Sujet: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Lun 13 Fév - 17:11
Argella observe les ravages du champ de bataille sous les rayons de lunes. C’est étrangement calme, silencieux, mortel. Son regard se fixe sur la bannière Durrandon, devant laquelle elle s’est placé, planté entre les vestiges de la guerre. Seconde bataille sur son territoire, seconde victoire, elle n’en éprouve pour autant aucune joie. Tout juste l’accomplissement d’avoir éliminé la menace sur son territoire, au péril de 10 500 hommes. La guerre n’a jamais épargné les soldats, comme la population.
Ses larmes coulent, elle ne fait rien pour les tarir. Elle n’a plus la force de résister à la souffrance qui la ronge depuis des mois désormais, et ne cesse de s’amplifier avec la guerre. Cette maudite guerre qui lui retire toutes les personnes qu’elle aime, Argilac, Karnal, ses amis, multitudes d’orageois, chaque perte est un affront qu’elle entend bien venger. Aujourd’hui, elle vient seulement d’entamer une campagne cruelle. Aucune pitié ne sera accordée, aucun survivant ne devra en réchapper. Elle n’aura pas plus de pitié ou de clémence que son pire ennemi n’en a eue. Le Boucher finira entre ses mains, même si elle doit passer tout le Bief par la lame de son épée, elle l’aura.
La jeune femme se laisse aller librement à sa souffrance autant que sa fureur, seul la lune sera témoin de sa faiblesse cette nuit. Et Tempête, son cheval. Ce besoin irrépressible et urgent de trouver la solitude était plus fort que tout, elle s’était éloignée de l’effervescence qui se déroulait à Tinivel, ils étaient tous trop occupés à fêter leur victoire qu’elle en avait profité pour s’éclipser un moment en toute discrétion.
Son poing se referme sur la bannière du cerf couronné. Elle jurerait bien sur les Sept qu’elle vengera la mort de ceux qu’elle aime, si elle n’avait pas tant de responsabilités. Argella doit d’abord penser à son royaume avant tout. Ses envies n’ont que peu de place dans cette vie qui s’étend devant elle, quand bien même l’Orage crie vengeance, l’Orage gronde sur le Bief, elle doit penser avant tout à toutes ses vies humaines qu’elle pourrait épargner.
Un peu plus apaisée, elle se redresse enfin et monte son cheval jusqu’à Tinivel. L’armée a investi l’endroit et ses alentours proche, plusieurs groupes festoient, s’inclinent et l’acclament lorsqu’ils la reconnaissent. Ce à quoi elle répond en brandissant le poing et criant la devise du royaume. Le temps d’arriver jusqu’à la ville, la jeune femme a davantage de baume au coeur, se forçant à faire comme ses hommes, profiter de l’instant présent, de leur victoire. Elle rejoint ses hommes les plus proches de sa maison, au centre de Tinivel, sa garde et des hommes Durrandon, son absence n’est pas passée inaperçue, sa garde est charrié par les autres, pour avoir laissé filer leur Reine, sans protection.
Argella se laisse porter par l’esprit festif de l’Ost, le lendemain ils enterrerront leurs morts, pour l’heure, ils festoient. La boisson coule à flot, ses hommes ne lui laissent jamais l’occasion d’avoir un verre vide, trop heureux de voir quelques sourires sur ce visage familier. Ils sont habitués à la présence d’une princesse, tempétueuse, fière et taquine à leur égard. Pas la reine, distante, affichant un masque d’indifférence, ou furieuse après le monde entier. Argella n’a jamais été aussi peu elle-même depuis son couronnement. Ce soir, elle oublie tout le reste, elle est Argella, la Princesse libérée d’une grande partie de ses responsabilités, mais dès l’aube elle redeviendra la reine.
Du moins, jusqu’à ce que l’un d’eux eut le malheur d’aborder le sujet de son récent mariage. Les blagues grivoises pullulent, les dorniens sont copieusement pris pour cible, ses hommes ne mâchent pas leurs mots. Quant à Argella, elle se rembrunit. Elle a complètement oublié son époux, et n’écoute qu'à moitié les propos de ses compagnons, son regard posé sur une fenêtre à l’étage de l’auberge où les propriétaires les avaient gentiment proposé de loger gracieusement. A voir la position de l’astre lunaire, ils sont désormais plus proches de l’aube que du crépuscule, voilà des heures qu’elle festoie avec ses hommes. Il doit probablement être en train de dormir, aucune raison de ressentir de la culpabilité n’est-ce pas ? A moins que leur comportement, qui n’a rien de discret, l’empêche de trouver le sommeil.
Sur un coup de tête, elle décide de fausser compagnie à ses compagnons pour rejoindre l’auberge. Non sans récupérer au passage quelques spiritueux. Roward a le droit aussi de s’amuser, même si son état l’en empêche, la compagnie peut venir à lui. Elle s’était enquise de son état plus tôt auprès du Mestre qui s’était occupé de lui, elle l’avait à peine aperçu avant de devoir gérer d’autres choses. D’après le Mestre, il survivra, mais il avait perdu énormément de sang, par conséquent Roward a besoin de repos.
Le pas chancelant, alcool sous le bras, elle rejoint leur chambre. Toute disposée à oublier les barrières qui se sont érigés entre elle et son mari. Non, en fait, elle n’a même plus conscience d’avoir élevé des barrières entre eux. Pour l’heure, elle est juste une femme légèrement ivre qui rejoint son mari blessé au combat. A la lumière des quelques bougies qui illuminent la chambre, elle constate qu’il ne dort pas. Soit ils l’ont empêché de dormir, soit il a fini de se reposer. Quoi qu’il en soit, elle s’approche sans mot dire du lit dans lequel on l’a installé. “Le Mestre a dit que tu ne devais pas quitter le lit, mais il n’a rien dit concernant ta consommation liquide.” Souffle-t-elle en présentant le vin et la bière sous le regard de Roward.
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Mar 14 Fév - 10:51
Je mentirais en disant que je n'avais pas vu le coup venir. Seulement, c'était la seule façon, d'accéder à mes fins. J'avais déjà été blessé. Mais jamais une lame n'avait transpercé ainsi mes chairs. La douleur avait été sourde avant qu'elle n'irradie mon torse. J'avoue ne pas avoir eu plus de souvenir concernant ce qui s'était passé. Ma réalité étant entrecoupé d'événement que je n'arrivais pas à joindre. Jusqu'à ce que j'atterrisse ici. Les premiers temps, même respirer me demandait un effort sur humain. Me fatiguant plus qu'autre chose. Docile durant les premières heures, je devais lutter contre la fièvre et l'anémie. Les Mestres s'activant à me maintenir en vie, puis à me dicter cette dernière. Je n'étais pas mort, de toute évidence la jeunesse de mon corps me permettait de m'en remettre je n'avais pas besoin qu'on me dicte toute ce que je devais faire ou non. Je rongeais mon frein, je n'arrivais pas à tenir en place. Et ce soir particulièrement, j'avais de grande difficultés à garder une position convenable dans ce lit. Reposez-vous, restez tranquille. Je n'en pouvais plus. Une fête battait son plein dans l'auberge ou nous étions, une fête qui ne me permettait ni de dormir, ni de rester tranquille. Je ne supportais pas d'être inactif. Pourtant, alors que cela faisait déjà quelques heures que je désirais arracher la tête du Mestre si il me disait encore de rester coucher, je vis Argella se faufiler dans la chambre, les bras chargés d'alcool. Il était vrai que j'avais une interdiction de sortir de ce lit, mais en aucun cas d'y boire quelques breuvage. Soufflant d'un soulagement évident, je tendais mon bras valide vers elle.
« J'apprécie l'attention. »
Soufflais-je dans un premier temps avant de me saisir d'une bouteille pour en boire le contenue. Tout était mieux que ce qu'il me forçait à boire et manger. Tous. J'allais devenir fou à ne plus pouvoir bouger. J'étais en état de me lever. Certes je n'étais pas dans la meilleure des formes, mais je pouvais bouger. Je n'allais évidemment pas tenir un combat maintenant, mais je n'allais pas non plus agir comme un ancien à rester ici, écoutant les histoires du monde. J'avais été blessé, certes, mais je n'étais pas pour autant invalide. Mais ça, le Mestre refusait de l'entendre. Je n'étais pas encore Roi, je ne pouvais pas l'envoyer balader, j'étais encore un parfait étranger.
« Bien que tu sembles avinée, je t'en supplie, racontes moi quelque chose n'ayant aucun rapport avec l'importance des plantes médicinales ! »
Lui demandais-je suppliant, alors que ma voix semblait aussi bien fatigué par tout ça que par le Mestre lui-même. J'avais toujours été mauvais élève, je n'allais pas le changer. Et je n'allais pas non plus retourner à mes enseignements. Si j'avais voulu devenir mestre, je l'aurais dit plus tôt. Hors, je m'en fichais pas mal de l'avenir du monde en tant que guérisseur. Je n'étais pas guérisseur. Je n'allais pas y trouver une vocation.
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Mer 15 Fév - 14:31
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Mer 8 Mar - 14:43
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Jeu 6 Avr - 23:17
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Ven 7 Avr - 11:15
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Mar 2 Mai - 16:44
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Mar 1 Aoû - 0:45
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Mar 29 Aoû - 20:52
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Mer 27 Sep - 11:04
Si j'avais été raisonnable, je n'aurais pas partagé mon lit avec elle. Pourquoi ? Car la douleur de mon épaule devenait bien trop intense. Je n'avais jamais été blessé ainsi, j'avais voulu jouer, j'avais comprit combien je devais garder le repos. Une chose bien plus élémentaire que je ne l'aurais cru. Reprenant ma respiration mais essayant surtout de contenir ce sentiment de douleur qui s'étend dans mon corps, je la sens se redresser, me demandant comment j'appellerais mes enfants. Fronçant légèrement les sourcils, je devais reconnaitre que je n'y avais clairement jamais réfléchit, sans doute car je ne l'avais jamais souhaité jusqu'à présent. J'avais été éduqué pour la guerre, même si ma famille était bien plus importante que le reste, je n'avais jamais réellement envisagé d'en fonder une. Peut-être cela aurait été plus facile avec Rhae, car notre amitié était plus forte que ce que je partageais avec Argella. Prit de cours, je fermais un instant les yeux, je laissais l'air s'échapper de ma bouche avant de répondre. « Je n'y ai jamais réellement réfléchit pour être honnête. mais sans doute Meria aurait sans doute été un nom auxquelles j'aurais pensé. », déclarais-je en gardant les yeux ouvert. J'avais l'impression qu'une brulure se répandait lentement le long de mon bras, comme une trace brulante de mort. Le vin ne devant guère aider, le sang que j'avais perdu commençait à jouer des tours à mon esprit. Ouvrant difficilement les yeux, je posais mon regard sur elle en lui demandant. « Et toi ? », je doutais qu'elle n'y ait jamais songé, quoi qu'elle n'avait guère était éduqué d'une façon si différente que moi dans le fond. Mais elle devait y avoir plus réfléchit que moi.
Fermant à nouveau les yeux, je déglutis doucement, la douleur ne faisant que grandir. Je finis par me redresser avec mon bras valide, tentant de ne pas la repousser en même temps, j'avais finis par m'asseoir, mon bon bras la tenant alors que des gouttes se sueur qui n'avaient rien à voir avec l'échange passionné que l'on venait d'avoir. Non, il s'agissait là du sentiment étrange précédent le gouffre. La respiration refusant de revenir à sa normal, mon corps tremblait sans doute bien plus qu'il n'aurait du. Et je n'avais de toute évidence aucune forme de contrôle la dessus. « Tu pourrais me donner ce qui est sur ce meuble ? », demandais-je d'une voix basse. Le vin n'était pas à reprendre pas plus que ça. En revanche ce qu'ils m'avaient laissé si jamais je me sentais nauséeux, ça ça pouvait être prit non ? Car c'était un peu ce qui se passait et je n'avais pas envie de les appeler. Pas en sachant qu'ils allaient me reprendre pour un objet fragile, ce qui n'était pas le cas malgré ce que mon corps semblait laisser croire.
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Jeu 28 Sep - 9:50
Étrange comme question, elle en a conscience et en même temps, l’avenir à tous deux est tracé, si les Dieux le veulent, ils auront des enfants. Il arrivera forcément un moment où le sujet du nom de ces derniers devra être lancé. C’est encore présomptueux de sa part d’avancer le sujet à si tôt, mais l’interrogation est sorti voilà tout. Cependant, il lui répond, il n’y a pas vraiment réfléchi, toutefois, cela ne l’empêche pas de sortir un prénom.
Meria. Comme sa grand-mère. Merde. Argella ferme les yeux, à sa mémoire surgi sa dernière dispute avec sa mère, la raison de celle-ci. L’assassinat de Meria et Nymor. Un secret qu’elle doit porter, pour que sa mère garde la tête sur les épaules. Mais foutre, c’est pas évident d’être marié au petit-fils et fils des victimes de sa mère. S’il souhaite donner le prénom de sa grand-mère à sa fille, c’est qu’il devait beaucoup l’aimer. La jeune femme ressent davantage de culpabilité.
Et elle ? Argella rouvre les yeux et croisent ceux de Roward. “Elenei.” Répond-elle spontanément. Non, elle n’y a jamais pensé. Pas jusqu’à récemment du moins, non pas qu’elle soit pressée de devenir mère, elle est davantage pressée de pouvoir offrir un descendant à son royaume en crise dynastique. Bien sûr, elle finira par aimer l’être qui grandira en elle, pour l’instant, elle ne voit que l’aspect politique d’une grossesse.
Elenei était la fille du Dieu de la Mer et de la Déesse du Vent, et l’épouse du Premier Roi de l’Orage. Une légende, une histoire d’amour, mais Argella voit plus loin. Elle voit un homme et une femme qui s’aimaient si fort qu’ils ont construit l’indestructible, Accalmie, pour lutter contre des Dieux. “Si c’est un garçon, Argilac.” Ajoute-t-elle avec un triste sourire. “Cela nécessitera de nombreux débats le moment venu j’imagine.”
La jeune femme se redresse tandis qu’il tente de le faire, et fronce des sourcils. Maintenant qu’elle le regarde, il n’a pas l’air très fringant. Il tremble également, et son regard est fiévreux. On pourrait mettre ça sur le compte de leur étreinte, mais la blessure de son mari n’y est probablement pas pour rien. Argella se redresse pour mieux l’étudier et en effet, il finit par lui demander ce qui se trouve sur une commode. Ce qu’elle s’empresse d’aller lui prendre, après quoi, elle enfile sa robe de chambre. “Dois-je appeler un Mestre ?” S’inquiète-t-elle, déjà prête à ouvrir la porte de leur chambre. Il refuse, il prend sa potion.
Elle vient s’agenouiller sur le lit auprès de son mari, pas très à l’aise, malgré son enivrement. Avoir à faire à un blessé, dans l’intimité d’une chambre maritale, c’est une première. “Est-ce que je peux faire quelque chose ?” Cette fois, pas question de le “soulager” en le chevauchant, quand on voit ce que ça donne… Argella se met à pouffer de rire, prise d’une effroyable crise de fou rire, incontrôlable. “Pardonne-moi, il n’y a rien de drôle, c’est juste que… C’est la première fois qu’un homme est malade après l’acte.”
Ce n’est pas un secret entre eux, il n’est pas le premier et tous deux sont conscients qu’ils auront des amants et maîtresses, la seule condition est la discrétion absolue. Elle ne serait pas ivre, peut-être qu’elle en serait vexée qu’il réagisse aussi mal, quand bien même il n’est pas responsable des conséquences de sa blessure. Au lieu de quoi, elle retire sa robe de chambre et revient se glisser entre les draps. “Je n’ai pas fait suffisamment attention, désolée, tu as besoin de repos. Dormons. Demain nous aurons de nombreuses choses à régler.”
HJ:
Je te laisse clôturer ? A moins que t'ai quelque chose à ajouter ^^
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé] Ven 20 Oct - 11:54
J'imaginais en effet que l'on finirait pas devoir débattre du nom de nos enfants, et ce même si cela me semblait bien loin. Je ne pensais pas être prêt après tout, mais le jour venu, je serais bien obliger de m'en sentir capable. Mais j'avoue que sur l'instant, je me semblais bien plus partir que rester pour élever nos enfants. Mon corps avait été bien trop éprouvé, et il me fallait prendre ce que le Mestre m'avait donné. Argella sembla s'inquiéter, voulant appeler un Mestre ce que je refusais. Je n'avais pas envie de finir avec une pair d'hommes tous plus vieux les un que les autres à mon chevet. Prenant donc la potion, je devais réprimer un spasm de dégout. Argella semblait traverser un moment de faiblesse aussi alors qu'elle me demandait ce qu'elle pouvait faire. Lui souriant du mieux que je pouvais, je lui répondis, « Eloigner le vin de ma main. », sauf si je souhaitais mourir. Et puis elle se mit à rire, de bon coeur même. Oubliant pendant un instant qui nous étions je la regardais incapable de comprendre ce qui la faisait rire. Elle me l'expliqua bien rapidement. C'était la première fois qu'un homme était malade après l'acte et en effet, avec l'explication, je ne pus que rire aussi, malgré la douleur à mon épaule. « A ma décharge j'avais la blessure d'avant. », elle ne m'avait pas rendu malade.
Elle retira à nouveau ses vêtements avant de se glisser entre les draps. S'excusant alors, j'avais besoin de repos, elle en avait conscience. M'invitant à dormir alors, nous aurions en effet bien des choses à régler demain. Soupirant doucement, je me laissais aller contre le lit, fermant les yeux, cherchant le sommeil qui ne tarda pas à venir. J'étais fatigué, voir épuisé, mais mon état un peu vaseux ne m'aidait pas vraiment en cet instant, il fallait que mon corps reprenne un peu le dessus, avant de dormir. Je ne savais pas partir avec une telle envie de vomir.
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Sujet: Re: Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé]
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Le repos du guerrier [Tour IV - Terminé]
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