Flash-back: A horse! My kingdom for a horse! [Tour IV - Terminé]

Le soleil se levait lentement à l'est, inondant lentement mais surement les verts champs du fief de Champmoisson, dans le sud des terres du Royaume de l'Ouest.
L'hiver n'était pas encore là, mais on sentait dans l'air le changement de saison à venir. Les jours raccourcissaient lentement, mais surement, la température de l'air baissait tout aussi lentement.

Mais ce n'était pas encore l'hiver, et le flot de paysans et autres habitants du fief qui peinaient dans les champs le montrait fort bien.
Champmoisson portait bien son nom, le domaine comportait une très grande proportion de ferme et d'exploitation, ici laitière ou tantôt céréalière. On élevait de même nombre de chevaux, de selles ou de labour, ainsi que des bêtes plus classiques.
Le fief se préparait à l'hiver...

Installé sur son destrier, un étalon frison à l'encolure aussi fière que le port altier de son cavalier, Edward Swyft contemplait le travail de ses gens depuis une hauteur où passait l'une des routes qu'il avait fait tracer pour relier efficacement la citée de Champmoisson avec le reste des terres de l'Ouest.
Comme de bien entendu, un cavalier se tenait juste derrière lui, porteur de l'étendard Swyft, Coq de combat bleue sur fond jaune, afin que nul ne puisse manquer le fait que le seigneur et maître des lieux (à défaut d'être Seigneur) les observait à leur labeur quotidien.

"-Une récolte encore sera rentrée avant l'hiver messire."

L'intendant du domaine Swyft se tenait aux côtés d'Edward, montant un cheval de moindre stature. L'homme n'était plus dans ses jeunes années, mais était indispensable à la bonne marche du domaine, sachant à peux près tous sur tous. Il ne rendait de savoir qu'au Mestre lui même qui, formé Vieilleville, avait un bagage de connaissance bien plus important.

Edward opina calmement du chef. Il s'attendait bien à cette récolte supplémentaire, mais avait tenu à sortir afin de s'assurer de ses yeux de la chose. Mais également que rien ne viendrait l'entraver. La guerre était aux portes du Royaume et promettait un hiver rude et compliqué. S'il voulait que son domaine en sortes aussi fort que possible, il se devait d'agir...et de faire en sortes que ces sujets le sache.

A tout bien réfléchir et considérer, la journée du Swyft s'annonçait comme parfaite...

J'avais à ramener une jument à un fermier, il l'avait payé depuis plusieurs dizaines à présent afin de remplacer sa monture fatigué. Une jument porteuse, que j'avais vu naître et que j'avais dressé pour les besoins d'une ferme. Elle était courageuse, et nous lui avions même fait faire un poulain avant son départ avec l'accord de son futur propriétaire. Mon oncle ayant besoin lui aussi d'une monture comme celle là pour la ferme. J'avais donc traversé un longue rangée de champ pour la déposé entre de bonne mains. Remontant la colline en mettant la bourse dans ma cape. Je repassais mon capuchon sur ma tête, me faisant à nouveau discrète alors que je passais non loin d'un groupe d'homme richement vêtu. C'est alors que j'entendis crier. Me retournant alors, je vis le fermier perdre le contrôle de la jument, de toute évidence un enfant avait joué avec quelque chose de bruyant. Je vis alors la jument remonter en plein galop. Me mettant à courir dans sa direction, j'arrivais au niveau d'un des hommes sur une monture noir ébène, m'avançant d'un pas, je levais les bras pour faire peur à la jument qui aurait fini dans le lord si elle n'avait pas été stoppé. Attrapant la corde qui pendait le long de son harnachement, je rabaissais ma capuche, laissant mes cheveux tomber en cascade sur mes épaules alors que j'emprisonnais la tête de la jument dans mes bras. Cherchant à la rassurer avant de me retourner et de constaté que mon arrivé avait fait reculer les chevaux. Courbant le dos durant de longues secondes, je pris finalement la parole. « Veuillez m'excuser, je ne voulais pas faire peur à vos chevaux. ». Je voulais faire peur à personne pour être exacte. Et je me serrais bien passer d'un tel cinéma en soit. Attendant quelques seconde, je reportais mon attention sur l'animal, faisant des rênes avec la corde avant de retirer ma cap pour le mettre sur le dos afin d'y monter. Je comptais la ramener à son propriétaire, en profitant pour m'excuser une nouvelle fois pour ce qui venait de se passer.

Personne dans l'entourage du petit Lord Swyft, et certainement pas lui, ne remarqua la discrète forme encapuchonné qui marchait furtivement non loin d'eux. En effet, le commun du peuple n’intéressait que rarement les gens mieux nés, ainsi qu'aimaient à dire les nobles, ou mieux situés comme l'étaient les chevaliers. Ces derniers n'étant pas toujours aussi bien nés qu'ils l'auraient désirés. Les hasards de la naissance...

Edward contemplait encore les scènes de travail aux champs et s’apprêtait à tourner brides vers une autre partie de son domaine lorsqu'un cris attira soudain son attention. Non le cri en lui même, mais davantage son côté isolé et soudain. Car on criait et on s'interpellait ici et là sans que cela ne surprenne personne. Les paysans ayant cette tendance, de l'avis du Ser chevalier, de gesticulé et crier à toute fin.

Regardant dans la direction d'où venait le cri, Edward aperçu du remue ménage dans une petite ferme située plus loin en contre bas. Globalement une importante masure entourée de nombreuses dépendance. Un homme semblait gesticuler à l'endroit d'un jeune garçon. Mais un mouvement plus important attira de même l'oeil d'Edward: un cheval remontait le chemin à plein galop.

Scène de la vie quotidienne, tranche de ruralité. Mais le cheval lancé était une distraction de choix pour le jeune chevalier, avide de faire montre de ses talents.
D'un geste rapide, Edward se saisit d'une corde tenant à sa selle et se prépara à talonner son propre destrier qui lui aussi avait noté la course d'un autre cheval.

Edward était sur le point de s'élancer en avant lorsqu'une personne surgit sur la route de terre en provenance des champs.
Levant les bras brusquement, elle manqua de désarçonner le Lord Swyft lorsque son frison se cabra de surprise.

"-Hé lààààà! Hoo, tout doux"

Après la surprise, Edward maîtrisa bien vite son étalon pour découvrir qu'il s'agissait d'une jeune femme!
La stupeur était double! Non seulement on venait de lui prendre son passe temps, mais en plus s'était une femme qui avait eu l'impudence!

L'intendant derrière lui était plus vif que son maître, et donnait des ordres. Un hommes d'armes avança sa monture avec la visible intention de faire dégager cette souillone inconnue de la vue de leur Chevalier.

"-Dégage de là bonne à rien!"

Edward se ressaisit rapidement, car la situation pouvait être désastreuse. D'un geste sec, il attrapa les rênes de l'hommes d'armes qui s'avançait à ses côtés et lui intimait du geste à s'écarter en arrière.

L'homme paru surprit, mais la colère visible sur le visage d'Edward l'en dissuada. En effet, le chevalier Swyft avait à l'esprit l'incident Falwell. Le domaine Falwell était tout proche, et bien que Edward ne rechignerait jamais à mater de petites gens, il ne voulait pas créer d'incident pour finalement peux de choses.

"-Voila une façon bien cavalière de se présenter devant le Maître de séants! Qui es tu donc pour enfourcher ainsi un cheval que tu ne connais même pas?"

La question était pleine d'audace, mais Edward était maître en ces terres. Et à en juger par l’accoutrement, il ne s'agissait pas d'une damoiselle en promenade. Et puis...lui qui était fin cavalier de par son rang (bien obligé), trouvait la chose fort intrigante de la part d'une jeune femme.

Aurais-je offensé la mauvaise personne ? De toute évidence, je n'avais pas porté grande attention à la personne se trouvant devant moi et je n'avais pas réaliser faire face à un Swyf. Il retient donc son maître d'arme ou je ne sais quoi, m'évitant sans doute une brimade plus musclé qu'agréable. Reprenant bien rapidement, il affirma qu'il s'agissait là d'une façon bien cavalière de se présenter au maître des lieux. S'interrogeant sur celle que j'étais pour enfourcher un cheval que je ne connaissais pas. Certes, l'on pouvait croire que c'était un inconnu. Retenant un soupir, je mis pied à terre pour ne pas offenser davantage le maître des lieux avant de répondre à ses questions. « Veuillez m'excuser si je vous ai offenser Mon Seigneur, ce cheval vient de l'élevage de mon oncle, je l'ai vu naître et je l'ai dressé, le voir ainsi prendre peur m'a fait penser qu'il était dans mon devoir de l'arrêter. », et de le ramener à son nouveau propriétaire. M'excusant une nouvelle fois au près d'une autre personne. Je n'avais jamais rien eu contre les Lannister, ils étaient à la tête de l'Ouest, il était normal qu'ils agissent ainsi. Mais la multitude de seigneur peuplant les terres de l'Ouest m'échappait bien souvent et c'était ainsi que j'en venais à vexer un ego. Je continuais à regarder le sol pour m'éviter les foudres du compagnons de route de l'homme. Je ne cherchais pas les ennuies, juste à ramener une nouvelle fois la jument et ramener l'argent à mon oncle. Ne pas passer plus de temps, ne pas m'exposer plus que ça. Je n'aimais pas sortir, me montrer pour être honnête. Je vivais très bien sans recevoir les attentions des autres. Il n'y avait que pour des jours comme aujourd'hui que je sortais, caché derrière des vêtements pouvant m'éviter bien des remarques. Un homme n'aurait pas agis de façon cavalière à ses yeux, mais il ne s'agissait pas de moi. J'étais une femme, et l'affront devait-être trop grand aux yeux d'un seigneur. Ou de n'importe quel homme après tout. Être une femme n'était guère une situation agréable.

Pas tout à fait offensé, Edward profita du moment que mit la jeune femme à mettre pied à terre pour la détailler plus longuement, à son aise.
S'il n'était point homme à rechigner punir la valetaille pour ses écarts, Edward ne le faisait pas à la légère pour autant. De part sa "simple" condition de chevalier fieffé, d'une part, mais également suite à l'incident Falwell d'autre part.
Mais il était également homme, et n'eu été une fois encore le tragique écart de conduite manifeste du feu Lord Falwell, Edward se serait plus souvent permis certains écarts de conduite que sa condition chevaleresque n'approuvait certes point.

Mais là n'était point la question, du moins pas vraiment.
Le vent d'est était timide ce matin là, mais déjà le soleil venait jouer avec les champs et les êtres vivants du domaine. Edward en avait pour la journée encore à inspecter certains points de son domaine et accueillait avec joie cette distraction soudaine et fort bienvenue. Son intendant, qui demeurait bien intelligemment en retrait, n'approuvait néanmoins pas. Il connaissait son jeune Seigneur et voyait fort bien ce qu'il avait en tête. Faire un brin d'escorte à la donzelle et peut être, non aller surement même, "inspecter" certaines parties de son domaine plus que d'autres.

Non que l'intendant s'émouvat un seul instant du devenir d'une ribaude parmi d'autre. Tout au plus savait elle, d'après ses dires, dresser un cheval. Au mieux aurait il pu l'embaucher sur l'une des propriétés Swyft. L'aurait il pu si son Seigneur ne l'avait point remarqué avant.
Mais là il voyait fort bien la perte de temps à venir, aussi tenta-t-il vaille que vaille d'intervenir:

"-Remarquable mon enfant. Ramenez donc la bête à son propriétaire. Ser Swyft, nous pouvons à présent poursuivre en direction de l'ouest et du domaine Falwell le long duquel nous avons quelques autres domaines récents."

L'intendant avait appuyé sur le nom Falwell, comme un avertissement. Mai Edward secoua simplement la tête et descendit soudain de son destrier.
Sans en lâcher les rênes, il vint flatter l'encolure de l'animal en fuite avant de reporter son attention vers la jeune femme:

"-Pourrais je connaitre votre nom belle jeune femme? Que je sache qui je vais escorter jusqu'à bonne destination?"

Sans s'en laisser compter, Edward fit faire demi tour à la jument et en laissa les rênes à cette intrigante jeune femme sans s'occuper des yeux au ciel que levait l'intendant Swyft. Les hommes d'armes emboîtèrent le pas avec leur chevaux, ne discutant point mais n'en pensant sans doute pas moins!

Voilà une des nombreuses raison me poussant à me cacher, le regard que certains pouvaient poser sur moi. Fuyant les regards, je relevais uniquement la tête vers l'homme plus âgé lorsqu'il m'invita à ramener la jument pour pouvoir reprendre son travail aux côtés de Ser Swyft, commençant donc à faire demi-tours, non sans avoir remercier l'homme pour sa sollicitude, je vois le jeune chevalier descendre de sa monture et s'approcher de moi. Caressant l'encolure de la jument avant de me demander mon nom, indiquant par la même occasion qu'il comptait m'escorter jusqu'à la bonne destination. Sans vraiment me laisser le choix, il força le demi-tour avec ma jument, m'obligeant à avancer à ses côtés à présent. « Phèdre, Mon Seigneur . », mal née, sans nom pour défendre ma famille. Évitant toujours son regard, je repris, « Mais cela n'est pas nécessaire Ser Swyft, votre journée semble chargée, je ne voudrais pas vous mettre dans l'embarras . », je ne voulais surtout pas me sentir tenu comme aujourd'hui. Bien que la chaleur de Dorne coule dans mon sang, je n'ai jamais été ainsi. Ne ressentant nul besoin de m'afficher, de me faire remarquer par un homme. J'étais davantage d'une nature calme et discrète. Préférant disparaître des regards plutôt que de les attirer. Je n'étais pas exubérante, je savais qu'en tant que paysanne, mon avenir ne serait pas radieux. Je ne souhaitais donc pas attirer ce genre d'attention, d'autant plus lorsque le regard de l'homme plus âgé semblait me brûler la nuque pour m'intimer de sortir d'ici. Je ne voulais nullement me faire ramener. Mais je ne pouvais rien refuser au Lord de cette région, ne pouvant pas me permettre d'attirer plus de foudre sur moi. J'avais pourtant fort à faire moi aussi, je ne pouvais me permettre de prendre autant de temps pour rentrer, mais qu'avais-je à opposer ? Rien. Je ne pouvais qu'espérer qu'il me laisse rapidement pour reprendre son travail.

Comme Edward s'y attendait, la jeune femme n'était pas de noble naissance. Comment l'aurait elle pu en circulant de la sortes, sans cheval ni escorte d'aucunes sortes?
L'intendant Swyft s'y attendait de même, bien qu'il eu espéré le contraire. Une jeune femme de la noblesse aurait eu loisir d'oser congédier sans ménagement le jeune chevalier qui avait l'impudence de l'aborder ainsi. Encore que celle ci pouvait se révéler pleine de surprises...

"-C'est moi qui juge de ce qu'il est nécessaire en mes terres jeune Phèdre."

Edward avait du toupet, car elle ne semblait pas particulièrement plus jeune que lui. Un peu peut être, mais guère assez pour lui permettre titre ou non de la prendre ainsi de haut.

"-Et il se trouve que je suis en train d'inspecter la région. Hors un homme capable d'élever correctement des chevaux mérite ma visite. Surtout que tout ne semble pas entièrement en son contrôle à en juger par la conduite de celle ci!"

Edward désigna du geste la jument effarouché, avant de reporter son attention sur Phèdre tout en marchant en direction de la ferme:

"-Mais dits moi. D'où viens tu et que fais tu ainsi seule? Je ne t'avais jamais vu par ici."

Edward prenait volontairement un ton quelque peu soupçonneux, mais en réalité il ne l'était guère. Il ne connaissait pas le dixième du quart de ses sujets, et pour tout dire n'avait nul envie de les connaitre.
Mais cette belle jeune femme l'intriguait. Bien plus qu'il n'aurait su le dire et bien trop de l'avis de son intendant!

Baissans la tête lorsqu'il exprima une vérité propre à son titre. Je n'étais pas à ma place pour en juger. Il était exacte, je ne savais pas comment il gérer ses journées. Gardant le silence, je l'entendais reprendre qu'il était en train d'inspecter la région, et qu'un homme capable d'élever des chevaux méritait son attention. Il ajouta alors que sa visite était d'autant plus justifié qu'il ne semblait pas maîtriser entièrement son élevage. Je ne pouvais pas le laisser parler ainsi de mon oncle, il n'y était pour rien. « Mon seigneur, loin de là l'idée de vous contre dire, mais mon oncle s'occupe de la ferme et des champs, il n'est pas responsable de cet accident, je suis la seule à blâmer. Je suis celle qui s'occuper des chevaux à la ferme. », je ne relevais pas les yeux, profitant même de l'inclinaison de ma tête pour cacher mon visage derrière mes cheveux. Il s'interrogea alors sur mes origines, sur ma présence ici, car il ne m'avait jamais vu. Un seigneur connaissant chaque sujet ? J'avais un doute sur ce point, mais je ne pouvais guère présumer de quoi que ce soit.

Je l'avais déjà contre-dit et je venais de le refaire, je ne voulais pas qu'il pense à tord que je lui manquais de respect. Car même si sa présence m'était désagréable de part le fait qu'il me forçait presque à sortir de l'ombre, il en restait un seigneur et je me devais de lui répondre, et de le servir. « Mon oncle ne pouvait pas s'occuper de cette transaction, il m'a donc envoyé ici. Mais je suis toujours à la ferme. », je doutais qu'il s’intéresse à plus que cela. Mes origines, là ou je suis née ne devait pas avoir une grande importance. Il ne m'avait jamais vu, il devait s'occuper d'autres choses, il allait finir par le faire pas vrai ? Et je pourrais retourner me cacher derrière mon capuchon.

La petite et, de l'avis de l'intendant, ridicule procession avançait doucement sur la route de terre sous les rayons d'un soleil grandissant. L'astre diurne débutait son long cycle dans les cieux, dardant chaque instant davantage la terre de ses rayons. Pour un peux, on en aurait oublié que l'hiver approchait...

Edward marchait en tête, tenant sa monture par la bride aux côtés de Phèdre. Il n'aurait su dire s'il était plus intéressé par la jeune femme ou par son attitude. Surement un peu des deux, surement beaucoup de la première.
Derrière suivaient les deux hommes d'armes et l'intendant, ce dernier au désespoir de faire quelque chose de plus productif.

Le chemin de terre les menaient droit sur la ferme en question, à quelques centaines de mètres à peine de la route principale. Celle qu'Edward avait fait refaire il y avait quelques mois, afin de faciliter la circulation des personnes et des biens entre son domaine et Castral Roc.

"-Bon admettons qu'il n'y est pour rien. Que propose tu pour réparer et éviter que cela ne se reproduise?"

Une lueur brillait alors dans le regard du jeune chevalier. Une lueur qu'on aurait pu croire malsaine. A tord. Ho certes la belle Phèdre ne laissait guère Edward de marbre. Mais il avait en tête d'autre choses que de simplement folâtrer.

Ils étaient à porté de voie de la ferme à présent, où une certaine agitation naissait à la vue de l'étendard des Swyft approchant ainsi.

Plus nous approchions de la ferme, plus j'étais tendu, j'avais peur que mon oncle soit mécontent à l'idée que j'eus pu m'attirer des ennuies. Les yeux toujours baissaient, je l'écoutais admettre que si il n'y était pour rien, qu'avais-je à proposer pour réparer et éviter ce genre de problème. Relevant enfin la tête, je regardais le seigneur, me mordant les lèvres pour ne pas laisser échapper une réponse malheureuse. Quoi lui dire ? Je n'avais aucune connaissance en élevage, je ne sortais jamais de la ferme ou presque. Sans doute étais-ce là le problème. « Je... Je... », je l'avais regardé trop longtemps, mon cœur battait un peu trop vite, baissant la tête, j'inspirais et j'expirais un peu plus fort pour me donner du courage. « Je devrais les faire sortir davantage, afin qu'ils connaissent davantage les bruits de la ville mon seigneur. », mais cela devait signifier de sortir, de m'exposer. Je ne voulais pas, je voulais rester dans mon monde, pour pouvoir le découvrir lorsque je partirais, pour le voir, pour ne pas craindre.

« Je n'ai aucune connaissance, je pensais faire correctement pour aider mon oncle. », avais-je dis en levant les yeux vers lui. Je ne voulais pas soutenir son regard, et j'étais prête à recevoir les brimades au besoin. Mais je ne voulais pas que l'on pense à un cortège prêts à juger. C'était sans doute puéril, je l'entendais. Mais il a des choses que l'on ne peut pas ignorer dans le fond, comme la crainte des bien nés. Sur un coup de tête il pouvait décider que mon Oncle n'avait plus sa place ici. Je ne voulais pas en être la cause. J'avais refusé de rejoindre les rangs de la servitude pour mes frères, je ne voulais pas condamner mon oncle.

Edward ne marchait pas trop vite, ne souhaitant pas arriver trop tôt au sein de la ferme qui, il le devinait à l'avance, allait l'ennuyer au possible alors que cette charmante Phèdre l’intéressait bien davantage.
A son corps défendant, Edward avait presque (presque) les plus pures intentions à l'endroit de la jeune femme. Non il n'avait nullement l'intention de se conduire comme le chevalier moyen ou le fils de la noblesse qui s'en allait culbuter quelques donzelles derrière un arbre ou une meule de foin. Mais le chevalier qu'il était ne demeurait pas insensible aux charmes de Phèdre.

Ils arrivèrent, enfin dira le lecteur, à la ferme en question et Edward stoppa net avant d'y pénétrer.
Bien que suzerain des lieux, il n'avait pas l'intention de montrer cette facette si à Phèdre. Du moins pas celle où il se conduit en grand maître incontesté, et courbez donc tous l'échine bande de ruffians.

L'hésitation de Phèdre était source de délectations pour Edward. Ce dernier se méprenait totalement sur les raisons de cette hésitation, s'imaginant que son sourire et sa beauté venaient encore de faire une victime. Alors qu'il n'en était rien.

"-Cela pourrait être une idée en effet. Peut être pourrais je faire quelque chose pour...disons pallier ce manque de connaissance? Peut être pourrions nous envisager de discuter avec votre oncle de ce qu'il pourrait être fait en faveur de son élevage?"

Edward vit celui qui devait être l'oncle arriver. Tout occupé qu'il était par Phèdre, il n'avait pas vu s'il y avait d'autres personnes dans les environs.
Mais la réponse de la jeune femme allait être déterminante pour la suite...

Une idée ? Donc je n'avais pas dit de bêtises, il proposa alors de faire quelque chose pour répondre à ce manque de connaissance, mais pour cela il devait discuter avec mon oncle sur ce qui pourrait-être fait en faveur de son élevage. En faveur ? Je ne savais pas si c'était une façon polie de dire qu'il allait s'en emparer ou si il voulait vraiment aider. Le regardant longuement pour essayer de comprendre, je finis par détourner le regard avant de répondre, « Bien évidemment Mon Seigneur. », je me voyais mal répondre à la négative quoi qu'il en soit. Il était bien né, moi non, qui étais-je pour lui refuser le droit d'audience ? Nous étions déjà à la ferme dans tout les cas et je voyais mon oncle s'avancer vers nous, le regard dure. Il n'était pas méchant, loin de là, mais simplement fatigué par ses longues journée de travail. Arrivant à notre niveau, il se courba devant le Lord avant de demander. « Un problème Messire ? », je vis son regard tomber sur la jument, ses sourcils se fronçant légèrement pour me demander des explications. Baissant à nouveau les yeux, il ne pouvait pas comprendre. Il y avait bien eu un soucis, mais cela finirait par être régler, j'allais ramener la jument lorsque le seigneur Swyft en aurait fini avec nous. Mais je me doutais bien qu'il pensait à des problèmes. J'étais assez doué pour faire des erreurs, du moins j'en avais fait. Il devait s'imaginer le pire. « Si il est arrivé quelque chose, j'ai un peu d'argent pour vous, j'espère que cela couvrira les dégâts. ». Je le voyais déjà tâter ses poches pour trouver sa bourses. Il n'avait guère beaucoup d'argent, mais il était toujours honnête, il payait ce qu'il fallait. Même si aujourd'hui il n'était pas question d'argent. Portant une mains sur les siennes, je fis non de la tête, cherchant à le rassurer sur ce point. Si le Swyft demandait de l'argent, ça ne serait pas pour quelque chose que j'avais cassé. Mais pour le savoir, il faudrait laisser le seigneur parler, malgré l'inquiétude palpable chez mon oncle.

Edward ne vit pas l'étonnement poindre sur le visage de Phèdre, tout occupé qu'il était à présent par l'arrivé du fermier. Il ne vit pas non plus le même étonnement sur le visage de son intendant, ce dernier semblant se rendre compte que peut être son jeune maître avait davantage de suites dans les idées que son jeune âge et son caractère désinvolte ne le laissaient présupposer.

Edward avança d'un pas serein, en bon propriétaire des lieux, toujours aussi inconscient des réelles pensées de Phèdre.
Derrière lui, l'intendant mettait pied à terre. L'homme semblait s'être résigné et avait décidé de profiter un maximum de sa présence ici. Il sortit un parchemin reposant sur un morceau de bois et sur lequel un petit encrier reposait...et commença à prendre des notes.
Les deux hommes d'armes ne savaient trop que faire, l'un tenant la bannière Swyft et le second finissant par prendre les rênes laissés libres de l'intendant et venant prendre celles que son seigneur tendait négligemment, attendant manifestement que quelqu'un vienne les prendre.

Edward de son côté vis sans s'en émouvoir un homme du peuple inquiet de la venue du lord dirigeant ses terres. Certes, encore une fois, Edward n'était pas tout à fait Lord mais seulement Ser Chevalier. Faute d'un réel crime commis, il ne pouvait strictement rien à l'encontre de ses gens.
Mais s'il n'avait pas du tout saisit les pensées de Phèdre concernant la menace qu'il pouvait faire peser sur l'élevage familiale, il comprit bien vite le geste de l'homme ainsi que la réaction de Phèdre.

Le jeune chevalier s'avança alors en avant, une main devant lui paume ouverte:

"-N'ayez crainte mon brave. S'il est effectivement arrivé quelque chose, il n'y a pas l'ombre d'un dégât à réparer. Gardez vos deniers."

Edward laissa quelques minutes à l'homme pour reprendre contenance, en profitant pour faire un tour sur lui même afin d'observer les lieux...et de bien montrer qu'il les observait.
Il avait des idées qui lui venaient, subitement, mais ne voyait pas que la crainte première de Phèdre pouvait ainsi être exacerbée.

"-En fait...j'ignorais que vous éleviez quelques chevaux ici."

J'ignorais que vous existiez aurais été tout aussi juste, voir davantage, mais Edward était suffisamment bien éduqué pour ne pas proférer des insultes gratuites. Même au petit peuple, qu'il avait d'ailleurs juré de protéger. De par ses devoirs de bannerets Lannister comme de par ses devoirs de Ser Chevalier.

"-Et j'ai malheureusement, ou heureusement, constater que peut être vous auriez besoin d'aide?
Voyez vous...enfin bref, allons droit au but."

Inutile en effet de se perdre en circonvolution subtile et diplomatique. Il parlait à un fermier!

"-Je souhaiterais que le domaine Swyft dispose de davantage de bête. Des chevaux notamment, de sommes ainsi que de guerre. Combien êtes vous ici? Et à qui appartient cette ferme si je puis me permettre?"

Je sentis mon oncle se détendre légèrement lorsque le chevalier refusa son argent. Rangeant la bourse sur sa ceinture, fixant l'homme, je fronçais légèrement les sourcils alors qu'il affirmait ignorer que nous élevions des chevaux ici. Il ne pouvait pas connaitre tout le pays, mais je ne voyais pas ou il voulait en venir. Il avait constaté que nous avions besoin d'aide, faux, c'était juste moi, mais passons. Coupant court à son introduction il déclara finalement vouloir que son domaine dispose de plus de bêtes. Notamment des chevaux. Demandant alors combien nous étions, il s'interrogea sur l'appartenance de cette ferme. « Nous sommes une dizaine Mon Seigneur. Ma famille et des travailleurs que je paie. Et cette ferme était à mon père, puis à moi aujourd'hui. », il en était fier. Il était né ici, il mourrait sans doute ici. Sentant sa main se refermer sur mon bras, il me fit faire un pas en avant avant de reprendre, « Pour les bêtes c'est elle qui s'en occupe Mon Seigneur, moi je les vends juste. », mais en effet, je faisais naitre les chevaux, les élevés les faisaient grandir et il en était de même pour tout les animaux ici. Prenant un grande inspiration je relevais la tête pour dire, « Si vous souhaitez voir les bêtes, je peux vous les montrer. », les écuries étaient un peu éloigné, à l'abris des regards, là ou personne ne venait m'embêter en soit. J'avais de quoi les longer, les monter, et les lâcher. Mais il y avait aussi une grande pâture qu'ils partageaient avec d'autre animaux. Ne pouvant privatiser la zone pour moi. Il y avait quelques moutons pour le froid, quelques vaches, des poules en quantités, c'était bien ce qui se reproduisait le plus vite.

Enfin, j'avais mon endroit tranquille, avec pas beaucoup d'animaux, j'avais peur de ne pas pouvoir répondre à ses attentes. Je ne pouvais pas proposer plus que ce que j'avais. C'est à dire pas grand chose. J'avoue que même si je comprenais l'idée, je ne voyais pas l'acharnement du Lord. Pourquoi perdre autant de temps avec la ferme et les chevaux. A croire qu'il voulait fuir quelque chose, ou faire quelque chose qui m'échappait pour le moment. Je n'allais pas lui faire l'affront de lui demander après tout. Je risquais de perdre une main.

Edward considéra un instant la réponse du fermier. Il était en face d'une petite exploitation, certainement familiale, qui ne devait pas produire énormément de bêtes. Mais suffisamment toutefois pour que l'homme affirme avoir des employés, chose assez rare en dehors des grands domaines.
D'ordinaire, les gens du peuple formaient ainsi de grandes familles ou clans qui travaillaient ensemble sur leur terre ou celles que leur Seigneurs mettait à leur disposition.
Il y avait bien peu de paysans contraints et forcés de travailler une terre ne leur appartenant pas en Westeros, et l'Ouest ne faisait pas exception.

L'esprit du chevalier galopait de réflexion en conclusions, ne sachant pas encore très bien quoi penser de tous ceci ni quoi faire. Développer son domaine, certes, mais comment?
Edward voyait où il voulait en venir mais ne voyait pas quel chemin emprunter pour ce faire...

Dans le ciel de l'Ouest, le soleil poursuivait sa course vers son zénith. Il était encore bien loin de l'atteindre, mais on pouvait sentir la chaleur gagner à mesure qu'il gagnait lui même en force et la dispensait à tous.
Il n'y avait guère de vent aujourd'hui, bien que le temps ne fut pas celui d'un été bien loin de là.
Edward entendit la proposition de la jeune Phèdre, et à son grand étonnement fut plutôt heureux de cette dernière.

"-Je vous suis bien volontiers."

A nouveau des yeux qui se levaient vers les cieux dans le dos du blondinet chevalier. Et tandis que ce dernier se mettait à avancer en oubliant complètement le fermier, l'intendant Swyft vint à la rencontre de ce dernier afin de s'enquérir plus précisément de la situation de la ferme.

"-Montrez moi comment vous travaillez, de quoi vous disposez et surtout...de quoi vous manqueriez! Voyez vous, bien que je sache beaucoup de chose sur les chevaux, je n'en ai jamais élevé moi même. Alors si vous pouviez..."

Éclairer ma lanterne aurait été une suite adéquate, mais Edward ne la formula pas. Il était partagé entre une sorte d'émerveillement, très modeste, à l'encontre de Phèdre et une volonté de s'engouffrer dans cette nouveauté qu'était cette ferme.

Plus loin en arrière, tandis que l'intendant Swyft discutaillait détailles avec le fermier, les deux hommes d'armes Swyft mettaient pieds à terre et, après avoir attachés les chevaux, se mettaient tranquillement en quête de quelque chose à boire.

Il me suivrait donc, marchant vers les écuries non sans surveiller derrière moi, je finissais par rentrer dans le bâtiment, attendant qu'il se décide sur la suite. Comment je travaillais ? Il voulait voir le matériel, voir ce qui nous manquait. Si il connaissait les chevaux, il n'en avait jamais élevé. Regardant donc autour de mon, j'avançais vers la sellerie, lui montrant les lanières en cuir. « Ici nous avons tout ce qu'il faut aussi bien pour la ferme que pour le travail, les harnachement de labour, les sangles, les longes. Dans les élevages les plus riches ils ont du matériel plus récent, plus sécurisé. », traversant les écuries, je reprenais, « Les chevaux sont ici, l'emplacement le plus grand est pour les juments gestantes sur le point de mettre bas et avec les plus jeune poulain, en générale on les laisse deux ans ensemble, dans ces box plus ouvert. Le box au loin c'est pour l'étalon, on évite de le laisser avec les autres pour ne pas l'énerver… », arrivant en dehors, une pature nous faisait face avec un carré de terre clôturé. « Notre pature et notre terrain de dressage, on les longes et on travail à cet endroit. ». Que me manquait-il ? J'avoue que je n'en savais rien, sans doute. « On a pas beaucoup de place pour l'élevage, pas forcement la meilleure nourriture, mais je ne sais pas ce que vous voulez savoir exactement… » .

Je m'étais retourné pour lui faire face, pinçant mes lèvres, je fixais le lord, cherchant à comprendre ou il voulait en venir. Certes il voulait en apprendre plus, il voulait connaitre ce qu'il y avait sur ses terres, mais j'ignorais ce qu'il attendant réellement. Il me suivait, il voulait donc faire quelque chose. Je n'étais pas censé m'occuper de ça, j'avoue que c'était assez étrange qu'un seigneur s'interresse à ça. Entre nous, nous n'étions que des pions dans leurs vies non ? Alors que voulait-il ? Je n'étais pas dans sa tête, c'était dérangeant.

La visite était aussi bien au gout du Swift qu'elle ne le fut pas.
Elle le fut au sens où la compagnie de Phèdre était tout à fait plaisante. La jeune femme avait un charme certains, un charme qui ne laissait pas le jeune noble indifférent. Le genre de charme qui lui donnait envie de la posséder, là immédiatement, en l'attirant à l'écart dans la paille voir dans l'une des écuries. Plus d'un aurait agit de la sortes, surtout de jeunes chevaliers, et l'idée trottait dans la tête d'Edward à la manière d'un étalon tournant en rond dans son enclos alors que de belles juments sont en vue.

Mais Edward résista à la tentation.

D'une part il n'était absolument pas certains que la jeune femme accepta, ni même apprécia, ses avances. Il n'était certes pas de ceux qui profitaient de leur positions, bon aller si un peu, sociale pour leur seul privilège. Et l'incident Falwell était par trop récent pour lui hurler à l'esprit tout les problèmes que ce genre de comportement pouvaient engendrer.

Et puis il y avait l'odeur des lieux. Guère propice pour le Swyft à ce genre d'ébats. L'odeur et la propreté des lieux, quoi que bien naturel, n'étaient pas pour plaire au chevalier.

Il apparu d'ailleurs soudain à Edward combien il était proche de donner ce genre d'image.

Un jeune chevalier venant au domaine, raccompagnant presque de force une jeune paysanne, laissant son oncle discuter avec d'autres tandis qu'il emmenait la jeune femme en direction des écuries...L'incident était à porté de main...

Comprenant son erreur, et peut être voyant également là l'explication du trouble de la jeune Phèdre, Edward se mit à avancer pour ressortir en pleine lumière, à la vue de tous.

"-Je dois vous remercier pour tous ceci. Non que j'ignora tous de l'élevage, il y avait nombre de choses qui m'échappaient. Et m'échapperont peut être encore un certains temps.

Le pourquoi de tous ceci? Tout simplement par ce que j'ai commencé à développer ses terres en vue d'élevages d'animaux. Bêtes de sommes et chevaux notamment. Les résultats sont encourageants, mais guère à la hauteur de mes attentes.
Je vais être franc, Phèdre. Vous et votre oncle seriez vous prêt à travailler davantage?
J'ai besoin de plus de bête et j'aimerai prêter quelques argent à ce domaine afin qu'il grandisse en taille et en qualité.

Je pourrai bien entendu le saisir simplement, mais je souhaiterai que vous puissiez continuer à travailler et vivre ici."

La dernière phrase avait été prononcé sans même qu'il y réfléchisse. Edward s'y voyait grand seigneur, accordant quelques largesses à ses paysans, alors que du point de vue de Phèdre la menace de saisit du domaine risquait d'être très...explicite.
Edward n'avait guère l'habitude de traiter avec le petit peuple, plus habitué ces derniers temps à frayer avec la noblesse. Mais il apprenait...doucement...
Sans doute aurait il du expliquer que les connaissances et le travail déjà accomplis par Phèdre et son oncle justifiaient de les maintenir sur leur terres, mais cela n'avait encore fait que effleurer l'esprit du jeune chevalier.

Il expliqua enfin ce qu'il voulait, que nous travaillons plus, que nous répondions davantage à ses attentes. Il était prêt à nous donner de l'argent, du moins en prêter pour que nous puissions répondre à une demande de qualité, et bien évidemment il nous laisserait continuer à vivre et travailler ici. Sérieusement ? De bonne grâce il nous laisserait ici... Il nous menaçait ? J'avouais avoir du mal à le comprendre à le saisir, mais alors que j'allais lui demander plus d'information, je vis un cavalier arriver avec un cheval blessé, très fortement blessé. L'homme était un habitué, il ne venait pas d'une grande famille et il préférait que nous nous occupions de ses animaux en échange de quelques services. Regardant le lord, je soufflais, « De toute évidence cette décision ne me concerne pas uniquement. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail, mon oncle s'entretiendra avec vous pour le reste. », tirant l'animal avec moi, je contournais l'homme moi amener l'étalon près d'un point d'eau. Qu'avait-il bien pu se passer pour laisser l'animal dans cet état ? Je n'en savais rien, mais je devais agir rapidement. Cela me permettrait aussi de cesser de penser à cet homme qui après avoir de toute évidence revu ses intérêts, avait souhaité nous pousser plus loin. Nous n'étions pas des esclaves, certes nous étions sur ses terres, mais il ne pouvait pas venir et réclamer que le monde change pour lui. Certes c'était la loi des plus fort et je doute qu'il apprécie ma réaction, mais il n'avait fait preuve d'aucun tact, je ne pouvais donc pas lui répondre, lui donner ce qu'il voulait. Qui plus est c'était vrai, je m'occupais de l'élevage, mais je n'étais pas en charge du reste, mon oncle si. Qu'espérait-il en me parlant ainsi ? Je n'en savais rien. Mais si il attendait que je m'allonge dans la paille pour le laisser venir conquérir mes terres il pouvait partir. Je n'étais pas prête à tous pour ici, encore moins à revenir sur mes décision, sur ce qui me faisait avancer. Choisir qui serait l'homme qui prendrait mon corps, vivre et découvrir le monde. Ne laissait personne me contraindre, m'accrocher à une laisse...

Spoiler:

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