Daena Redwyne 

“L’amour est un combat perdu d’avance.”

Salut moi c'est Léa - Drewen - Aélia, vous avez le choix . J'ai connais BC via l'admin tyrannique qui m'a corrompu, allié à la jolie Sasha d'AMF qui a achevé le travail. Le grand plus de BC, c'est à mon avis moi ? sors, une MAJ qui déchire, bravo à tous !. Par contre je ne suis pas fan de voir à quel point mon intelligence est réduite, une chose est sûre, je n'ai pas inventé l'eau chaude ! . Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 5/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 2/7. J'ai un mot à rajouter et c'est Va falloir m'aider et être patients les petits, je suis là, mais je n'ai toujours pas tout intégré ! Convertir une pro science fiction à BC, c'est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour moi. Oui, oui, oui. . Enfin, j'ai bien lu le règlement parce le code est

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?

L'empire est à mes yeux, la seule issue bénéfique à tous. Bien que mon dévouement soit entier envers la Reine des Targaryen, devenue Impératrice Braenaryon , mon opinion n'est nullement affectée par mon attachement envers elle. Depuis mon séjour auprès du Mestre, les souvenirs sont encrés en moi et mes nuits sont agitées. Ces hommes amputés, lacérés et hurlant de douleur aux moindres mouvements, ces familles détruites par la perte d'un être cher et ces centaines d'enfants qui n'auront jamais la chance de grandir aux côtés de leurs pères. Des flash-back insoutenables qui ne font que renforcer mon dégoût pour les combats, pour cette quête de pouvoir sans fin.L'indépendance de chaque royaume est la promesse de bains de sang réguliers alors qu'à l'inverse, L'Empire Braenaryon est le commencement d'une nouvelle aire, d'un avenir meilleur. Unifier sans pour autant ôter aux royaumes fédérés, leur identité.

Ma loyauté envers l'Empire sera sans faille. " Feu, Sang et Hiver "

 De l'amour naissent les plus fortes haines.

Dès ma naissance, le destin ne semblait pas œuvrer en ma faveur. Si j'étais née, homme, les choses auraient sûrement été différentes, surtout pour mon père. Quelle tragédie de voir tous ses espoirs d'avoir comme premier enfant un fils, anéantit en quelques secondes. Il m'était impossible de me souvenir de sa réaction lorsqu'il avait appris la nouvelle, mais, sans trop prendre de risques, j'étais prête à parier que son visage avait du se déconfire instantanément. Ce matin-là, dans le royaume de Peyredragon, à Lamarck plus exactement, je pointais le bout de mon nez. Née de l'union de Nathaël et Lyse Velaryon , j'étais l’aînée et donc, par déduction, la petite première de la famille. L'arrivée d'un premier enfant était un symbole, celui d'une descendance et le destin avait décidé de me rendre la vie difficile dès mon premier jour en m'offrant de jolis yeux en amande et une longue chevelure blonde. Nathaël pouvait tirer un trait sur ses rêves de combats père/fils, de virées en mer, il pouvait tirer un trait sur ses projets et allait devoir se faire une raison tant bien que mal.

Inutile de noircir le tableau plus que nécessaire, au fil des années, je me révélais être une jeune enfant pleine de fougue et de rêveries dotée, par chance, de beaucoup de grâce et de féminité. A mes yeux, le monde était beau et la guerre me paraissait être un jeu stupide et sanguinaire dont je n'arrivais pas à saisir les règles. Lyse Velaryon accordait beaucoup d'importance à mon éducation, ferme et distante, elle s'efforçait de m’inculquer toutes les règles de bonne conduite pour m'assurer un avenir meilleur et me forger un caractère conciliant qui pourrait m'ouvrir de nombreuses portes par la suite. De son côté, mon père était plus distant. Jusqu'à la naissance de leur second enfant, cette fois-ci, un garçon, nos rapports étaient minimes. Au début, réticente,  à l'idée de perdre ma place de fille unique, l'arrivée d’Aethon Velaryon dans nos vies bousculaient les habitudes et apaisait les craintes de notre père. Notre relation n'en devint que plus belle et plus complice. Alors qu'il s'occupait déjà très bien de sa batarde de fille, Evaenys , je reprenais enfin la place qui était la mienne en récupérant toutes les attentions sur moi.


Un peu plus tard, je fus envoyée à Peyredragon pour y devenir la dame de compagnie de ma cousine, Rhaenys Targaryen. J'étais admirative de cette femme depuis mon plus jeune âge. Sa beauté n'avait pas d'égal dans les environs, tout comme son assurance naturelle. Elle était promise à un bel avenir, plus glorieux que le mien sans aucun doute, mais je n'éprouvais aucune jalousie à cela et me réjouissais d'avance pour elle. Encore jeune et inscouciente, je ne cessais pas de copier ses moindres gestes pour tenter de lui ressembler un jour, en vint. L'idée de devoir la partager m'était insupportable et tel l'enfant trop gâtée que j'étais, je tentais parfois de me rebeller, d'exprimer mon avis sans aucun filtre ni soupçon de respect. Cette attitude désinvolte me causa quelques ennuis et de nombreuses réprimandes. Je devais songer à m'assagir une bonne fois pour toute.  Pour y parvenir, je plongeais corps et âme tout mon temps libre dans la musique et passais de longues heures à jouer de la lyre dans un coin reculé du royaume, à l'abri des regards. Ces moments de solitude en compagnie de mon instrument, à laisser divaguer mon esprit encore enfantin, étaient un véritable bol d'air pur.

L’insouciance faisant partie intégrante de ma vie et une nouvelle affaire éclatait au dessus de ma tête. Au détour d'une conversation avec le Roi Durrandon, je m'étais égarée dans mes récits, révélant ainsi sans avoir réellement conscience de l'importance de mes paroles, que Meraxes n'était pas le seul dragon au Royaume et que des œufs s'y trouvaient encore. Naïve, je compris que plus tard qu'il me serait judicieux à l'avenir de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de compter mes histoires. La colère grondait à mon retour, les injures volaient en éclats et les fameuses bonnes manières semblaient attendre sagement derrière la porte. Mon cœur se brisa lorsque Rhaenys annonçait officiellement mon renvoi à Lamarck, loin de celle que je considérais comme une sœur, j'allais me retrouver loin de mon pilier. La fierté m'empêcha de laisser couler mes larmes, pour ne pas montrer ma faiblesse, mais les mois suivants furent éprouvants. Je n'avais plus de contact ni avec elle, ni avec Orys et je réalisais sans difficulté la gravité de mes actes. J'étais punie pour avoir mis tout le monde en danger face à un homme qui pourrait être notre ennemi, un jour.


Mes fiançailles furent annoncées par mon père. Un noble du Bief prénommé Aylan Redwyne. Toujours aussi rêveuse malgré les années, je fus ravie de cette nouvelle sans même avoir rencontré mon futur époux. D'après les dires de la Reine, Aylan était un homme bon et plein de qualités, de quoi me rendre encore plus impatiente de faire sa connaissance. Quelques mois plus tard, l'homme en question fit son arrivée à Peyredragon. Comme on me l'avait demandé au préalable, je passais le plus clair de mon temps à ses côtés pour apprendre à le connaître. Doux, flatteur et romantique, je tombais très rapidement sous son charme. Sans expérience dans la matière, il apparaissait dans mon esprit comme le prince charmant des comptes pour enfants et m'offrait également une occasion de me racheter auprès de tous de mes précédentes erreurs.

Lors de son départ pour rejoindre l'armée de Peyredragon, je ne pus m'empêcher de songer à l'idée de ne plus jamais le revoir s'il lui arrivait malheur. Sans donner les véritables motivations à ma requête, je demandais d'être affectée aux côtés du Mestre au poste des soins présent sur le Conflans. C'était également l'occasion de me racheter une conscience auprès des miens et d'enterrer une bonne fois pour toutes les rancœurs restantes à mon sujet. Sans que je n'en sois pas vraiment consciente, mon départ sonnait la fin de l'innocence qui vivait en moi depuis mon plus jeune âge. Le monde merveilleux que je m'imaginais en boucle, le regard perdu sur l'horizon et les pupille brillante de bonheur devant les paysages somptueux qui nous entouraient n'allait pas tarder à se ternir.
La guerre, tout le monde en parlait quotidiennement. Raconter ses exploits sur le terrain était l'un des passe temps favoris de certains, mais leurs paroles n'avaient jamais eu trop de sens à mes oreilles. A mon arrivée sur place, des lits de fortunes étaient déjà recouverts de patients et le Mestre, accompagné majoritairement de femmes bénévoles, comme moi, s'activaient comme des petites fourmis pour accueillir toujours plus d'hommes dont les corps étaient recouverts de trous béants, la chair à vif. Mon regard se déposa sur toutes les victimes, les détaillants unes à unes. Je compris enfin ce que signifiait l'horreur. L'odeur du sang, de la boue, de la peur m'emplit le nez et je me retrouvais soudain seule, à l'arrière d'une tente à vomir mes tripes à peine quelques minutes après mon arrivée. Lyse Velaryon était une femme dure et exigeante, elle ne montrait jamais ses émotions et m'avait répété en boucle de toujours garder la tête haute dans toutes les circonstances. Il était enfin temps que je lui fasse honneur et devienne une véritable Lady, courageuse et téméraire. Mes poumons se remplissaient d'une ultime bouffée d'air pur et frais avant de retourner affronter la réalité des choses à l'intérieur. Comme si de rien était, je me mis à suivre le Mestre dans tous ses déplacements, apportant à l'homme épuisé un peu de soutien. Ses gestes étaient habiles et je tachais de les reproduire avec la même précision.

«  Laissez-moi faire, allez donc vous reposer un peu. »Dis-je d'une voix confiante et apaisante au soigneur dont les mains tremblaient sous la fatigue.

Le repos n'était pas une chose courante par ici, mais il restait néanmoins vital pour assurer des soins de qualité à tous ces nécessiteux. Assise aux côtés du soldat blessé, j'appliquais à la lettre les conseils avisés du Mestre pour le recoudre, discutant avec lui pour lui apporter un peu de réconfort malgré sa douleur. A de nombreuses reprises, des hommes décédèrent sous nos yeux, trop amochés par le combat, mais désormais, la vue du sang ne m'effrayait plus. J'étais fière d'être ici et me dévouais corps et âme à ce poste. Toutefois, je gardais précieusement dans un coin de ma tête, l'espoir sans faille qu'un jour toutes ces guerres cessent.


C'était officiel, j'étais enfin devenue une Redwyne. La fête donnée en l'honneur de notre mariage fut assez réussie, bien plus modeste que celle réalisée lors de l'union de Rhaenys Targaryen et Torrhen Stark deux mois auparavant, mais tout de même agréable, à un détail près. Les tensions avec Rhaenys semblaient s'être adoucies et la Reine m'avait gracié de mes erreurs de jeunesse et pourtant... elle n'était pas présente ce jour-là. Le jour où je signais un pacte avec le diable qu'elle m'avait vendu comme l'homme parfait : Aylan Redwyne.