La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé]
Sujet: La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé] Ven 15 Juin - 23:24
La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas
Lancehélion, An 1 Mois 3 Semaine 4
Les nouvelles ne sont toujours pas rassurantes. Je ne sais plus quoi faire pour garantir notre train de vie. J'ai demandé à Arman de me garder un peu de temps pour que nous puissions discuter. Ces derniers jours, il a couru dans tout les sens afin de gérer toutes nos affaires commerciales. Beaucoup de réunions doivent êtres menées, ainsi que beaucoup de décisions doivent êtres prises pour survivre au présent et espérer envisager le futur. Je m'en veux de lui donner d'avantage de travail, mais Haakon a encore besoin de moi auprès de lui.
J'ai demandé aux serviteurs de nous préparer un plateau avec des boissons, et de le monter dans notre bureau. Je berce doucement le bébé dans mes bras en attendant le retour de mon amant et partenaire sous bien des aspects. La pièce qui nous entoure est spacieuse, habillé d'un grand bureau de bois sombre et d'étagères garnies de bouquins. Quelques cartes de Westeros et d'Essos traînent sur le meuble, tandis qu'une pile désordonnée de papiers plus ou moins importants attendent d'êtres triés.
L'enfant somnole tandis que je pose d'une main la missive Bieffoise sur le bureau. Je l'ai déjà relus plusieurs fois, essayant tant bien que mal de lire entre les lignes les paroles de ce Roi. Je suis pour le moins inquiète de ce qu'il pourrait nous arriver. Lancehélion est loin du front, mais cela n'a pas non plus épargné Boiscidre. Si les forces du Bief venaient à marcher vers nous, le feraient-elles directement, ou écraseraient-elles d'abord les autres fiefs ? Manfred Hightower a-il pour projet de soumettre un à un tout les seigneurs insoumis de Dorne ? La Princesse Deria compte-elle réellement sur l'aide du Tigre de Volantis dans cette guerre ? Beaucoup trop de questions habitent mon esprit.
Tandis que je réfléchis à toutes ces interrogations, Arman entre rapidement dans la pièce. Je me retourne lentement, et lui souris tendrement. J'admire une fois de plus son élégance habituelle. Arman a le don de se vêtir sans jamais commettre de fausse note. Aujourd'hui il avait opté pour une tenue près du corps, mettant en valeur son allure bien proportionnée. Quant à moi, j'avais opté pour une robe légère et blanche, idéal pour rester chez soit.
- "Arman. Comment s'est passé ta journée ?"
J'attends d'obtenir sa réponse, et de le laisser s'installer avant de reprendre la parole.
- "As-tu également reçu la missive Bieffoise ?"
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Sujet: Re: La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé] Sam 16 Juin - 4:22
Arman Uller
Arman Uller est l'héritier de Denfert, fils aîné du Lord Uller ministre des finances de la Princesse Deria. C'est un homme intelligent, et efficace dans la gestion de ses affaires. La preuve en est, sa relation avec la jeune et belle Hathor a débuté sur un accord des plus sordide. Depuis, leur relation a évolué, et Arman a modeler Hathor pour en faire une femme d'affaire avisée. La récente naissance du bâtard du couple à soudé leurs volontés de s'unir plus officiellement dans un futur plus ou moins proche.
Néanmoins, la situation à Dorne va de mal en pire. Le blocus maritime de Lancehélion pèse lourdement sur les épaule du couple aux multiples affaires commerciales, empêchant l’envoi de navires. La guerre ronge une partie des territoires juxtaposés à la frontière Bieffoise. L'incertitude règne sur les intentions du Tigre de Volantis, et l'avenir des alliances avec les royaumes de l'Orage et de Peyredragon. La récente missive envoyé par le nouveau Roi du Bief, Manfred Hightower, a levé un vent d'inquiétude envers l'avenir des fiefs des maisons Uller et Qorgyle.
Du côté de la Maison Uller, la cousine d'Arman, Nalia Dayne, porte le deuil de son époux décédé aux Météores. Elle loge actuellement dans la demeure partagé par le couple. Tandis que le frère d'Arman, Idriss lord de la maison Allyrion se trouve au front contre l'ennemi.
*******
L'infusion mêlée d'une goutte alcoolisée que j'avais mander pour me revigorer était en train de refroidir sous mes yeux alors que mes lèvres s'y étaient à peine trempé, comme toujours bien trop captivé par quelques missives reçues ou à envoyer qui s'accumulaient sur mon passage sans jamais tarir, telle une source inépuisable d'espoirs comme de contrariétés. Le ballet des serviteurs rythmait autant ma vie ces derniers mois qu'il me venait presque à en reconnaître certains, voir me souvenir de leurs noms, choses à laquelle je n'avais jamais vraiment pris peine par le passé. Je les avais éclipsé pour ces quelques prochaines heures par un vague revers de main, les bruits de leurs pas que j'avais pourtant sommé de se faire plus discret revenait à tambouriner mes tempes malgré les avoir tous muni de quelques chausses rembourrés. Seul mon fidèle intendant restait à mes côtés, me rappelant dès besoin à quel moment du jour ou de la nuit nous nous trouvions, soucieux de ne pas contrer mon sens de la ponctualité. Il se prend même à me proposer de me reposer par instant, ce que je ne peux me concéder que rarement ces derniers temps. Je passe de la lumière du soleil à celle des bougies sans m'en rendre compte parfois. Mais je me laisserai captiver par la fugacité de la vie un autre instant, quand les affaires auront repris l’ascension que je lui préférai....
La fraîcheur de la matinée s'engouffre dans les fenêtres que l'intendant venait d'ouvrir alors que je sors de ma lecture pour mieux le questionner du regard. Autre personne aurait eu le droit à remontrance, mais l'homme s'était pour le moment toujours trouvé la bonne raison pour ainsi me sortir de mes cruciales pensées. Il me remémore réunion, non pas de celle que je mène d'une poigne de fer et de fiel entre les lèvres, mais d'une douceur que je venais à préférer mais que dont je me devais aussi de m'écarter pour ne pas trop m'y abandonner. Je pardonne donc à l'homme de me rappeler si plaisante encoche dans mon emploi du temps chargé, vidant le tiède breuvage d'un trait sans plus y prêter attention avant de m'apprêter pour l'occasion.
D'un pas preste je traverse le palais. Quand bien même la situation extérieure était contrariante et malmenait mon train de vie, je tenais point d'honneur à rester le plus droit et impassible, autant face à mes adversaires que mes serviteurs. Nul sait qui se trouvait être le plus dangereux à me voir vaciller ne serait ce que d'un pieds. Il était important de toujours savoir garder les apparences justes, c'est un avantage important qu'il ne fallait jamais sous estimer. À quelques pas de la lourde porte de notre bureau à moi et mon aimée, deux serviteurs s'empressent de m'ouvrir en grand les battants avant de s'incliner et les refermer à mon passage. Ma course ininterrompu ne trouvant but que au côté d'Hathor et du nourrisson qu'elle gardait assoupi contre son cœur. Mes mains se posent délicatement sur ses bras à nus que je parcours lentement alors que mes lèvres se déposent sur les siennes, se laissant aller à déposer quelques derniers baisers au creux de son cou alors que je survole des doigts la tête de l'enfant endormi sans oser le réveiller par mon toucher, sentant simplement quelques-uns de ses cheveux éparses frôler ma peau dans un picotement de douceur. Mon regard se pose sur lui, mon geste revenant rapidement à moi, viendra un temps aussi ou j'allais devoir affirmer un peu plus ma position pour cette enfant, m'accorder sur la compassion et l'affection dont il m'était demandé. Cela pouvait paraître froid et calculateur ainsi exprimé, mais je préférai de loin gérer cela ainsi, plutôt que dans une tourmente passionnelle qui pourrait me déstabiliser au plus mauvais des moments.
- Aussi bien que le monde semble vouloir me le permettre Aimée. Et la tienne ? Ou plutôt la vôtre devrais-je dire...
Le ton de la discussion ne m'empêche d'emblée de m'installer au bureau juste après m'avoir détourner d'eux et me plonger directement à nouveau dans les missives qui s'accumulaient ici aussi, ne prêtant que vague attention à celle qui trônait en son centre mais dont je connaissais déjà chaque mots comme si j'en étais l'auteur et non l'un des destinataires.
- Nous l'avons tous reçu à n'en pas douter. Cela en est presque déplaisant d'ailleurs de ne sembler être qu'un nom sur la liste de ce petit roi pompeux.
Les serpents du Bief se cache dans leurs herbes grasses, charmant les proies de leurs danses et de leurs sifflements. Bien loin des venimeux démons qui se chauffe sous notre soleil c'est certain. Mais celui-ci savait diablement siffler pour sur. Je repose les autres missives, bien moins importantes que celle dont nous allions certainement décider maintenant de notre réponse ou au contraire de notre silence qui n'en serait encore que plus signifiant. Je regarde mon aimée, adossé à mon siège, soucieux de ce que ce conflit pourrait faire à si plaisante image.
- Quel en est ton avis ? Ta clairvoyante pensée sur ce qu'il se passerait en fonction de chacune de nos rares possibilités ?
Sujet: Re: La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé] Sam 16 Juin - 13:21
La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas
Lancehélion, An 1 Mois 3 Semaine 4
Les mains de mon aimée se posent délicatement sur mes bras nus. D'un geste, il les parcoure d'un bout à l'autre, tandis que ses lèvres viennent rencontrer les miennes. Délicatement, ses lèvres descendent jusqu'au creux de mon cou, déposant quelques baisers agréables. Je lâche un soupir de satisfaction, appréciant l'attention de mon amant. Nous n'avons pas partagé de moments intimes depuis la naissance d'Haakon, peut-être est-il enfin temps de reprendre nos tendres moments ? Je garde l'idée en tête pour la soirée, Arman mérite largement de profiter d'un peu de mes soins. J'observe distraitement les doigts d'Arman survolant la tête du bébé, caressant ses quelques cheveux bruns. J'aime observer les actions d'Arman avec l'enfant qui devient peu à peu son fils. J'ai bon espoir de voir Haakon être un jour légitimé grâce à notre mariage. Nous avons gardé le secret de son origine, évitant d'être éclaboussé dans notre fierté.
Tandis que je reponds à Arman, je fais quelques pas jusqu'au divan afin d'y installer confortablement Haakon entre des coussins. Je caresse son ventre une dernière fois avant de rejoindre Arman au bureau.
- "Du côté d'Haakon tout va bien dans son petit monde. Il grandit à vu d’œil, et il est plein d'énergie. Moi je me suis cantonner aux tâches administratives et à récolter quelques informations ici et là. Rien de bien intéressant."
J'observe Arman se plonger directement dans quelques missives qui s'accumulent sur le bureau. Il ne porte pas d'attention à la missive que j'avais déposé au centre, mais semble déjà en connaître le contenu. Je souris au surnom donné au nouveau Roi du Bief, j'oublie parfois le peu d'estime que porte mon aimée à nos voisins.
Je passe lentement derrière le grand siège d'Arman, posant mes mains sur ses épaules et les massant avec des mouvements réguliers et circulaires. Alors qu'Arman me regarde d'un air soucieux, il me demande mon avis.
- "Si Dorne poursuit la guerre, le blocus perdurera, et aucun de nos navires ne pourra faire son travail. Les pronostiques des économistes sont inquiétant... J'ai discuté avec Nalia, ta cousine, elle ne sait pas grand chose de plus que mois au sujet du Tigre... Mais le peu que nous savons déjà devrait inquiéter la Princesse. Je n'ai pas confiance en ce conquérant."
Arman et moi avons l'habitude de décider ensemble, soucieux de l'avis de l'autre. Je m'estime chanceuse d'avoir un amant aussi ouvert à mes idées, et me donnant une véritable opportunité de servir nos intérêts. Je sais que beaucoup d'hommes n'écouteraient jamais les conseils de leurs épouses. Il est ainsi depuis des siècles.. La parole des femmes est rabaissé et remise aux rang de bêtises et de banalités. Le royaume de Dorne est cependant particulier, puisque nous y jouissions du droit d'hériter des titres et des terres de nos parents.
- "Un cesser le feu permettrait une relance de l'économie. Dorne y perdrait les territoires revendiqués par le Bief, mais nos fiefs sont en dehors. Peut-être même que les terres des Forrest passeraient sous la bannière verte. Ce qui n'est point une grande perte, ils s'opposent aux Martell depuis des lustres. Ils deviendront le problème des Bieffois. Et puis, Idriss pourra rentrer du front."
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Sujet: Re: La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé] Sam 16 Juin - 17:24
Arman Uller
Arman Uller est l'héritier de Denfert, fils aîné du Lord Uller ministre des finances de la Princesse Deria. C'est un homme intelligent, et efficace dans la gestion de ses affaires. La preuve en est, sa relation avec la jeune et belle Hathor a débuté sur un accord des plus sordide. Depuis, leur relation a évolué, et Arman a modeler Hathor pour en faire une femme d'affaire avisée. La récente naissance du bâtard du couple à soudé leurs volontés de s'unir plus officiellement dans un futur plus ou moins proche.
Néanmoins, la situation à Dorne va de mal en pire. Le blocus maritime de Lancehélion pèse lourdement sur les épaule du couple aux multiples affaires commerciales, empêchant l’envoi de navires. La guerre ronge une partie des territoires juxtaposés à la frontière Bieffoise. L'incertitude règne sur les intentions du Tigre de Volantis, et l'avenir des alliances avec les royaumes de l'Orage et de Peyredragon. La récente missive envoyé par le nouveau Roi du Bief, Manfred Hightower, a levé un vent d'inquiétude envers l'avenir des fiefs des maisons Uller et Qorgyle.
Du côté de la Maison Uller, la cousine d'Arman, Nalia Dayne, porte le deuil de son époux décédé aux Météores. Elle loge actuellement dans la demeure partagé par le couple. Tandis que le frère d'Arman, Idriss lord de la maison Allyrion se trouve au front contre l'ennemi.
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Mon regard se pose sur le bambin assoupi qui semble parfois s'agiter lentement sous quelques rêveries de nourrisson dont je serai curieux de connaître la teneur. Loin des problématiques de notre monde, de ses histoires, ses doutes et ses peurs. Qui sait, viendra peut-être un jour ou ce sera lui qui devra démêler les mêmes fils pour savoir lesquels tisser. Un art que mon Aimée et moi-même savons parfaitement manier, il n'y aurait pas de raisons qu'il ne puisse en faire de même... Du moins si nous arrivons à remonter cette pente glissante sur laquelle nos belliqueux voisins nous plaçaient.
Je soupir longuement en appréciant les mains se posant sur mes épaules fourbus. Le poids de bien trop d'affaires y repose, et une tension y crispe mes muscles jusqu'à descendre ma colonne et provoquer parfois quelques douleurs dont je me passerai bien pour mieux me concentrer. De ma joue je me repose délicatement sur le poignet d'Hathor, respirant le parfum délicat qui fleure sa peau, alors que je lui saisi la main de la mienne pour en porter le dos à mes lèvres. Voilà bien quelques douceurs que j'apprécierai volontiers de me permettre, si j'en avais le temps néanmoins. Ce qui n'était malheureusement point le cas, tant que tout ces barbares parés de soies et satins continuaient donc à vouloir se montrer les crocs tel quelques bêtes que rien ne semble pouvoir rassasier.
- Je pense qu'il n'est plus question de confiance à présent. Cela ne l'a jamais été dans nos affaires de toute manière. Chacun me tracasse à sa manière. Il est certain qu'ils vont tous vouloir bien plus qu'ils ne sont prêt à avouer.
Mes doigts agrippe la missive avec précaution, la tenant comme si elle n'était que salissure que je ne répugnais à toucher. Les mots sirupeux de petit roi découlaient d'un fiel qui ne me disait rien qui vaille. Mon aimée et moi-même avions la manière de faire les choses, lui n'en prenait presque pas la peine. Ses mots, ses tournures, tout n'était que surjeux engoncé, comme un joueur faussement contrit face à son adversaire alors qu'il se croit certain de gagner. Une attitude hautaine et suffisante, mais pas forcément fausse, ce qui rendait le tout encore plus détestable. Le parchemin retombe mollement sur le bureau alors que je le laisse glisser de ma main, dont les doigts pianotent maintenant sur le bois de manière discrète pour ne pas réveiller le petit endormi non loin.
- Le conquérant arrive sous bien trop peu. Nous ne pouvons plus le renvoyer à ses batailles lointaines à présent. Il va venir faire la seule chose qu'il semble capable de faire, dominer par la lance et l'épée. Et si nous acceptons la proposition du Bief, nous nous placerons en première ligne face à l'ire de ceux dont nous allons nous détourner. Et en bon étranger qu'il est, il ne fera nul différence entre Dornien et Biefois, ou même de quelque royaume que ce soit. Comme le dit son nom de guerre. Il est un tigre, autrement dit une bête sauvage...
Je me redresse de mon siège, las d'être assis tout en confrontant mes nombreux plans qui surgissent pour disparaître au profit d'un autre en un battement de cils de mon aimée. Je la regarde, ma main se posa sur sa joue, mes doigts se perdant dans sa chevelure. Mes yeux la contemple un instant, pour profiter du calme qu'elle savait me procurer, opposé à bien d'autre bouillonnement qu'elle avait aussi don de savoir m'offrir en d'autres opportunités. Mais je continu ma route, marchant jusqu'à la fenêtre de par laquelle je regarde sans vraiment voir le paysage, comme si mes yeux étaient tournés vers des horizons bien plus lointains.
- Le Tigre voudra tout engloutir à coups de crocs. La rose et sa foi le feront aussi mais de manière plus insidieuse.... Si nous voulons que nos affaires prospèrent, il va falloir faire bien plus que simplement plier l'échine à l'un ou l'autre. Il nous faudra une place de choix au côté du gagnant...
Mais voilà, lequel de ces deux êtres que j'en venais à mépriser moi qui n'avais au départ aucune considération pour eux je me devais maintenant de m'allier ? Lequel avait plus de chance de remporter victoire et séparer la tête du corps de son opposant, et nous éviter à moi et mon aimée même sort à ses côtés ?... Mes mains se posent sur le chambranle de la fenêtre, mes jointures blanchissant légèrement sous la pression que j'y exerce, agacé de nous retrouver dans une telle position.
Sujet: Re: La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé] Sam 16 Juin - 20:39
La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas
Lancehélion, An 1 Mois 3 Semaine 4
Mes mains parcourent docilement les épaules de mon aimé. Je sens ses muscles crispés, et je me plais à les détendre un à un. La joue d'Arman repose sur l'un de mes poignets, le laissant profiter de la touche de parfum que j'y ai ajouté plus tôt. Je ne peux m'empêcher de sourire en sentant mon aimé portant ma main à ses lèvres. Je me rapproche de lui, reposant légèrement l'une de mes joues sur le haut de sa tête.
La réponse d'Arman est pour le moins véridique, et tranchante de réalité. De mon côté, je suis absorbée par les doutes, seulement capable d’imaginer les probabilités en jeu. J'écoute attentivement l'avis de mon partenaire de vie et d'affaire. Il met en valeur l'arrivée imminente du Tigre sur nos côtes, et l'indifférence qu'il mettra en oeuvre en tranchant par l'épée les armées face à lui.
- "Tu as raison... "
Je me redresse en répondant à Arman quelque peu désemparée de la situation. Arman se redresse à son tour de son siège, d'un air las. Nous nous regardons, tandis que sa main se pose sur ma joue, remontant jusqu'à se perdre dans ma crinière brune. Ses yeux me contemplent quelques instants, l'air perdu et loin de nos soucis. Il prend ensuite la direction de la fenêtre avec un air que je connais bien. Les paroles d'Arman qui suivent m'inquiète.
- "Si nous nous trompons de place, nous pourrions y laisser bien plus que notre fortune Arman. Une mauvaise décision qui pourrait nous coûter la vie."
Je suis pour le moins inquiète à l'idée de nous engager trop publiquement pour l'une ou l'autre des décisions. Il est risquer de vouloir prendre une part trop publique dans l'enjeu crucial de notre survie. L'avis général est partagé, Dorne est partagé. En cas d'échec, c'est peut-être nos têtes qui seront séparées de nos corps.
- "Soit la Princesse plie l'échine face au Bief, et Dorne subira le courroux du Tigre. Soit le royaume s'allie avec le Tigre, et prend le risque de voir Westeros lui tourner le dos, voir pire. Le Tigre est une énorme menace pour le Bief, les Fer-nés et maintenant l'Ouest. Mais si Dorne s'allie au Tigre, nous devons nous attendre à une trahison. Et à ce moment là, aucune armée ne nous viendra en aide, car il n'y aura plus d'armées. Pourquoi ne pas œuvrer plus discrètement et attendre ? Nous ne connaissons pas encore la décision définitive de la Princesse, le peuple est divisé, et nos fiefs du Grès et de Denfert commencent à se rebeller."
Je me rapproche d'Arman pour venir poser mes mains sur les siennes, les détachant doucement de la chambranle de la fenêtre. Lentement, je relève ces mains vers ma poitrine, les serrant dans les miennes.
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Sujet: Re: La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé] Dim 17 Juin - 2:41
Arman Uller
Arman Uller est l'héritier de Denfert, fils aîné du Lord Uller ministre des finances de la Princesse Deria. C'est un homme intelligent, et efficace dans la gestion de ses affaires. La preuve en est, sa relation avec la jeune et belle Hathor a débuté sur un accord des plus sordide. Depuis, leur relation a évolué, et Arman a modeler Hathor pour en faire une femme d'affaire avisée. La récente naissance du bâtard du couple à soudé leurs volontés de s'unir plus officiellement dans un futur plus ou moins proche.
Néanmoins, la situation à Dorne va de mal en pire. Le blocus maritime de Lancehélion pèse lourdement sur les épaule du couple aux multiples affaires commerciales, empêchant l’envoi de navires. La guerre ronge une partie des territoires juxtaposés à la frontière Bieffoise. L'incertitude règne sur les intentions du Tigre de Volantis, et l'avenir des alliances avec les royaumes de l'Orage et de Peyredragon. La récente missive envoyé par le nouveau Roi du Bief, Manfred Hightower, a levé un vent d'inquiétude envers l'avenir des fiefs des maisons Uller et Qorgyle.
Du côté de la Maison Uller, la cousine d'Arman, Nalia Dayne, porte le deuil de son époux décédé aux Météores. Elle loge actuellement dans la demeure partagé par le couple. Tandis que le frère d'Arman, Idriss lord de la maison Allyrion se trouve au front contre l'ennemi.
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J'écoute, attentif. Que ce soit le bruissement du vent à l'extérieur, les quelques sonorités de vie provenant du reste du palais, ou encore la légère complainte endormie du bambin installé sur le divan qui meublé agréablement ce bureau qui pourrait être plus tard le sien. J'espérai que dans ces bribes, je puisse en retirer quelques révélations, idées susurrer à mes oreilles par les esprits qui peupleraient chacun de ces aspects, et que cela me donnerait la réponse tant recherchée. Mais dès que mon Aimée parle, je fais taire chacune de ces sottises, car elle est véritablement celle que mérite toujours le plus mon attention.
Alors pendant qu'elle parle de ces propres vérités que je ne peux que partager, je la laisse me détourner de la fenêtre pour m'offrir plus ravissante vision encore que les beautés de Dorne, elle-même. Je me perds dans sa douceur autant que dans son analyse des plus exactes de ce qu'il nous restait à faire pour jouer la partie au mieux de notre avantage. Après tout, nous n'étions pas les joueurs directes, seulement ceux qui de temps à autre poussent une pièce ou deux sans qu'on le remarque pour avantager le camp sur lequel nous avions parié. Pour le moment, il fallait surtout s'assurer qu'il y aurait bien un gagnant, et non pas un bête massacre qui n’appartenait aucun profit pour n'importe quel camp choisi. Une bien noire prédiction que j'espérai n'être là qu'un relent imaginatif de mes craintes les plus sombres. Car si il était bien une chose pire que nos morts, ce serait que nous finissions ruinés, à ramper au milieu de la fange là ou nous étions destinés aux sommets.
- En effet mon Aimée, le mieux pour nous serait que notre décision soit au moins suivie par Dorne, ou du moins la princesse. Cela serait un souci de moins que de s'inquiéter de nos voisins les plus directs. Il faut connaître son avis, et si possible la faire pencher du côté le plus préférable. Qui sait, par un heureux hasard ou quelques tours de magie, nos nobles têtes pourraient avoir des informations qui nous manque.
Je viens reposer délicatement mon front contre le sien, mes mains au creux des siennes avant de remonter à son visage, dont j'encadre les délicates courbes de sa mâchoire de mes doigts pour mieux plonger mon regard dans le sien. Du pouce que je laisse vagabonder au bord de sa lèvre inférieure que je frôle d'un toucher soyeux, cette bouche désirable aux milles vérités comme tant de mots et attentions qui peuvent me faire tressaillir sous bien des aspects.
- Il va te falloir accepter de délaisser un peu le petit pour aller par toi-même en apprendre plus auprès de la princesse. Tu sauras comment soutirer ce qu'il nous manque. Le petit roi à la rose n'aura qu'à attendre encore un peu pour notre réponse. La guerre à tendance à se faire perdre bien des messages.
Je ne me permis même pas un seul doute à ces mots, certain qu'elle arriverait à ses fins comme il se devait. Moi-même j'allais devoir sûrement enquêter, un peu plus en retrait, tout en rassurant et bataillant avec le peu d'affaires qui nous restait. Mais il était clairement trop dangereux de trancher sur la situation sans savoir ce que la dirigeante souhaitait. Cela allait nous laisser que bien peu de temps pour véritablement décider et nous préparer, mais c'était le mieux à faire, ainsi presser par bien trop de camps piaffant de devoir patienter.
En attendant, il allait falloir endurer l'incertitude des prochains jours. Mes mains redescendent le long de ses épaules et l'attire contre moi. La pressant délicatement au creux de ses reins, je capture une mèche de mes doigts avant de la replacer avec douceur. Il m'aurait été bien difficile de l'imaginer par le passé, mais la maternité l'avait rendu encore plus belle. Alors je me penche vers elle, l'embrasse avec plus de passion, pour mieux oublier les difficultés que le monde nous imposait.
Sujet: Re: La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé] Lun 18 Juin - 18:54
La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas
Lancehélion, An 1 Mois 3 Semaine 4
Mes paroles tirent doucement Arman de sa concentration. Il se focalise à nouveau sur mes mots tandis que je le détourne de la fenêtre. Je lui propose une autre vision du rôle qui est le nôtre, plus proche du rôle d'un discret oiseau chanteur. Nous partageons une ou deux notes discrètes à l'oreille de nos spectateurs de manière honnête et irréprochable. Si nous pouvons influencer l'auditeur, tant mieux, sinon nous modifions nos plans. Nous ne sommes pas décisionnaire de quoi que ce soit, nous sommes les fidèles sujets de la Princesse.
- "Je vais demander une entre-vu avec la princesse. Elle tient certainement à voir le commerce repartir à la hausse, elle comprendra que j'ai besoin de connaître ses intentions pour m'organiser. Je suis certaine que la Princesse préféra l'honnêteté à la rébellion. Le royaume va mal, nous devons la soutenir. Nous écrirons au Roi en fonction de la réponse de la Princesse. La politesse ne fait point de mal."
Je pouffe légèrement de rire en entendant le surnom fleuri du nouveau Roi du Bief. Arman est décidément un créatif qui s'ignore.
- "Le petit roi à la rose, quel joli surnom !"
Mon aimée pose délicatement son front contre le miens, remontant ses mains jusqu'aux courbes de mon visage. Il plonge son regard dans le mien, laissant son pouce vagabonder au bord de ma lèvre inférieure. Lentement, ses mains redescendent le long de mes épaules, m'attirant contre lui. Après avoir replacé une mèche de ma chevelure, nous partageons un baiser passionnel, nous coupant du monde dans une bulle agréable. Nous rompons le baiser lorsque l'air commence à nous manquer. A ce moment-là, je glisse ma main contre la joue du Uller, lui souriant avant de partager un nouveau baiser brûlant. Je souffle doucement contre ses lèvres une phrase pleine de double sens et de promesses attrayantes.
- "Quelque soit la décision de la princesse, j'espère que personne ne m'empêchera de prendre soin de toi ce soir."
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Sujet: Re: La Guerre n'est raisonnable que lorsqu'elle ne nous atteint pas.[Tour VI - Terminé] Mer 20 Juin - 1:39
Arman Uller
Arman Uller est l'héritier de Denfert, fils aîné du Lord Uller ministre des finances de la Princesse Deria. C'est un homme intelligent, et efficace dans la gestion de ses affaires. La preuve en est, sa relation avec la jeune et belle Hathor a débuté sur un accord des plus sordide. Depuis, leur relation a évolué, et Arman a modeler Hathor pour en faire une femme d'affaire avisée. La récente naissance du bâtard du couple à soudé leurs volontés de s'unir plus officiellement dans un futur plus ou moins proche.
Néanmoins, la situation à Dorne va de mal en pire. Le blocus maritime de Lancehélion pèse lourdement sur les épaule du couple aux multiples affaires commerciales, empêchant l’envoi de navires. La guerre ronge une partie des territoires juxtaposés à la frontière Bieffoise. L'incertitude règne sur les intentions du Tigre de Volantis, et l'avenir des alliances avec les royaumes de l'Orage et de Peyredragon. La récente missive envoyé par le nouveau Roi du Bief, Manfred Hightower, a levé un vent d'inquiétude envers l'avenir des fiefs des maisons Uller et Qorgyle.
Du côté de la Maison Uller, la cousine d'Arman, Nalia Dayne, porte le deuil de son époux décédé aux Météores. Elle loge actuellement dans la demeure partagé par le couple. Tandis que le frère d'Arman, Idriss lord de la maison Allyrion se trouve au front contre l'ennemi.
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« Sagesse » aurait pu être le nom de cette femme. Pour mieux dissimuler le second qui quant à lui aurait été « Danger ». Je me range à son avis, presque comme une absolue vérité. Je donne constamment l'impression de savoir ce que je fais, ou je vais, dans quel sens iront mes affaires et ce que j'en tirerai. Et en effet, c'est le cas pour la plupart du temps. Mais dans ces moments de troubles, nous ne sommes jamais trop de deux à scruter à travers le voile de l'incertitude, à chercher main dans la main le meilleur moyen de s'en tirer, non sans récolter au passage toujours plus d'affaires et de profits. Je ne pourrai pas le faire avec autre que elle. Alors comment ne pas être d'accord, quand nous ne faisons déjà qu'un par la pensée.
- sachant que en fonction de la décision de la princesse, la politesse risque de se transformer en une armée conquérante étrangère marchant sur ses contrées...
Soutenir la princesse restait néanmoins la meilleure chose à faire en effet. Tant qu'elle acceptait encore de prêter une oreille à nos inquiétudes et nos idées. La royauté avait cette fierté face à l'adversité de camper sur des décisions qui on le risque pourtant de décimer tout ce que les siens se sont échinés à bâtir sous sa gloire passée. J'avais beau la servir, je ne pouvais entièrement faire confiance en quelqu'un que je sentais faillible. Mais c'était là une impression que j'avais pour tous autour de moi, excepté mon aimée et moi-même. J’espérais simplement que la princesse reconnaîtra la valeur des paroles d'Hathor, autant que je le fais.
Mais maintenant que décision était prise, je ne comptais pas revenir dessus. Savoir mettre en attente ses questionnements le temps de recevoir un peu plus d'élément de réponse était un concept clé de la réussite dans les affaires. J'avais bien moult dispositions à prendre encore, mais sur des affaires d'importance moindre, alors que les plaisirs de mon aimée devait à jamais rester ma priorité. Et alors que je me laisse sombrer dans nos baisers comme je ne le fais pour nul autre instant que ceux que je peux partager avec elle, je lui offre un de mes sourires du coin des lèvres à ses mots pleins de promesses, ne doutant nullement qu'elle saura tenir sa parole sur le sujet.