Sujet: Father and child [Tour IV- Terminé] Ven 2 Juin - 23:22
Les doigts crispés sur le pommeau de mon épée, je regarde autour de moi, essayant tant bien que mal de me composer une neutralité de façade alors que je marche d'un bon pas, à la recherche de ma fille ainée. Je ne l'ai croisée que brièvement depuis leur arrivée et, au vu de la mine peu avenante à laquelle j'ai eu droit lors de nos retrouvailles officielles, j'avoue que j'appréhende quelque peu ce tête à tête. Sans compter cette inquiétude qui a vrillé mes entrailles lorsque j'ai appris qu'elles étaient tombées dans une embuscade. Si je savais que ma décision allait s'avérer lourde de conséquences, je n'avais pas songé qu'elles pèseraient directement sur les personnes à qui je tiens le plus. Pour autant, cela ne fait faiblir en rien ma résolution et ne me fait pas douter de la direction que j'ai pu prendre depuis que j'ai parlé pour la première fois au nordien et à la dragonne.
Mais je ne sais pas comment aborder le sujet avec ma famille, encore moins avec la jeune femme rousse dont je vois la silhouette se dessiner à quelques mètres à peine de moi. Je me fige, l'espace d'un instant, ne réalisant que maintenant à quel point elle a grandi, à quel point elle a changé depuis mon départ et qu'elle est devenue une femme. Et non plus cette jeune fille que j'ai laissée en lui promettant d'être le plus honnête possible, de l'écouter et de veiller sur elle de mon mieux. Autant dire que je réalise tout autant l'ampleur de mon échec et, à cette pensée, je sens mes mâchoires se contracter. J'hésite alors à la rejoindre, appréhendant plus que jamais ses réactions. Pourtant, je ne peux pas me faire lâche en plus du reste, surtout face à ma propre fille. Alors j'inspire doucement, délaissant le pommeau de mon épée pour me rapprocher d'elle.
"Bonjour Eléanor."
Et bien, je pourrais difficilement faire plus laconique. D'autant que mon ton est bien moins doux que lorsque j'ai pu m'adresser à elle avant tout cela. Mais les choses ont tellement changé que j'ai du mal à me retrouver dans la peau de celui qui a quitté Vivesaigues quelques mois plus tôt. Je ne saurais dire si c'est une bonne ou une mauvaise chose mais, comme pour le reste, il va bien falloir que chacun de nous s'adapte à tout ce qui nous est arrivé. Je toussote, jetant un regard aux quelques hommes qui m'ont suivi et je secoue la tête dans leur direction. J'ai besoin que l'on nous laisse quelques instants de tranquillité et nous ne risquons rien, surtout avec autant de soldats de l'Empire. J'hésite, avant de reporter mon attention sur mon ainée et je reprend, d'un ton aussi tranquille que possible.
"Je sais que tu ne dois pas en avoir la moindre envie mais il faut que nous parlions."
Que je t'explique ce qui s'est passé, que je te raconte comment nous en sommes arrivés là. Je sais que l'exercice va être difficile mais il ne va être qu'un doux entrainement lorsqu'il va me falloir parler à Alysanne. Elle doit être furieuse et je suppose qu'à sa place, je le serais aussi. Surtout après tout ce que nous avons vécu et tout ce que nous avons pu nous promettre durant toutes ces années. Je songe un instant qu'elles doivent se sentir toutes les deux trahies par ce que j'ai fait. Et je ne suis pas sûr d'être à même de trouver les mots pour lui faire comprendre l'importance de tout cela, de son rôle à venir dans cette alliance à laquelle je me suis engagé en notre nom à tous.
"Viens faire quelques pas avec moi. S'il te plait."
Je n'ai pas particulièrement envie de sentir les regards curieux ou hostiles peser sur nous, ce qui n'a pas manqué d'arriver depuis que je suis là.
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Sujet: Re: Father and child [Tour IV- Terminé] Mar 6 Juin - 1:09
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Sujet: Re: Father and child [Tour IV- Terminé] Mar 6 Juin - 13:11
Son ton froid, son regard de marbre… jamais elle n’a autant ressemblé à sa mère qu’en cet instant. Et jamais je n’ai aussi eu peu envie que ce soit le cas. Il faut dire que mon ainée n’a pas été épargnée ces derniers temps. Que ce soit mes nombreux départs et la charge que cela a pu faire peser sur elle, la préparation d’un siège qui ne semblait jamais vouloir arriver ou, pire encore, l’attaque qu’a subi le convoi, elle a dû affronter bien plus de choses qu’une jeune femme de son âge aurait dû avoir à le faire. Pour autant, je sais qu’elle est forte, bien plus qu’elle en l’air. Et je peux le voir à son port fier, au fait qu’elle se refuse de laisser voir la moindre émotion, quand bien même elle aurait le droit m’invectiver, de me hurler dessus ou que sais-je encore. Je réalise à quel point Alysanne l’a bien élevée et en a fait une femme prête à tout affronter. Y compris son père.
J’inspire doucement à la froideur dont elle parvient à faire preuve en si peu de mots. Et j’avance à ses côtés, sans même songer à prendre son bras ou quoi que ce soit qui pourrait entrainer un rejet physique en plus du reste. Je sais, j’ai beau me targuer d’être un guerrier pour le moins aguerri, je n’ai pas envie de perdre ma fille. Pas maintenant, même avec tout ce que j’ai pu faire ces dernières semaines. Mais, alors que nous sommes enfin suffisamment éloignés pour que je me sente à même de parler sans sentir des regards peser sur nous, je me fige à ses propos. Et je rétorque, d’un ton qui ne m’est pas vraiment naturel. "Merci. Mes blessures étaient sans gravité et j’ai reçu de bons soins. J’ai eu de la chance, contrairement à des milliers d’autres et…"
Et là, je me pince l’arête, avant de souffler, essayant de garder un semblant de calme, de contrôle. Même si je ne suis pas convaincu le moins du monde du résultat. «"… bon sang, je m’étais engagé, je savais que j’allais prendre des risques, mais jamais je n’aurais penser vous voir payer dès le départ pour des choix que j’ai pu faire sans même avoir eu le temps de tout vous raconter. S’il vous était arrivé quelque chose à toi et à ta mère je…" Et là, sans réfléchir, j’effleure la joue d’Eléanor, essayant de ne pas trembler et incapable d’un plus grand geste d’affection. Ma douce fille. Que je n’ai pas vu grandir suffisamment à mon goût. Qui avait une confiance aveugle en moi, tout du moins j’aime à le croire, jusqu’à aujourd’hui.
Je reprends, essayant de me remettre les idées en place, d’une voix plus douce, bien moins guindée qu’elle a pu l’être. "Tu dois avoir tellement de questions, de reproches ou que sais-je encore. Je ne sais si tu veux les dire ou écouter ce qui s’est passé depuis la dernière bataille. Je ferais comme tu préfères mais, avant tout, je veux que tu me laisses la possibilité de tout t’expliquer." En espérant qu’elle ne s’emporte pas au point de me laisser seul, au beau milieu de la cour. Quand bien même je me moque de ce que l’on pourra en passer, je n’ai surtout pas envie de ne pas réussir à lui faire entendre raison, à lui faire comprendre quelle est la route que nous devons suivre à présent. "Je veux également t’expliquer le rôle que tu vas avoir dans tout cela. Et il est bien plus important que tu ne pourrais le croire." Je ne sais si elle va apprécier ce qui va suivre. Pourtant, elle qui était une fille d’un simple seigneur, va probablement se retrouver à la tête du Royaume du Nord. Voilà qui va changer bien des choses, d’autant que son éducation ne l’a pas vraiment préparée à cela. Et je retiens à grand-peine un soupir, essayant, sans trop y croire, de déchiffrer ses pensées. Elle qui était un livre ouvert quand elle était enfant me semble presque une inconnue aujourd’hui. Et je me demande ce qu’elle doit penser de moi, surtout après tout ce que je viens de traverser. Peut-être ne reconnait-elle-même plus son propre père.
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Sujet: Re: Father and child [Tour IV- Terminé] Dim 25 Juin - 21:17
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Sujet: Re: Father and child [Tour IV- Terminé] Mer 28 Juin - 10:27
C’est en cet instant précis que je me souviens à quel point il m’était facile de parler avec Eléanor lorsqu’elle était enfant. Que si elle avait le regard de sa mère, nos caractères étaient bien plus semblables et il nous était aisé d’être sur la même longueur d’ondes. Mais ce souvenir ne fait que rendre plus vivace la distance qu’elle souhaite visiblement instaurer entre nous. Je ne peux lui en tenir rigueur, je le sais bien. Cela ne rend pas la situation agréable pour autant. Je n’arrive pourtant pas à rester aussi neutre que je le voudrais et, quand j’entends sa voix se briser légèrement, je retiens difficilement un soupir de soulagement. Je ne l’ai peut-être pas encore tout à fait perdue. Ce qui ne manquera pas d’arriver quand elle saura tout ce qui est prévu pour elle dans un avenir proche mais, en cet instant précis, je retrouve ma fille que je chéris depuis si longtemps. "Je le sais bien ma douce. Cela ne m’empêche pas de vouloir tout faire pour qu’il ne vous arrive rien… et d’avoir cruellement échoué dans cette entreprise. J’aurais dû être là. J’aurais dû venir vous chercher moi-même s’il le fallait." Quand bien même je me doute bien que ma présence n’aurait probablement fait qu’empirer les choses. Et, alors que je finis enfin par arrêter de marcher, je la fixe longuement, soufflant alors, à mi-voix. "Tu risques de m’en vouloir davantage après tout ce que je vais te dire. Alors je préfère faire cela tant que je le peux encore." Je l’approche de moi et je la serre un instant contre moi avant de l’embrasser sur le front doucement. Et je garde le silence quelques instants avant de reprendre, d’une voix aussi calme que possible.
"e ne sais si tu as entendu parler de la bataille de Paege. C’est… c’était un vrai carnage. Nous n’avions pas les moyens d’affronter nos ennemis. Je n’entrerais pas dans des détails qui ne vont pas vraiment te parler mais imagine-toi avec quelques centaines d’archers face à Rhaenys Targaryen et son dragon." Je fronce les sourcils, un instant plongé dans ces souvenirs pour le moins cauchemardesques et je reprends, après un bref soupir. "J’ai été blessé et fait prisonnier après la bataille, ce que tu savais déjà. Ce que tu ignores, c’est que Torrhen et Rhaenys sont venus me voir. Et m’ont fait une proposition. Celle de devenir Roi fédéré du Conflans, tel qu’il sera une fois que la guerre sera terminée. D’être celui qui permettra à notre peuple de ne plus être sous le joug d’un homme qui n’a que faire de notre destinée, de voir des milliers de riverains mourir uniquement pour assouvir ses ambitions personnelles. Il a annoncé à toutes les personnes présentes, lors de son mariage, que j’étais le Roi des Rivières et des Collines." J’inspire, la fixant un instant pour guetter sa réaction, avant de reprendre, avec plus de précautions. "Et pour me prouver sa bonne foi, il a proposé une… alliance. Entre nos deux maisons. Avec son fils, le nouveau Roi du Nord à qui il a laissé le trône en devenant Empereur lors de son mariage. Il m’a semblé évident que seule ma fille ainée avait les épaules pour devenir Reine." Je pose une main sur l’épaule d’Eléanor et je la fixe un instant dans les yeux avant de souffler, d’un ton plus assuré que je ne l’aurais cru. "Tu vas devenir Reine ma douce. Et tu es déjà devenue Princesse." J’espère que, présentées de cette façon, mes révélations passeront mieux que je le pense. Je sais que je lui ai toujours promis qu’elle aurait son mot à dire lorsqu’il faudrait la marier, mais les circonstances n’ont pas permis que je tienne mes engagements. Je ne sais si elle pourra vraiment le comprendre mais, dans tous les cas, elle va devoir l’accepter, qu’elle le veuille ou non. Et même si le prix à payer est de perdre ma fille pour de bon. Il y a des choses plus importantes semble-t-il. Même si j’ai, en cet instant précis, bien du mal à m’en convaincre.
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Sujet: Re: Father and child [Tour IV- Terminé] Jeu 7 Sep - 20:38
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Sujet: Re: Father and child [Tour IV- Terminé] Mar 26 Sep - 20:29
J'aurais tellement aimé que les choses se passent autrement. Pouvoir lui donner l'illusion d'avoir le choix, même si, au fond, je ne suis pas persuadé que j'aurais réellement pu tenir mes engagements auprès d'elle. J'ai toujours eu une profonde affection pour Eléanor. Ma première née, source de tellement de fierté à chaque instant, malgré les mois, les années même à ne pas la voir grandir. Alors, quand j'entends le ton de sa voix à mes propos, j'ai mon cœur qui se serre. Mais je n'ai pas le droit de faiblir, pas maintenant alors que tout se fait de plus en plus complexe et délicat à gérer. Je fronce les sourcils et je fixe alors Eléanor, avant de lâcher, d'un ton plus sec. "Non, je n'avais pas le choix effectivement. J'avais des milliers d'hommes à enterrer, une famille à sauver et à protéger. Tu comprendras plus tard Elénaor, tout du moins je l'espère."
Et je me lance, lui racontant tout ce qui s'est passé, sans vraiment trop entrer dans les détails. Elle n'a pas besoin de savoir que j'ai vu ces hommes avec qui j'ai combattu ma vie durant mourir à cause de moi, à cause d'ordres que je n'aurais jamais dû suivre. Que j'aurais leur sang sur les mains, jusqu'à la fin de mon existence et que, même si je suis un guerrier depuis longtemps déjà, voilà quelque chose que je ne pourrais jamais oublier. Sa réaction, lorsque je lui parle de la fameuse couronne, me laisse quelque peu perplexe. Je ne m'attendais pas à autant d'enthousiasme, surtout quand j'imagine celle de sa mère. J'ai un bref sourire même si je réponds, avec bien plus de retenue qu'elle. "C'est un honneur oui. Véritablement. Mais je ne sais pas si je serais vraiment un bon souverain. A dire vrai, je n'ai pas été élevé pour ça et bien des décisions que je vais devoir prendre ne plairons pas forcément."
Voilà d'ailleurs l'une des premières décisions. J'espère pourtant sincèrement qu'elle va comprendre de l'honneur qui lui est également fait, de l'importance que cette décision peut avoir mais, surtout de la difficulté que j'ai eu à la prendre. Mais visiblement non. Elle se défait de ma brève étreinte et je peux voir sur ses traits à quel point elle peut me ressembler quand elle est en colère. Une part de moi n'a qu'une envie, c'est de la prendre dans mes bras et de lui demander pardon d'avoir agi de la sorte mais je relève la tête et je la fixe, la mine sévère. "Et que voulais-tu que je leur dise ? Merci de l'honneur mais je dois demander son avis à ma fille de 15 ans ? C'était le genre de promesses que je pouvais tenir en étant un simple lord Elénaor, mais je peux difficilement faire attendre pléthore de souverains pour ton bon plaisir." Je me pince l'arête du nez et j'inspire longuement avant de reprendre, d'un ton que j'essaie de rendre plus doux. "Evidemment que j'aurais préféré te laisser le choix, pouvoir en discuter avec toi. Et que l'idée de t'envoyer au loin me répugne plus que tu ne pourrais l'imaginer. J'ai pris le temps de discuter avec le jeune roi. C'est un homme bien. Il partage les mêmes valeurs que moi et… et j'espère que tu t'entendras bien avec lui." Difficile d'oublier la déception dans sa voix. Et, à dire vrai, je ne sais pas si j'en ai réellement envie. Qu'elle m'en veuille rendra peut-être la séparation plus facile ou, se consolera-t-elle plus vite s'il m'arrive quelque chose.
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Sujet: Re: Father and child [Tour IV- Terminé] Ven 13 Oct - 23:32
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Sujet: Re: Father and child [Tour IV- Terminé] Ven 27 Oct - 9:05
L’espace d’un instant, j’aimerais tout de même qu’elle ait moins de caractère. Qu’elle soit moins emportée, moins passionnée, qu’elle arrive à prendre du recul, même du haut de ses quinze ans. En résumé, qu’elle ne soit pas la fille de ses parents. Et je sais que, malgré cela, plus tard, je serais tout de même fier de voir que, pour elle, une promesse est quelque chose d’important, que l’on ne peut briser sans en subir les conséquences. Pour autant, en cet instant, j’aurais préféré qu’elle l’oublie. Surtout en voyant sa réaction à ses propos et cette moue boudeuse qui me fait penser à Alysanne quand elle avait son âge. Mais je souffle tout de même, me faisant plus sévère. « Ne sois pas insolente Eléanor. Je t’informe juste qu’à ton âge, il y a certaines choses difficiles à comprendre. Mais si tu penses l’avoir fait, dis-moi, je suis toute ouïe. » Mon ton s’est fait aussi cassant que le sien. Après tout, elle ne tient pas tout de sa mère.
Et je lui parle de la guerre. Un peu. Je n’ai pas envie de l’effrayer plus que ce nécessaire, même si une part de moi se dit qu’elle comprendrait peut-être mieux certains de mes choix si elle savait, si elle avait pu voir ce genre de choses de ses yeux. Evidemment, je n’en ai pas réellement envie, mais cette pensée m’effleure, à l’instar d’autres, tout aussi stupides. Mais voilà que les choses empirent. Je savais qu’elle le prendrait mal, la connaissant, le contraire aurait été étonnant. Pour autant, je ne pensais pas qu’elle se fermerait à ce point-là. Je ferme le poing, inspirant longuement quand elle hausse le ton et le regard que je lui jette, alors que je vois les larmes lui monter aux yeux est bien plus fermé que je n’ai jamais pu l’être à son égard. Et je rétorque, d’un ton des plus secs. « Je prends note de ne plus te faire aucune promesse donc. Je m’en voudrais de te décevoir de nouveau lorsque je suis obligé de faire des choix vitaux pour notre famille et notre contrée. »
Pourtant, j’ai essayé. Les dieux savent que je ne voulais pas en arriver là. Je pense que je ne m’en suis pas si mal sorti au final. Jon Stark n’est pas l’homme auquel j’aurais pensé pour ma fille mais, au fond, c’est un homme droit, intègre et, malgré cette froideur apparente, je n’ai aucun doute sur le fait que l’on puisse compter sur lui. Pour autant, mon approbation est loin de suffire à ma fille qui se ferme de plus belle. Et bien soit, qu’elle le prenne de la sorte, je ne peux de toute façon pas y faire grand-chose. Je laisse tout de même filer un soupir, ma colère retombant alors que la sienne s’est faite bien plus froide. « C’est tout ce que j’avais à te dire oui. J’aimerais que tu fasses sa connaissance mais tu n’en feras qu’à ta tête de toute façon. Je repars demain et j’ai fort à faire. D’autant que je suppose que tu n’as guère envie de profiter de ma compagnie. Et comme je ne te fais plus de promesse, tu ne m’en voudras pas de ne pas te promettre de revenir cette fois. » Et, sans même attendre qu’elle me réponde, je m’éloigne, sans un regard en arrière. Il parait que nous avons une guerre à mener et des batailles à préparer. Quand elle sera dans de meilleures dispositions, si cela arrive un jour, elle saura où me trouver.