et j’ai un temps de latence avant de réaliser qu’il y a d’autres personnes dans la pièce qui ont capté ma présence. Je ne cherchais pas spécialement à me cacher, fort heureusement pour moi, mais à être discret, avec un succès relatif, pour ne pas dire un échec cuisant.

Pour autant, l’Impératrice ne semble pas s’en offusquer, même si je peux me targuer d’avoir bénéficié de l’effet de surprise la concernant. J’ai tout de même un franc sourire à son attention quand elle me répond, non sans continuer de sentir le poids du regard des gardes peser sur moi. Le moindre faux pas sera puni chèrement, on ne va pas se leurrer. Mais c’est une bonne chose. Je fais quelques pas dans sa direction, non sans souffler, d’un ton un peu rêveur. « Je n’arrivais pas à dormir. Et je ne voulais pas déranger mon épouse. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas vraiment à tomber sur pareil spectacle. » Je la désigne d’un mouvement de la main, englobant également son instrument mais aussi son dragon. « Il est splendide. Et impressionnant. Encore plus d’aussi près. Dois-je… lui présenter mon respect ou quelque chose dans le même acabit ? Est-ce qu’il y a d’autres règles à suivre que ne pas être une menace pour vous? » Je ne peux pourtant pas m’empêcher de sourire quand je vois le museau du dragon effleurer son ventre arrondi et je souffle, sans même m’en rendre compte. « La grossesse vous va particulièrement bien Majesté. Si je puis me permettre. » Et, j’ai un haussement de sourcils surpris quand elle me propose de jouer pour moi. Voilà qui est une faveur, à n’en pas douter. « Ce qui vous plaira. Mais si c’est calme et apaisant, j’avoue que ne dirais pas non. » Je désigne le sol, à quelques mètres d’elle à peine et j’ajoute, d’un ton tranquille. « Est-ce que je peux m’assoir ? » Voilà qui ne serait pas vraiment protocolaire mais, en cet instant, il n’y a rien qui semble vraiment l’être en vérité. Comme un instant volé au temps.

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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyMer 5 Déc - 22:10



Fort-Darrion, An 1, mois 5, semaine 1




J’invite la Majesté en face de moi à me rejoindre. Le sommeil semblait l’avoir quitté tout comme moi, ce qu’il me confirmait d’ailleurs très rapidement. A mon instar, ne voulant pas réveiller la personne partageant sa couche, il s’était décidé à se lever et arpenter le château pas si vide ni silencieux qu’on aurait pu le croire à une heure aussi tardive… Ou matinale selon le point de vue. Dans les cuisines, on devait déjà s’affairer à préparer les différents repas qui seront pris en ces lieux et aux abords du château. D’autres domestiques devaient surement aller chercher de l’eau destinait aux toilettes de tous ses nobles qui dormaient en cet instant, loin de s’imaginer le labeur que cela pouvait être. Etant plusieurs parties en « expédition » comme les appeler ma Père, avec Meraxès, je savais combien il était difficile de trouver à manger, ou un point d’eau ou se laver, un point d’eau froid, et bien moins agréable que la chaleur conservait dans un grand baquet. J’avais appris à les apprécier à leur juste valeur. Tout comme ces commodités dont je pouvais jouir entre plusieurs murs ou sous une tente d’ailleurs. J’appréciais et je savais me contenter de peu… Mais je ne rechignais pas au confort pour autant. Spectacle, je ne suis pas certaine, mais je suis ravie que cela vous ai plu Je n’avais pas joué pour lui, mais ma musique semblait lui avoir malgré tout parlé. Au fond je n’avais joué pour personne, pas même pour moi. J’avais laissé mes doigts glisser sur les cordes sans réfléchir, comme avant que la guerre ne frappe à ma porte.

Je ris doucement à ses paroles, un léger sourire aux lèvres, alors que mes mains caressaient toujours l’échine d’Ebryon. S’il s’était lové sur mes genoux, je savais qu’il ne dormirait pas, pas alors qu’un homme se trouvait aussi prêt de nous. Il ne le faisait déjà pas en compagnie de Torrhen alors en compagnie d’un inconnu… si sa posture était docile, il restait sur ses gardes prêts à mordre ou à brûler… Ou les deux à fois d’ailleurs. Il est tout petit… Il dépassera d’ici quelques années Meraxès. N’essayez pas de le toucher, ou de vous approcher de trop prêt. C’est un Dragon, sauvage et indomptable. Il ne vous connait guère et prendrait cela comme une attaque. Il ne peut pas vous blesser mortellement, mais il vous blessera malgré tout.  lui dis-je doucement mais le plus sérieusement du monde. Ebryon était un danger pour lui, il était important qu’il en soit conscient et qu’il ne pense jamais à lui comme à un animal domestique. Ce n’était ni un chat ni un chien. Et, même s’il ne pouvait guère en voir beaucoup, ma peau était marquée à de nombreux endroits dans des morsures et des griffures de Dragon. Meraxès avait énormément de caractère et, en comparaison, Ebryon était bien plus docile.

Je soupirais et secouais la tête négativement Je suis affreuse et énorme… Mais je vous remercie malgré tout d’essayer de me convaincre du contraire.  lui répondis-je sincèrement. Ils s’étaient tous passé le mot. A croire que Yesaminda leur avait tous indiqué de me dire cela alors que ce n’était pas vrai. J’étais empotée, disgracieuse, et… très très grosse. Les choses les plus courantes et les plus facile devenaient de vraie épreuve. Je ne pouvais plus manier mon épée correctement, ni même monter à cheval, ou sur le dos de ma sœur. Voler me manquait. Affreusement. Je n’étais pas faite pour passer plus de temps les pieds sur terre que la tête dans le ciel. Il me tardait de pouvoir de nouveau quitter la terre ferme et gagner les nuages. Je fis un signe positif à l’homme Je vous en prie. Prenez place. Vous pouvez vous asseoir sur la chaise si vous le désirez.  lu dis-je en indiquant celle non loin sur laquelle j’avais posé mon instrument que je récupérais. J’étais une « originale », à aimer m’asseoir par terre plutôt que sur un siège. Je n’en attendais pas autant de Lyham. Sans doute devait-il penser que j’avais des allures de sauvageonnes ? Allez savoir. Peu importait… Non peu m’importait. Je n’avais jamais agis dans le but de plaire aux autres. Calme et apaisant ? Hmm   Je réfléchie un instant, mon archer levé, puis une fois que j’eus trouvé, je replaçais l’instrument sur mon épaule, contre mon cou, après avoir chassé mes cheveux. Je pris une inspiration puis je commençais à jouer.



Mon archer glissait doucement sur les cordes que je pinçais. Mes doigts savaient ou se placer même si cela faisait bien longtemps que je n’avais pas joué cet air. C’était le préféré de Baâl. Je l’avais compris en le voyant, lorsque je jouais, tapotais la mesure sur sa cuisse, le plus distraitement du monde, le regard légèrement perdu dans le vague. Son langage non verbal était bien plus parlant que ce qu’il aurait pu dire. Je me stoppais une seconde, avant de reprendre cette sonate, plus vivement, plus joyeusement. J’aimais ce changement de rythme, cette surprise qu’on pouvait avoir en l’écoutant. Les parties étaient différentes, mais elles s’accordaient finalement tous ensembles, formant un très bel ensemble. D’abord lentement, puis plus vigoureuse... Je fis trainer ma dernière note, avant de m’immobiliser quelques secondes…. Avant de reprendre sur un air totalement différent, plus vif. Ses notes avaient été composées sur demande de mon Père qui avait été très exigeant. Je me rappelais encore tous ses artistes qui avaient envahi le château de nombreux mois. Certains étaient repartis dans un triste état, secoué par mon Dragon de Père qui savait particulièrement ce qu’il voulait… Et ce qu’il ne voulait pas. Il avait voulu quelque chose de parfait à son oreille, quelque chose qu’il avait voulu à l’image qu’il avait de moi. Cette musique n’était pas comme toutes les autres. Elle se jouait sur un rythme pétillant, épuisant  aussi, brutal parfois. On pensait l’arrêter, mais finalement elle revenait plus vivace que jamais, ne lâchant rien, continuant encore et encore. J’adorais cet air, et la dextérité qu’il exigeait. J’avais mis des années à le maitriser totalement. J’y avais passé des journées et des soirées, casant les oreilles de tous ceux qui pouvait entendre mon violon résonnait contre les murs du château de Peyredragon. Combien de fois Visenya était venue m’arracher mon instrument pour dormir tranquillement ? Combien de fois avait-elle d’ailleurs envoyé Orys ou Aegon me distraire en ayant assez de m’entendre répéter pendant des heures et des heures la même dizaine de notes ? La pauvre, elle qui avait une chambre non loin de la mienne, elle en avait eu plus d’une fois les oreilles qui saignaient. Ce souvenir me fit sourire alors que je jouais les dernières notes, le haut de mon corps bougeant au rythme de la musique, mes yeux fermaient pour que rien ne puisse me perturber. Puis je m’arrêtais, gardant mon archer en l’air quelques secondes avant de le reposer, épuisée par cet exercice difficile. J’essuyais les quelques perles d’eau qui s’étaient formées sur mon front avant de boire une gorgée du verre d’eau posé non loin de moi.










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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyJeu 13 Déc - 12:33

Difficile de ne pas être captivé par la musique et par l’ambiance qui se dégage du tableau que j’ai sous les yeux. Je me sais privilégié de pouvoir assister à un pareil moment et pour rien ne monde je ne voudrais briser cette atmosphère si atypique. Alors je garde le silence aussi longtemps que possible, ayant de ne pas trop me faire remarquer. En vain bien évidemment, les gardes et le dragon étant aux aguets pour repérer tout intrus. Mais je me contente de sourire, n’ayant pas vraiment cherché à me dissimuler par ailleurs et je souffle à ses propos, d’un ton tranquille. « Disons qu’il semblerait qu’il n’y ait plus guère le temps pour ce genre de parenthèse. Alors elles en sont autrement plus appréciables. » Et la musique m’a toujours touché, d’aussi loin que je me souvienne.

Je continue de jeter des regards aussi prudents que curieux en direction du jeune dragon, mon sourire se faisant amusé quand elle reprend la parole. « Loin de moi l’idée de le toucher, je ne suis pas inconscient. Et j’ai eu mon content de blessures pour toute une vie ou peu s’en faut. » Même si nous savons pertinemment que la guerre est loin d’être terminée et que des blessures, il y en aura d’autres à l’avenir. « S’il n’est pas domptable… quel est votre lien avec lui ? Comme une mère et son enfant ? Enfin, la question est peut-être un peu trop indiscrète. Si c’est le cas, j’en suis désolé. » Mais je peux comprendre la fascination qu’exercent ces créatures sur bien des gens, surtout à le voir d’aussi près. Je me demande vaguement combien ont eu la même chance que moi avant de reporter mon attention sur la jeune femme.

Et je ne peux m’empêcher de tousser un rire à sa réaction. « Ma femme le répétait souvent lors de sa dernière grossesse. Cela n’empêche pas le fait que porter un enfant vous rend… lumineuse ? Comme s’il irradiait quelque chose d’unique à vous regarder. Et puis, c’est l’avenir que vous avez en vous, alors forcément, on ne peut que vous complimenter. » A son geste pour m’installer non loin d’elle, je l’imite et m’assoit en tailleur à même le sol, sans vraiment me préoccuper des convenances Je n’aime guère l’idée de la surplomber, d’autant que cela pourrait déplaire à son dragon, d’une façon ou d’une autre. Et je hoche la tête quand elle me confirme mes propos. « Calme et apaisant oui. Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, j’en ai grandement besoin. »

Je ferme alors les yeux, inspirant longuement alors qu’elle recommence à jouer, me laissant emporter par un instant de calme, de quiétude, bien loin de toutes les préoccupations qui nous assaillent à chaque moment ou presque. Je ne saurais dire à quel point je me sens chanceux en cet instant, de pouvoir mettre tout cela de côté juste pour écouter un peu de musique. Et je rouvre les yeux, un peu surpris par le changement de rythme, fasciné par la façon dont la jeune femme se laisse emporter par la musique. Quand elle finit par s’arrêter, je garde le silence, les yeux un peu écarquillés, incapable de trouver les mots, d’oser dire quoi que ce soit après ce que j’ai pu entendre. Mais je finis par souffler, un peu incrédule. « Et bien, c’était quelque chose votre Altesse. Je ne pensais pas entendre quelque chose d’aussi beau avant bien longtemps. Merci. Vraiment. » Je dois lui laisser se reprendre un peu, visiblement, l’exercice l’a passablement fatiguée. Si je n’étais pas aussi fasciné, j’aurais probablement eu mauvaise conscience de lui avoir demandé de jouer.

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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyMar 15 Jan - 20:59



Fort-Darrion, An 1, mois 5, semaine 1




J’inclinais la tête de manière affirmative aux mots de Lyham  Mais cela changera. Soufflais-je autant pour moi que pour lui. Oui cela allait change. Je voulais que ce château soit empli de rire de chants de jeux de légèreté. Je voulais en faire non seulement notre quartier opérationnel et gestionnaire mais aussi un havre de paix, un foyer réconfortant et rassurant. Cette demeure se réchauffe chaque jour un peu plus et il est aussi de notre devoir de chasser l’hiver de ses murs... J’espère vous voir vous y attarder avec votre plus jeune fille. Il manque cruellement des rires d’enfants dans ces couloirs Ajoutais avec malice mais sérieux. Bientôt mes enfants verront le jour et je voulais que les choses vivent ici.  Et rien de tel que le bruit incessant des têtes blondes... ou rousses ou brunes qu’importe. Ebryon intrigue l’homme mais prudent et intelligent, il ne fait rien pour l’offenser. Le dragonneau grandissait de jour en jour. D’ici quelques mois sa taille dépasserait celle d'un chat. Dans moins d’une année,  il sera plus grand que les chiens les plus robustes du coin. Et dans quelques années il dépassera aussi Meraxes. Cela ne faisait aucun doute. Je ne peux malheureusement pas en dire autant. Meraxes était... féroce et même si les années l'ont adoucie elle reste toujours aussi têtue... Ebryon sera de la même trempe. Et au fond cela ne me dérangeait pas vraiment. Ma peau était marquée par eux... mais je préférais cela aux blessures de guerre que je ne manquerais pas non plus d’avoir refusant de rester en retrait alors que mes hommes signaient. J’étais protégée mais Orys, Torrhen et Lyham étaient la preuve que cela ne suffisait pas pour être épargné. Je chassais ces pensées quand le roi m interrogea sur mon lien avec les dragons. C'est difficile à définir dans la langue commune des hommes. Il n y a pas vraiment de terme équivalent au valyrien. Je les appelle souvent mon frère et ma sœur même si nous sommes plus. Nos sangs s’appellent, se reconnaissent, se complètent. Je suis leur protectrice et ils sont mes gardiens. Nous apprenons les uns des autres, nous nous apportons constamment quelque chose... ils sont une extension de moi et je suis une extension d’eux... comment dire cela? Comme je vous le disais c’est difficile à décrire.  Pour le dire plus simplement, nous sommes une même unité,  une même âme incarnée dans des corps différents C'était pour cela que rester les pieds sur terre s’avérait si difficile pour moi. J’avais besoin de voler de m’échapper d’être libre de ces attaches terrestres. Si je n'avais pas été empoisonnée j’aurais pu continuer à voler comme avant. Maudit Hoare et leur fourberie. Heureusement dans ce malheur mes enfants allaient bien. Yesaminda en avait la certitude alors je l'avais aussi.

L’homme rit doucement un peu à mes dépends mais je ne m'en offusque pas. Kora le faisait tout comme Torrhen, Argella,  Orys,  Baal.... tous. Ceux qui m’entouraient en fait quand je leur disais que j’étais énorme. J’en avais l’habitude même si franchement je ne voyais pas ce que mon corps pouvait avoir de beau ou en quoi je pouvais être rayonnante. Si vous le dites Lui répondis-je évasivement. Je ne serais jamais d’accord sur ce point alors....

Le Roi décide de laisser de côté la chaise et de s’asseoir à mon image, sur le sol recouvert de fourrure, face au feu mais gardant une distance entre lui et moi. Prudent et intelligent.  Ebryon aurait été sur ces gardes tout comme les gardes d’ailleurs. En cet instant nous n’étions pas conventionnel et cela me plaisait, me prouvait que je pouvais compter parmi mes amis l’homme et qu'il ne voyait pas que l’impératrice mais qui j’étais au-delà de ce rôle.  Et C’est pour cela que jouer pour lui me fait plaisir. J’entame un morceau d’abord calme comme il me l’a demandé avant d’entamer cet air composé à la demande de mon père.  Cela fait longtemps que je ne l'ai pas fait et cet exercice est difficile, difficile mais agréable. Je repose mon archer et mon vièle, essoufflée et Ebryon en profite pour réclamer une caresse. Je relève les yeux vers Lyham lorsqu’il parle et rit doucement. Je vous remercie même si je manque d’exercice. Cela faisait longtemps, trop longtemps que je n’avais pas joué cet air. Ce n’était pas parfait et que j'ai manqué quelques notes, ce qui aurait fait froncer les sourcils mon père, je suis contente que cela vous ai plu.

 








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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyLun 4 Fév - 12:53

Je hoche la tête en parfait miroir, laissant filer un silence songeur à ses propos. « J’aimerais que cela change oui. Que nous puissions de nouveau penser à autre chose qu’à la guerre, même si je vous avoue que je crois avoir oublié comment on fait. Si tant est que je l’ai su un jour. » Elle doit le savoir, après tout, je gage que son époux doit être plus ou moins dans la même situation que moi. Et pourtant, j’aimerais vraiment découvrir comment pourrait être ce Fort-Darion qu’elle ne doit pas manquer d’imaginer en cet instant. « C’est notre devoir à tous oui. Que ce soit entre ces murs ou ailleurs. J’aimerais rester plus longtemps, pour que Charissa connaisse cet endroit qui sera important pour elle, pour son avenir. Mais nous ne pourrons guère tarder. Je me répugne à laisser Bran trop longtemps seul loin de nous. La dernière fois n’a pas été une expérience… plaisante. Pour personne. » Je fronce légèrement les sourcils à ce souvenir avant de reprendre, d’une vois plus douce. « Je tiens à assister à la naissance dans tous les cas. Je ne manquerais ça pour rien au monde. »

Et j’observe le jeune dragon avec attention. Pour avoir déjà vu le modèle au-dessus, je sais que je dois faire preuve de défiance, de révérence, de respect et j’en passe. Et j’ai toujours cette angoisse qui refait surface à m’en approcher d’aussi près. Pourtant, je sais que je ne crains rien tant que je ne fais rien de stupide. Et loin de moi cette idée. « Ils ne vous ménagent pas on dirait. Mais cela reste… impressionnant. » Et elle répond à mes questions, alors que je me fais probablement un peu trop curieux. Mais ce n’est pas tous les jours qu’on peut interroger la mère de dragons à leur propos. Je laisse filer un silence songeur à ses explications. « Une partie de vous. C’est un lien unique en effet, que je me garderais bien d’essayer de comprendre. Mais ça se voit. Que tout cela va bien au-delà d’une simple relation entre deux êtres vivants. Vous pouvez ressentir ce qu’ils ressentent ? Et inversement ? »

Je continue de suivre les mouvements du dragon des yeux, non sans me rappeler de l’état de mon épouse lors de sa dernière grossesse. Et j’ai un sourire amusé à sa réponse, me contentant de hausser les épaules. « Faites-nous un peu confiance. Nous ne sommes pas totalement aveugles. Pas tout le temps en tout cas. » Même s’il est évident qu’elle ne sera jamais convaincue. Pourtant, lorsque je m’assois à même le sol pour l’écouter jouer, j’en oublie un instant tout ce qui me tracasse. Et même son état à dire vrai. Je ne me demande pas si cela pourrait lui porter préjudice de jouer avec autant de passion, tout occupé que je suis à l’écouter. Je suis presque déçu quand la mélodie se termine mais je ne peux m’empêcher de la complimenter. Avant de reprendre, souriant à ses propos. « Je serais bien l’une des dernières personnes capable de vous réprimander sur les notes manquées Altesse, n’ayez aucune inquiétude à ce sujet. Mais je peux froncer les sourcils si cela peut vous faire plaisir. Vous devriez prendre le temps de vous exercer un peu plus souvent. Je gage que cela vous manque un peu non ? » Comme tout ce qui peut ressembler à une vie sans que la guerre ne soit au centre de nos préoccupations.

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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyDim 10 Mar - 18:02



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Je hochais la tête aux propos de Lyham. Je comprenais son envie de rentrer chez lui. Même si désormais ma demeure était ici, Peyredragon, son château, ses couloirs, son île, des falaises, ses mers, des terres, ses paysages… Tout cela me manquait, énormément. Mais je savais qu’une fois que nos enfants seront nés, je me sentirai encore un peu plus chez moi ici. Un foyer est là où se trouve notre famille après tout. Ce sera un honneur pour nous de vous garder ici jusqu’à ce moment là lui répondis-je sincèrement. Je ne connaissais pas l’homme autant que je connaissais Argella par exemple, mais j’avais quand même de l’affection et du respect pour lui.

Je ris doucement quand il affirma que les dragons ne me ménageaient pas. Ce n’était pas peu dire mais j’en attendais pas moins d’eux. Meraxès et Ebryon sont des êtres exceptionnels et uniques. Ils avaient leurs propres caractères et personnalités. Un dragon docile et domestique… Ce serait contre nature. Ce serait… Monstrueux même. Je ne réfléchissais pas à la réponse à donner à sa question. Pas exactement. Je sais ce qu’ils ressentent en les voyant, en les entendant. Et de leur côté, la magie du sang est plus importante que dans mes veines. Ils le ressentent je suppose lorsque je suis contrariée, ou que quelque chose ne va pas. lui dis-je avant d’ajouter Mais c’est aussi le cas entre Orys et moi, et c’était le cas avec ma fratrie. Nous sommes liés les uns aux autres. Il en a toujours été ainsi. finis-je en haussant les épaules. Mon Valonqar était, est et restera la personne me comprenant le mieux et inversement. Mon père avait tout fait pour que ces enfants puissent partager un lien aussi forts entre eux.


Je ne répondais rien d’autre qu’un hochement de tête quand il me demandait de leur faire confiance. Je ne serai jamais convaincue, mais s’ils le pensaient alors qu’y pouvais-je ? Rien. Et cela les regardait de toute façon.

Assis face à moi, il m’écouta jouer deux morceaux. Ils n’étaient pas parfaits. J’avais perdu l’habitude de de faire glisser mon archer sur mon instrument de musique. Et cela m’avait manqué, énormément. Avant, il ne se serait pas passé une seule journée sans que je ne joue, ne serait-ce que quelques minutes. Ni même sans que je passe plusieurs heures à dessiner. Mais les choses avaient changé à cause de Hoare et si beaucoup de malheur en avait découlé, j’avais fini par trouver des onces de bonheur. J’avais fait bon grès mal grès et si j’étais certaine qu’Aegon, Visenya et même encore mes parents n’auraient pas approuvé mon choix d’épouser Torrhen, ils auraient compris, et seraient fiers du chemin que j’avais parcouru. J’avais essayé de me montrer digne d’eux, même si j’avais dû parfois m’oublier par moment. Tout cela, tout ce que je faisais, c’était pour eux, mais aussi pour l’avenir de tous et celles de mes enfants à venir. Je voulais qu’ils n’aient jamais à connaître tout ce que nous avions connus et que leurs enfances soient à l’image de celle que j’avais eu : insouciante, faites de rires, de joie, de bonheur. Je ne doute pas que vous soyez expert en froncement de sourcils. Après tout, vous avez plusieurs enfants et j’imagine que cela ne peut se faire sans. lui répondis-je en souriant Cela me manque c’est certain… Tout comme le temps de m’exercer. Je serai une bien piètre souveraine si je me souciais plus de jouer que de protéger les miens. Et c’était là le devoir qui m’incombait, tout comme lui désormais. Il n’était seulement un lord, il était souverain. D’ailleurs, si vous me le permettez, j’aimerai vous parler de votre fille… C’était un sujet délicat, mais c’était le moment où jamais de l’évoquer. Je suis désolée mon ami mais.. J’ai quelques doutes à son sujet et son aptitude à gouverner le royaume du Nord


 








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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyJeu 28 Mar - 19:19

Je lui rends un sourire, non sans regarder autour de moi. Je pourrais, à la longue, me sentir bien ici, presque chez moi. Et pourtant, je songe avec nostalgie à Vivesaigues, à mes terres, à ces pierres qui ont vu naître chacun de mes enfants. Il me tarde de rentrer, même si, comme je lui ai dit, je ne manquerais cette naissance pour rien au monde. Par respect pour mes souverains mais, surtout, pour cette affection inattendue que j’ai développé pour tous les deux. « C’est un honneur de pouvoir rester auprès de vous. Et d’apprendre à mieux vous connaître. » Ces liens sont tout aussi importants que le reste, si ce n’est plus. Pour construire notre avenir à tous sur de bonnes bases.

Elle me parle des dragons et je l’écoute avec une attention non feinte, jetant un regard impressionné en direction de la créature à ses côtés. « C’est tellement improbable d’être aussi près de l’un d’entre eux. Et tout ce que vous pouvez en dire. C’est fascinant en vérité. Surtout ce lien qui semble tellement fort. » Je ne connais pas vraiment Orys, ne l’ayant croisé qu’à de rares occasions mais l’imaginer avec un dragon est tout aussi impressionnant. Mais voilà qu’elle se met à jouer pour moi. Et j’avoue, le moment a quelque chose de tout aussi magique que lorsqu’elle parle de ses dragons. J’en oublie presque tout ce qui peut me tracasser, tout ce qui pèse sur mes épaules depuis des mois, si ce n’est des années et j’ai un soupir apaisé quand elle finit de jouer, laissant filer un long silence, le regard perdu dans le vague avant de finir par revenir à la réalité.

Et je ne peux m’empêcher de sourire à ses propos, mon regard fixant un instant les flammes derrière elle avant de souffler, à mi-voix. « J’évite de trop froncer les sourcils en leur présence. Je ne les vois pas suffisamment pour cela. Je n’ai jamais passé autant de temps avec ma dernière que depuis que je suis ici en réalité. Et j’avoue laisser lâchement le soin à mon épouse de la gronder si nécessaire. J’ai envie qu’elle garde une belle image de moi… au cas où. » Et je reporte mon attention sur elle avant de reprendre, toujours sur le même ton. « Peut-être qu’un jour, vous aurez de nouveau le temps de vous exercer, que le temps nous laissera enfin un peu répit. Vos enfants aimeront vous entendre jouer, j’en suis certain. » Quand elle évoque Eléanor, j’ai un temps de silence, les mâchoires un rien contractées. Avant de soupirer longuement. « Je sais. J’ai les mêmes doutes à son sujet. Peut-être qu’elle était trop jeune pour ce mariage. Pas assez préparée. Peut-être aurions-nous dû attendre quelques mois. Quelques années même. Je ne saurais pas le dire. Mais les choses sont faites. Elle porte l’héritier du Nord et j’ai envie de croire qu’elle sera capable d’être la Reine que ce royaume mérite. Même si je n’ai aucune idée de la façon dont je pourrais l’aider pour cela. » Et j’ai un regard un peu inquiet en direction de Rhaenys, me demandant si elle saura trouver la solution à ce qui semble nous tracasser au moins tous les deux.

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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyDim 5 Mai - 16:25



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J’aime bien Lyham. Je ne le connaissais pas assez pour lui accorder ma confiance mais je l’appréciais bien… Mais si je trouvais sa politesse un peu excessive par moment. Je ne lui en voulais pas pour cela. Après tout j’étais son impératrice et sans doute lui faudrait-il du temps pour arriver à bien distinguer la femme et la fonction. Beaucoup n’y arrivait pas et je ne lui jetais pas la pierre. Il restait un nouvel arrivant dans notre Empire, sympathique, mais nouveau malgré tout. Et si j’étais passée à autre chose, je gardais tout de même en temps l’attitude qu’il avait eu de prime abord à mon égard. Je l’avais comprise par la suite et j’étais passée outre depuis longtemps. Mais j’avais appris cependant à garder tout en mémoire et à faire preuve de méfiance. Je ne pouvais pas m’ouvrir à tout le monde comme je le faisais avant sur Peyredragon. Je devais préserver les miens, et mon peuple. Tant qu’ils auraient besoin de moi, je devais me montrer aussi féroce que ma sœur dont nous parlions d’ailleurs. Je lui répondais sans détour, sans langue de bois. Peu de personnes pouvaient se vanter de s’approcher des dragons, même s’ils étaient en plus en plus nombreux au sein de l’empire. J’étais profondément persuadée que, sans qu’ils n’en aient plus peur – cela était impossible et même moi, il m’arrivait de craindre Meraxès – c’était en apprenant plus sur eux qu’on les respecterait d’autant plus. Je ne gardais pas tous leurs secrets uniquement pour moi. Je m’y refuserai et sans doute mon père ne l’aurait pas apprécié. Mais je préférais partager un peu de mon savoir et gagner des personnes dévouées à ma sœur, à mon frère, que le contraire. S’ils étaient nos protecteurs, eux aussi avaient besoin d’en avoir et j’étais assez réalise pour savoir que je ne suffisais pas. Nous partageons un lien unique. Beaucoup pense que cela ne sont que des mots, mais dans mon sang coule une magie dragonne ancienne. Je ne suis pas la seule dans cette situation. Orys, Daena, pour ne citer qu’eux partagent également cette spécificité. Mais chez moi, il est plus fort. Ils me reconnaissent comme l’une d’entre eux. Et je me considère depuis toujours ainsi également. lui dis-je tout en caressant Ebryon qui s’enroulait autour de ma main comme un chat aurait pu le faire. C’est une privilège d’avoir grandit avec eux et de faire partie de leur famille. Il n’y a pas plus fidèle que les dragons. Ils donneraient ma vie pour moi et j’en ferai d’ailleurs de même.

Prenant mon violon, je joue deux morceaux au roi, l’un d’abord calme, puis un second plus énergique, plus fatiguant aussi, moins parfaite surtout. Cela faisait bien trop longtemps que je ne m’étais plus exercée et cela me manquait souvent. Mais j’avais des obligations et jouer n’en faisait pas parti. Il me fallait consacrer du temps à la guerre, à mon peuple, à son avenir qu’à ma Vièle. Parfois, Yesaminda venait me trouver avec sa sienne et nous jouions ensembles. Il lui arrivait de convier aussi Daena avec sa harpe et alors mes quartiers se transformaient en salle de musique. Nous rions souvent. Et cela me faisait un bien fou, bien que le rappel de mes obligations n’en étaient que plus brutales. Je n’étais pas faite pour cela, pour porter une couronne, pour gouverner. Mais je le devais. Je leur devais à tous, ainsi qu’à ma famille désormais disparue. C’est ce qu’aurait voulu mon Père, j’en étais certaine. Tout comme Aegon et Visenya. Je me devais de suivre leur pas et d’essayer de les égaler même si je n’en serais jamais capable.

Je me confias au roi et en faisait de même. Je l’écoutais avec attention et ne pu que compatir à ses premiers mots. Je comprends et je le regrette sincèrement. Un père devrait pouvoir être présent pour ses enfants mais je ne suis pas assez insouciante pour ne pas savoir la chance que j’ai eu d’avoir des parents très présents. Je chéri encore tous ses moments passés avec lui… Qu’ils soient joyeux ou non. Même s’il a toujours été plus souple avec moi qu’avec Aegon ou Visenya, il m’a plus d’une fois puni… Je ne l’en ai pas moins aimé pour autant. lui soufflais-je à mon tour. Il en est de même pour vos enfants. Ils ont besoin de limites. Et ce n’est pas les aider que de laisser votre épouse porter seule cette responsabilité et ce fardeau. Libre à lui de m’écouter ou non. Après tout, je n’étais pas encore mère alors que l’était depuis bien longtemps maintenant. Sa fille aînée avait d’ailleurs épousée Jon et je ne pus m’empêcher de lui parler de cette dernière après lui avoir assuré que si j’adorerai apprendre à sa plus jeune fille à jouer avec moi, insistant sur le avec. Je pris le temps de réfléchir à ses mots avant de lui répondre Elle n’est pas trop jeune. Mais elle n’était pas prête cela ne fait pas de doute. Je ne vous mentirai pas Lyham. Si elle devient un problème, un poids pour Jon, je ne saurais l’accepter. Vous le savez aussi bien que moi, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un dirigeant affaiblie, manipulable. Si elle le désire sincèrement, elle sera capable d’être la Reine que mérite le Nord. Mais elle ne pourra y arriver seule et Jon ne peut assumer cela seul. Pour ne rien vous cacher, je lui ai d’ailleurs indiqué que je m’occuperai personnellement de lui apprendre à se comporter en Reine lorsqu’elle sera en état de voyager après avoir mis au monde leur enfant. Cela était un sujet délicat mais je savais que l’homme était capable d’entendre et d’écouter. Et il devait savoir que ce n’était aucunement de la méchanceté qui m’animait. Je pensais à ma famille oui, mais aussi à l’avenir de l’empire. Surtout à son avenir.


 








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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyLun 27 Mai - 22:37

J’avoue, j’ai encore du mal à me situer vis-à-vis de la jeune femme. Si j’arrive sans problème à distinguer l’homme de l’Empereur avec Torrhen, c’est plus délicat pour elle. Parce qu’elle est bien trop différente des femmes que j’ai pu côtoyer jusqu’à présent, bien plus atypique et qu’il y a quelque chose chez elle qui force l’admiration. Et qui m’a fait ployer le genou, ne nous leurrons pas. Mais si j’arrive à voir en son époux un compagnon d’armes, je ne saurais comment je pourrais qualifier la femme que j’ai sous les yeux. Pleine de surprises, c’est une certitude. Mais ce n’est probablement pas suffisant. Et je me sens probablement plus emprunté que je ne pourrais l’être face à une femme que je ne connais pas beaucoup mais qui, paradoxalement, a su voir plus de choses en moi qu’Harren en plusieurs décennies à son service.

En tout cas, ce qu’elle me raconte sur les dragons et son lien avec eux a quelque chose de véritablement fascinant. Je la regarde, je l’écoute et je laisse filer un rire silencieux avant de souffler, d’une voix douce. « J’ai l’impression d’être un enfant à qui l’on raconte une des histoires des premiers hommes. Quelque chose de tellement extraordinaire que cela ne peut être réel. En effet, ce ne sont que des mots pour ceux qui ne pourront jamais connaître ce que cela veut vraiment dire. Pour autant, je crois comprendre que c’est un lien bien plus fort que ce que l’on pourrait imaginer. Qu’ils sont une partie de vous, comme vous êtes une partie d’eux. Vous avez de la chance, de vivre quelque chose d’aussi fort. »

Et je me laisse un peu porter par sa musique. Je sais que je vis un moment privilégié que je ne chercherais en rien à interrompre. Et j’en deviens presque nostalgique, à imaginer ce monde sans conflits, sans que nous ayons sans cesse à nous inquiéter pour la survie de ceux qui nous sont chers. Quelque chose qu’au fond, je n’ai jamais connu. Je l’écoute alors me parler de son part et je hoche la tête. « C’était difficile pour moi. De m’imposer en étant si souvent absent. J’avoue avoir laisser à Alysanne plus que sa part du fardeau dans l’éducation de nos enfants. Elle a fait ce qu’elle pouvait, entre la gestion du château et tout le reste. Et je ne parle pas d’attendre ce moment où un coursier viendrait lui dire qu’il m’est arrivé quelque chose. » Mon regard se perd un instant dans le vide alors que je fronce les sourcils, mais je reprends, d’un ton plus léger. « Mais il ne tient qu’à moi de l’épauler. Ce n’est pas trop tard en effet. Et je gage que je pourrais l’aider d’avantage maintenant que je sais que mes enfants ne me tiendront pas rigueur si je ne suis pas toujours le gentil de l’histoire. »

Je l’écoute avec attention alors qu’elle continue de me parler de mon aînée, sentant mes mâchoires se contracter quelque peu. Et je finis par souffler, d’un ton contrit, comme si la confidence était bien plus difficile que je ne l’aurais cru. « Eléanor m’a… déçu. Je ne devrais pas dire cela, j’en suis bien conscient. Et je l’aime malgré tout autant qu’un père peut aimer son enfant. Mais elle a fait preuve d’une naïveté, d’un manque de retenue et d’une attitude que je n’aurais pas cru possibles. Même pour une simple fille d’un noble du Conflans. » J’ai un temps de silence, réalisant que, pour la première fois, je prononce enfin les mots qui me pèsent sur la conscience depuis que ma fille est partie pour le Nord. « J’ai été incapable de lui dire, de trouver les mots. J’ai essayé de la raisonner, de lui rappeler quel allait être son rôle une fois Reine mais j’ai eu le sentiment de parler dans le vide. Et j’aimerais m’offusquer de ce que vous me dites, en prendre ombrage et vous dire de ne pas parler d’elle ainsi… pourtant... » Je hausse les épaules, mon regard se perdant dans la contemplation des flammes. « Je pense pourtant qu’elle peut être cette Reine pour le Nord. Que ce soit grâce à vos conseils ou parce qu’elle finira par comprendre ce que le peuple attend d’elle. Ce que son Roi attend d’elle. » C’est délicat de lui dire tout ça, mais je sais qu’elle ne l’utilisera pas contre moi. Si j’ai du mal à savoir comment me comporter avec Rhaenys, je sais par contre que je peux lui faire confiance, sans hésiter.

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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyMer 31 Juil - 23:16



Fort-Darrion, An 1, mois 5, semaine 1




Je ris aux paroles de Lyham. Je devais bien l’admettre, les dragons pouvaient apparaître comme étant sorti tout droit, non pas de livre de conte mais de monstres. Ils n’étaient pas doux. Ils n’étaient pas domestiqués. Ils n’étaient pas des animaux dociles. Non. Ils sont des forces de la nature, terribles, violentes, dangereuses… Fidèles et majestueuses. C’était un honneur d’appartenir  ne serait-ce qu’un peu à leur espèce, de pouvoir les cotoyer, et partager tant avec eux. Ils faisaient partis de ma famille, et je leur appartenais en retour. Mais cela n’était pas sans risque, ni pour eux, ni pour moi. Nous étions dévoués l’un à l’autre. C’était une chance comme il venait de le dire, mais parfois un fardeau que nous devions porté. Nous nous devions de nous préserver mutuellement, et nos vies étaient liées… Bien plus la même que la leur d’ailleurs. Sans moi ils pourraient survivre c’était indéniable. Mais leur vie ne serait plus la même. Ils seraient traqués, on essayerait de les tuer coûte que coûte. Tout serait bien plus violent pour eux. Et pour les hommes aussi car ils seraient des proies à abattre, manger, brûler.

Je ne peux m’empêcher de parler de son aînée au Tully. Cela pose un problème à Jon et donc au Nord, et par extension à l’Empire. Pire encore, cela me posait un problème car le nordien fait désormais parti de ma famille et son bonheur me tenait donc à cœur. Je n’étais pas femme à mentir, ni même à cacher les choses. Je considérais Lyham comme un ami et je me devais de lui parler franchement, et de ne pas lui cacher les sentiments que m’inspiraient sa fille. Il écoute avec attention avant de me souffler qu’il partageait aussi mon avis. Cela me rassurait. Grandement, même si cela devait être bien lourd pour lui à porter. A mon tour, je prête attention à ce qu’il me dit, et ne brise pas son silence, le laissant finir de m’exposer ce qu’il pensait de toute cette situation. Je vous avoue que cela me rassure quelque part, que ce sentiment soit partagé, même si cela me désole. Je ne peux qu’imaginer ce que vous devez ressentir. J’aimerai ménager votre égo, mais je ne le peux, pas alors que l’avenir du Nord est en jeu. Eleanor n’agit pas comme un femme de son rang devrait le faire. Elle ne se comporte pas en lady, et encore moins en Reine. Je n’ai pas été élevée dans le but de gouverner. J’ai été bercée dans une grande liberté, par la musique, les rires, les arbres à grimper, et le dessin. Je fuyais dès que j’en avais l’occasion les cours de bienséance au grand dam de ma Mère mais sous l’œil amusé et bienveillant de mon Père. je secouais la tête. Non vraiment, je n’étais pas destinée à commander des armées, et à porter une telle couronne. J’ai du apprendre dans l’adversité. J’ai du apprendre dans le sang et dans les larmes. Je ne souhaite cela à personne. Je le regardais désormais droit dans les yeux Et pourtant, même avant de devoir prendre de telles responsabilités, jamais je n’ai embarrassé ma famille, ni même nui à la réputation des miens. Eleanor… Eleanor entache votre nom et celui des Stark. Votre femme n’aurait jamais ainsi. Votre sœur non plus. Je ne sais ce qu’elle prend comme modèle, mais elle se fourvoie. Jon est encore réticent à l’envoyer à Fort Darion mais je pense que cela est plus que nécessaire. Avec votre appui, nous arriverons à le convaincre… Et vous pourriez aussi la convaincre elle. Je  ne serai pas tendre avec elle. Elle va me détester, me maudire. Je me devrais de parfois la briser pour mieux l’éduquer. Mais elle devra en passer par là pour devenir celle que le Nord mérite, et une Reine digne de ce nom... Je laissais quelques secondes de silence avant de lui demander.. Avez-vous assez confiance en moi pour me confier le destin de votre fille ? Avez-vous assez foi en moi pour accepter que je la malmène ? Votre fille ne sera plus la même une fois à mes côtés, car nous ne pouvons nous le permettre. Acceptez-vous que cela arrive?

 








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Rhaenys Braenaryon
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Difficile de ne pas se joindre à la jeune femme quand elle rit. Pour l’avoir vue chevaucher son dragon dans une posture guerrière, autant dire que le contraste est assez saisissant. Et ne fait que me conforter dans l’idée que je suis un privilégié, que ce soit parce que je suis toujours en vie ou parce j’ai l’occasion de me retrouver dans cette pièce, avec elle. Parler avec elle est plus facile que je l’aurais cru, quand bien même il y a et il y aura toujours une forme de distance entre nous. Elle reste mon Impératrice, j’ai ployé le genou devant elle avant de le faire devant Torrhen et le respect que j’ai pour elle ne cesse de grandir à chaque jour qui passe.

Et je me fais curieux alors que nous parlons de dragons, l’interrogeant et notant mentalement toutes ses réponses. Je ne suis pas sûr d’avoir l’occasion d’échanger de la sorte sur un tel sujet avec qui que ce soit d’autre, alors autant en profiter non ? D’autant que le sujet que finit par aborder Rhaenys ne me plait pas vraiment. Enfin, non qu’il me surprenne réellement mais j’avoue que j’aurais préféré que ce soit le cas. Eléanor m’a déçu en adoptant un comportement pour le moins inconvenant et déjà indigne d’une jeune fille de bonne famille. Alors d’une reine, n’en parlons même pas. Mais j’ai tout de même un profond soupir, me pinçant l’arête du nez alors que je l’écoute parler, finissant par laisser filer un silence à ses propos. « Nous sommes d’accord. Elle n’a pas le comportement que je lui connaissais avant. Comme si toute cette histoire lui avait fait oublier tout sens des convenances. Je l’ai reprise assez vertement avant son mariage, me la mettant quelque peu à dos et créant, je le crains, un fossé entre nous deux. Je n’en avais pas envie mais je ne vois pas trop comment arranger les choses. » J’ai un bref soupir avant de reprendre, me faisant plus léger l’espace d’une seconde. « J’aimerais dire qu’il est difficile de vous imaginer en train de fuir les leçons de bienséance mais, à dire vrai, ça expliquerait pourquoi vous y tenez aujourd’hui. »

Je retrouve bien vite mon sérieux, sentant mon coeur se serrer alors que Rhaenys ne fait que confirmer mes pires craintes. Et je secoue la tête, ayant du mal à soutenir son regard alors que je me sens désemparé. « Je ne comprends pas ce qui s’est passé. Et j’aurais de toute façon chercher toutes les excuses du monde, les faits sont là. Elle fait une piètre Reine et jamais, au grand jamais je n’aurais proposé une telle alliance si j’avais su qu’elle se comporterait de la sorte. Je n’ai pas souvent tendance à regretter ce que j’ai fait et j’assume cependant que j’ai commis une erreur. Mais je suis navré que nous en soyons arrivés là. » Et presque soulagé à dire vrai. Que quelqu’un prenne les choses en main et puisse rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard. Je ne sais pas si ce qu’elle propose marchera mais, en vérité, je crains qu’il n’y ait guère d’autre solution. Alors je hoche doucement la tête. « Je ferais tout ce que je peux pour la convaincre une fois que l’enfant sera né et qu’elle sera en état de prendre la route. Quitte à venir moi-même si j’en ai la possibilité. J’espère vraiment qu’il y a ce qu’il faut en elle pour qu’elle soit une véritable Reine ou qu’au moins, elle comprendra quelle place elle doit tenir. »

Et j’ai une ombre de sourire à ses questions avant de me redresser pour me planter une nouvelle fois devant elle, genou replié. « Je vous ai fait confiance avec ma propre vie, mon peuple et l’ensemble de notre continent Altesse. Si je ne vous faisais pas confiance pour une telle tâche, à qui pourrais-je bien la confier ? » Et j’ai un temps avant de reprendre ma position initiale tout en soufflant, baissant d’un ton, comme si je me parlais à moi-même. « Cette guerre nous transforme tous. Je ne suis plus le même qu’il y a quelques mois. Vous non plus. Si nous ne changeons pas, nous ne pourrons pas l’emporter et encore moins prétendre pouvoir gouverner une fois que tout sera terminé. Les temps vont être difficiles et si pour cela, je dois perdre la fille que j’ai connu pour connaître la Reine dont le Nord a besoin, j’en serais honoré. »

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MessageSujet: Re: La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé]   La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots...[Tour IV - Terminé] EmptyDim 1 Sep - 10:37



Fort-Darrion, An 1, mois 5, semaine 1




Je savais que le sujet que j’abordais était délicat. Lyham pouvait s’en offenser et me tourner le dos, nous tourner le dos à tous. Je remettais en question sa fille, son éducation quelque part, et ce statut de Reine qui avait été imaginé pour elle. C’était un risque et j’en avais conscience. Mais je ne voulais pas lui mentir. Je ne le faisais pas et je ne le ferai jamais. Aussi dur que cela puisse être à entendre, j’avais assez foi en lui pour qu’il parvienne à m’écouter, à comprendre, à voir les choses de notre manière. Et s’il pouvait me démontrer que je me trompais et bien, je ne demandais que cela. Eleanor n’avait ni ma confiance ni mon estime. Pourtant, j’espérais qu’un jour elle y arrive et soit enfin la reine que le Nord mérite.

Là où le père ou le souverain pouvait s’offenser, Lyham ne fit ni l’un ni l’autre. Je savais qu’il était homme à regarder les choses en face, à avoir les yeux grands ouverts. Et il me montrait qu’il l’était aussi même avec les membres de sa famille. Il m’avait entendu et mes mots avaient fait sens en lui, ce qui me rassurait grandement sur l’homme qu’il était, et renforçait cette certitude que j’avais à son égard : il était un bon Roi,lucide, et de confiance. J’écoutais ses réponse, ne l’interrompant pas, mon regard dans le sien. J’inclinais légèrement la tête quand il m’indiquais qu’il ne voyait pas d’autre personne que moi à qui il pourrait confier sa fille, me renouvelant ses serments à mon égard. Et je vous remercie pour cette confiance dont vous faites preuve à mon intention. Soyez assuré que jamais je ne la mettrais à mal. C’est là un grand honneur que vous me faites et je ferais toujours tout pour m’en montrer digne. Ce n’était pas que des mots, et il me connaissait sans doute désormais assez pour le savoir. Je ne brisais pas mes serments, jamais. Je ne revenais pas sur la parole que je donnais. J’avais promis de les préserver, et je ne reviendrais pas en arrière. Il me faisait confiance et avait su également en retour obtenir la mienne. Le changement fait peur. Il effraie et souvent on le repousse. Mais pourtant, il n’est pas toujours signe de mauvaises choses. Je pense au contraire qu’il est bon. Le monde se meurt et va à sa perte. Il faut le changer, il faut nous, changer pour lui rendre toutes ses lettres de noblesse. lui dis-je avant de faire glisser Ebryon sur le côté pour me relever tant bien que mal. Lorsqu’elle aura mis au monde son enfant, j’indiquerai alors de nouveau à Jon de l’envoyer à Fort-Darion. C’est votre fille. Au fond d’elle, je suis certaine qu’elle est encore votre digne héritière. Elle s’est oubliée mais je saurais le lui rappeler. Je lui fis un léger signe de tête, avant de dire doucement à mon dragonneau, en valyrien de s’envoler. Il regarda un court instant l’homme avant de le faire, et de se positionner juste au dessus de moi, le battement de ses ailes faisant s’envoler quelques unes de mes mèches de cheveux. Sur ces mots, je vais rejoindre mon époux avant qu’il ne s’aperçoive de mon absence. Puissiez-vous trouver le sommeil mon ami. lui dis-je en serrant doucement ses mains dans mes miennes. Puis sans un regard en arrière, ma garde autour de moi je sortais de la pièce et regagnais mes quartiers l’esprit bien plus serein.


 








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