Des yeux s'entrouvrent brusquement dans l'obscurité, la jeune femme se réveille au milieu de la nuit. Elle guette l'environnement, à la recherche de la source de ce réveil brutal, sans rien trouver de menaçant. Tout ce qu'elle entend est la respiration de Roward à ses côtés. Il n'était pas là quand elle s'est endormie, à en juger par sa respiration lente et calme ce n'est pas lui qui l'a réveillé en venant la rejoindre, il dort comme un loir. Non, elle s'est réveillée comme ça lui arrive depuis quelque temps déjà, sans raison apparente.

Ce n'est pas la première fois, elle sait donc qu'il est inutile de tenter de se rendormir. Elle ne ferait que tergiverser et tourner dans le lit, ce qui réveillerait assurément son compagnon. C'était plus simple quand elle n'était pas mariée. Ça fait un mois et elle a toujours autant de mal à s'y faire, à sa routine brisée par l'arrivée de Roward. Argella n'est pas dépourvue d'empathie, des deux, elle n'est certainement pas la plus à plaindre, il doit d'avantage s'acclimater qu'elle.

En faisant le moins de bruits possible, elle s'habille et quitte l'abri de leur tente. Elle frissonne sous l'effet du froid extérieur, l'air s'est vivement rafraîchit, bien plus qu'habituellement et laisse présager que l'été ne sera bientôt plus. A l'horizon, un éclair zèbre l'obscurité, quelque part en mer l'orage éclate. La jeune femme observe ce spectacle dont elle ne se lasse jamais, depuis les montagnes, elle a l'avantage d'une vue mémorable. « Votre Majesté ? » S'enquit l'un de ses gardes, soucieux de la voir en dehors de son abri.

« Tout va bien Ormund, je n'arrive pas à dormir. » Elle sait ne pas être la seule dans ce cas. Dans un campement regroupant quantité de soldats, la vie y est toujours présente, de jour comme de nuit. Elle n'aurait que quelques pas à faire pour trouver un groupe d'hommes éveillés. Mais le fait est qu'elle a surtout envie de se retrouver seule. La nuit est le seul moment où elle peut trouver un peu de solitude. Ce que comprend parfaitement son garde qui retrouve l'ombre de la tente sans un mot.

Le temps entre les éclairs au loin s'espace de plus en plus, signe qu'il sera bientôt terminé et c'est alors que la jeune femme commence à s'éloigner de la tente pour traverser le campement. Elle sait ne pas être tout à fait seule, au moins deux de ses gardes la suivent tout en respectant son espace. L'orage laisse peu à peu la place à l'aube, l'horizon se teinte petit à petit d'un bleu rosé tandis qu'elle se dirige encore plus loin vers la rivière, sous le regard des soldats qui cessent leurs activités pour la saluer.

C'est ici qu'elle se rend la plupart du temps quand ses obligations ne la retiennent pas ailleurs, elle ne trouve rien de plus apaisant que voir et écouter l'eau qui coule, les oiseaux gazouiller, les feuilles bruisser au rythme de la brise, c'est presque silencieux. Elle finit par retirer ses bottes, s'asseoir sur un rocher plat et tremper ses pieds dans l'eau. Elle n'est pas chaude, plus glacial qu'autre chose, ça a le don de lui redonner un bon coup de fouet. Son petit rituel du matin, d'autres fois, si elle est plus courageuse, elle va même s'y baigner. Ça lui permet de bien commencer sa journée.

Ma vie avait prit un tournant que je ne savais maitriser depuis que j'avais célébré mon union avec la reine. Quitter Dorne, non pas pour une guerre, mais pour le reste de ma vie m'avait plus profondément touché que je ne l'aurais voulu. Mon visage était resté de longues heures fermés alors que je devinais Lancéhlion disparaitre dans mon dos. J'avais refusé le moindre regard en arrière, j'avais refusé de m'offrir une excuse de rebrousser chemin. Mais j'avais été arraché aux miens avec une force que je n'aurais pas cru si vive. Arrivant dans un pays en ruine ou je n'étais rien de plus qu'un étranger. Fort heureusement, sans doute, l'air de la guerre ne tarda pas à me pousser loin de ce palais sombre et froid. Me forçant à penser davantage qu'à subir, j'avais fini par prendre la route avec Argella vers un destin que l'on savait incertain. J'avais une légitimité à gagner, ainsi, bien que je sois naturellement poussé vers les Dorniens présent pour aider cette armée, j'avais du apprendre à composer avec d'autres hommes, d'autres personnes ne me voulant pas. J'avais dès lors l'impression de passer mes soirées à justifier ma présence en acceptant de prendre part à des choses dont je n'avais que très peu envie. Du défis à un combat amicale, à l'écoute des histoires les plus sombres de ce pays. J'étais un étranger. C'était la première fois que je me sentais ainsi dans un pays qui était censé être le mien. Sortir de son confort fait grandir les hommes, je n'en étais que davantage certain à présent. Mon répit venant même d'Argella à présent. Seule personne de ce pays à avoir conscience que bien que nos envies nous oppose, nous étions définitivement lié pour l'avenir de ce pays. Alors cette nuit encore, j'avais écouté les plus expérimenté me conter les histoires qu'aucun mestre ne pouvait m'apprendre, avant de rejoindre Argella. J'avais prit cette habitude de fixé le ciel, le plafond, de longues minutes, ou heures, me poussant à tenir tête à cette envie brulante et puérile de revenir sur les accords. Dorne en dépendait, je n'avais pas à écouter les effronterie d'un désir juvénile lorsque sa nation était à la clé. Mais bien rapidement, alors que la fatigue m'avait prise, je fus réveillé par des bruits filant. Posant une main sur l'autre côté de ma couche, je ne trouvais qu'un espace vide tiédissant par l'absence de la reine. Si je peinais à trouver le sommeil, elle n'arrivait guère à le garder.

Me levant à mon tours, je m'habillais à nouveau plus chaudement, ce qui me rappelait au combien il m'était désagréable d'être ainsi vêtu avant de sortir. Je n'avais pas l'habitude de la suivre, ni même de poser de question, mais ce soir, ou plutôt ce matin, je ne savais replonger dans mes rêves. L'on m'indiquait rapidement le chemin qu'elle avait suivi, chemin que j'entrepris de prendre à mon tours. Le camp était étrangement calme, bien que les conversations des moins fatigué résonnent comme un bourdonnement anarchique, seul mon passage semblait encore couper quelques conversations. N'y prêtant pas attention, je finis par trouver les hommes de la reine à qui je conseillais de s'éloigner un peu plus encore. Je n'aimais guère me sentir observé.

M'approchant alors, je la découvrais assise, les pieds frôlant une eau que je devinais glacé. Elle était bien plus à son aise que moi ici. Triste ironie lorsqu'on se rappelle qu'il y a quelques temps encore, j'abusais de mon habilité à vivre dans une chaleur étouffante sans en ressentir les effets.

« Le sommeil te fait souvent défaut ces derniers temps. »

Il avait été établie que nous n'userions plus de nos titre, ni même de vouvoiement lorsque nous n'étions que deux, une façon de briser la glace à l'époque.

Son esprit divague au rythme de la rivière, s'égare vers des souvenirs heureux qui ne verront guère de suite. Son cœur est encore trop meurtri pour ne pas penser aux personnes que la guerre lui enlève, son père, son amant, ses amis, tous des hommes valeureux. Des héros. A elle de s'assurer que leurs morts n'est pas vain. Mais quand elle ne pense pas stratégie ou diplomatie, ou n'en débat pas avec les conseillers présents, son esprit se tourne inlassablement vers les hommes de sa vie, si chers à son cœur. Que ses yeux n'auront plus l'opportunité de croiser.

Ses pieds jouent avec les vaguelettes de l'eau pendant qu'elle pense à la fois où son père l'a autorisé à suivre l’entraînement avec le maître des armes d'Accalmie. Elle en avait été si heureuse, et l'avait presque regretté ensuite à cause de la brutalité de Steffon lors de leurs séances. Ce dernier ne lui avait fait aucun cadeau, la considérant comme un jeune garçon, il l'avait endurci sous le regard attentif de son père lorsqu'il n'était pas en campagne...

Un bruit derrière elle la fait sursauter et retourner vivement, la main sur sa dague qui ceint sa cuisse. La voix de Roward surgit alors. Le cœur tambourinant, elle retire sa main de son arme pendant qu'elle observe son mari parer des vêtements chauds de l'orage. « Je ne voulais pas te réveiller. » Dit-elle une fois certaine qu'il ne s'agissait pas d'un ennemi.  « Hmm... Le passé et l'avenir me tourmentent. » Avoue-t-elle. A quoi bon se cacher ? Les hommes ne sont pas aveugles, ils occultent seulement la souffrance de leurs femmes pour ne pas avoir à gérer une crise de larmes.

Il sait qu'elle n'est pas de ce genre-là, ou elle suppose qu'il sait, mais elle peut se tromper. Ils n'ont pas vraiment appris à se connaître, ça prend du temps. Et la situation n'aide pas, elle est la plupart du temps trop occupée à régner et lui a faire ce qu'il doit faire, s'acclimater. Prouver qu'il fera un bon Roi. Elle ne s'occupe pas de son cas, n'intervient pas, non pas qu'elle s'y désintéresse, mais c'est à lui de faire ses preuves.

Pour sa part, elle a découvert un homme aussi bien tendre que fougueux. Lorsque leurs physiques se rapprochent, les barrières tombent totalement, ils oublient tout ce qui les oppose. De fait, ils passent plus souvent à l'acte plutôt qu'à converser, après quoi, elle s'endort rapidement et se réveille le plus souvent avant lui et elle quitte la chaleur des bras de son mari pour vaquer à ses obligations. Difficile de connaître quelqu'un dans ces conditions.

« Puisque tu es là, veux-tu bien t'asseoir ? Il serait temps que nous discutions, tu ne penses pas ? » Ajoute-t-elle avec un petit sourire qui en dit long sur leur activité favorite dès qu'ils se retrouvent seuls sous leur tente. « J'ai des informations à partager avec toi, des décisions à prendre à deux... Mais dis-moi avant, comment se passe tes journées ? Les hommes ne te rendent pas la vie trop difficile ? » S'il avait besoin, elle interviendrait, mais son intuition lui souffle qu'il ne le fera pas.

Rare avaient-été les fois ou j'avais occulté son départ du lit. J'y restais simplement pour me donner du courage la plus part du temps. Cela ne voulait pas dire que j'étais incapable de voire, ni même de comprendre sa position, ce qu'une guerre impliqué aussi. Elle s'excusa donc à sa façon avant de me répondre que le passé et l'avenir la tourmenté. Que pourrais-je lui dire ? Je ne pouvais guère mentir, j'appréhendais les mêmes choses qu'elle, j'allais me lancer dans une guerre pour un pays que je ne connaissais pas. Le terrain m'était inconnu, je combattais trop loin de chez moi pour m'assurer une victoire. Souriant légèrement à la suite de ses mots, je m'avançais vers elle avant de prendre place à ses côtés. Il était évident que nous étions plus apte à communiquer lorsque nous nous m'étions à nus, mais les jours sombres se dessinaient peu-à-peu dans l'horizon et nous ne pouvions plus nous accrocher à cela. Elle reprit donc rapidement, m'expliquant qu'elle avait des informations à me partager, des décisions que nous devions prendre à deux. Mais elle ne le ferait qu'après s'être assuré de mes journées. Rien n'était évident ici, rien ne le serait jamais en réalité, ou pas avant des années. Soupirant doucement, je voyais l'air s'empreindre d'un vapeur blanche nous signalant au combien l'air était frais. C'était bien l'une des premières fois d'ailleurs que le froid mordait autant la peau de mon visage. « Eux comme moi sommes des loups de meutes différentes, séparé des leurs et se jaugeant, se tournant autour pour savoir si une alliance même temporaire est possible. », déclarais-je dans un premier temps avant de lever les yeux vers le ciel pour reprendre avec un calme qui n'était définitivement pas coutumier.

« Beaucoup me défit, sans doute certains cherchent à se rassurer sur ce que je vaux une épée à la main, d'autres le font simplement dans l'idée de me parer de quelques coups. Je me plis volontiers à leurs invitations, je dois mener des hommes qui ne connaissent pas ma valeur et qui doivent savoir qui je suis, ce que je vaux. »

J'avais déjà eu à en remettre certains à leurs place, mais c'était tout. Je ne faisais que répondre à leurs peurs, car ils ne me suivraient pas sans me connaitre, hors j'avais besoin de pouvoir les conduire à la mort sans qu'ils ne reculent, j'avais besoin qu'ils donnent tous, qu'ils me fassent confiance pour que je déjoue la grande faucheuse. Je ne pouvais pas le faire si ils souhaitaient tous ma mort.

« Et puis je les écoute raconter les histoires de ce pays, les légendes, les mythes. Certains sont de véritable livre d'histoire, comme partout sans doute. »

Souvent quelques bouteilles les accompagnés d'ailleurs, mais le fond restait sans doute le même.

« Mais ma réputation m'a précédé, je ne peux pas le nier, beaucoup parlent, jaugent, me suivent. J'ai bien plus à faire en ces journées que je n'aurais à faire dans une vie. »

C'était faux, mais je ne pouvais nier qu'amadouer une compagnie entière était pour le moins compliqué, je connais les antécédents de l'Orage et de Dorne, je ne peux pas me contenter de crier des ordres sans prendre le risque que recevoir une dague dans le dos. C'était semble-t-il élémentaire. Et puis, j'avais eu bien trop l'habitude de connaitre mes hommes, de vivre avec eux, d'avoir une confiance complète en eux pour agir à ma convenance avec des inconnus. Qui plus est, je n'avais pas Anders, et c'était sans doute ce qui me faisait le plus défaut. Ne pas avoir un repère solide, un conseiller, un allié.

Elle sourit timidement tandis qu'il prend place à côté d'elle et lui relate ses journées qui ne sont pas de tout repos. Elle est passée par là, elle connaît les épreuves qu'il traverse. « Cette alliance ne peut être temporaire, nous ne le permettrons pas alors que nous avons tant sacrifié, toi comme moi. » Certes, sexuellement ça fonctionne très bien entre elle et son époux, mais il est indéniable qu'en dehors de ces moments-là, ce sont de parfaits inconnus, forcés de cohabiter.

« Montre-toi dur et sans compromis, parce qu'ils te doivent le respect, mais reste juste, parce que tu est un étranger à leurs yeux. Tu feras vite tes preuves, ce n’est pas plus mal que tu fasses directement connaissance avec l’Ost. La majorité des nobles sont là, je ne serais pas étonnée que ce soit eux-mêmes qui demandent a leurs soldats de te mener la vie dur pour te mettre à l'épreuve. Les nobles sont les plus difficiles a convaincre, surtout ceux des marches. »

Il ne lui demande pas de l'aide, elle ne s'est pas trompée, il agira selon sa volonté et ce n'est pas plus mal. Il a parfaitement compris ce qu'elle attendait de cet étranger, de son époux, d'un Roi en devenir. Elle ne peut pas l'accuser de prendre son rôle à la rigolade, c'est tout l'inverse. Malheureusement, ça ne le rend pas plus sympathique à ses yeux. Elle ne peut pas se permettre de ressentir quoique ce soit pour cet homme, cependant, elle ne reste pas aveugle à ses efforts.

Il évident que cela ne pouvait-être temporaire, mais j’allais devoir forcer les choses temporairement pour le moment. Je ne pouvais pas faire de miracle en si peu de temps, elle le savait, elle n’attendait pas de telle chose de toute façon. Je ne pouvais pas vivre indéfiniment dans un pays étranger, j’allais devoir m’adapter, et non l’inverse dans une sens. Mais je ne comptais pas me fourvoyer. Lui expliquant donc davantage mes journées, elle me conseilla de me montre dur, sans compromis. Je ne comptais pas tout leurs passer. Je savais simplement qu’il fallait leur donner une occasion de me suivre. Je ne serais pas plus clément avec l’Orage qu’avec Dorne. J’aurais même tendance à me montrer moins tendre. « Je ne me fais aucune illusion sur les commanditaires de tout ça. J’ai toutefois une confiance à établir avec eux pour mener à bien ces combats. Je saurais leurs rappeler assez vite qui je suis, je ne compte pas courber l’échine face à des nobles, ni des hommes n’ayant pas l’Orage en intérêt, mais uniquement les leurs. », je m’étais sans doute montré un peu dure dans ma voix, mais je n’avais que peu de respect pour les intérêts personnels, surtout que Dorne dépendait de l’Orage. Mais là n’était, sans doute pas la question. Nous avions bien plus important à penser.

Il veut l’accompagner, croiser la route du bieffois, entendre les plaintes du peuple et prendre son rôle au sérieux. A aucun moment, il ne répond à sa question silencieuse. Elle se doute assez bien qu’elle n’obtiendra rien de plus. Qu’il garde donc ce qu’il sait ou ses suppositions, elle n’a pas la patience de lui soutirer quoi que ce soit avec subtilité. Elle ne sait pas plus ce qu’en pensera Kevan, probablement pas du bien. Il a dû apprendre son mariage entre temps. Sera-t-il furieux ? Se sentira-t-il trahi ? Avait-il seulement l’intention d’accepter de s’unir à elle ?

“Grand bien nous fasse.” Répond-elle à la suite de son mari. Il écoutera les préoccupations, tatera un peu le terrain que représente l’Orage. “Ma mère s’y est adapté, pourquoi pas toi.” Ce n’est pas une question, plutôt un fait accompli. Il n’a plus le choix de toute façon, en tant que Prince Consort en attente de son couronnement.

Elle n’obtiendra aucune réponse tant qu’elle ne l’aura pas en face. Pour l’instant, elle doit se concentrer sur la bataille à venir. Ce qui promet de longues discussions avec le Général Swann, avant comme après son passage à Lestival. Et encore des discussions avec Kevan. Puis le peuple. Finalement, elle ne réalisait pas le quart des responsabilités de ses parents quand elle était encore qu’une princesse. Le pire, c’est de ne pas pouvoir penser pour et par soi-même, mais pour des milliers d’hommes et femmes.

“Nous ferions mieux de retourner au camp et préparer notre départ. L’arrivée de l’automne ne nous facilitera pas le chemin.” Et l’hiver sera bien pire. Elle ne doute pas que les couturières sont déjà en train de confectionner des toilettes plus chaudes pour eux. Roward n’aura pas de grandes difficultés à séduire les femmes avec sa belle gueule, si elles sont bien élevées, elles feront tout ce qu’il souhaite. Il aura beaucoup plus de mal à conquérir le coeur des Orageois.

Argella rechausse ses pieds nus et se redresse sur son rocher. Ce fut étrange d’avoir cette conversation avec lui, mais ça prouve qu’ils sont capables d’être cordiaux l’un envers l’autre malgré les événements non désirés. Ca lui redonne espoir pour l’avenir, leur avenir. Après tout, quelle femme souhaite vivre auprès d’un homme qu’elle déteste ? A côté de Roward, ils retournent à leur campement sous le regard scrutateur des gardes.