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 Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]

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MessageSujet: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyVen 20 Jan - 22:16

3 semaines. C’est le temps qui s’est écoulé depuis la bataille de Paege. La jeune femme était arrivée quelques jours auparavant pour rencontrer et faire connaissance avec la reine dragon. Juste après, la bataille était lancée. Un cauchemar vivant, une journée qu’elle rayerait bien de son existence, une journée où des hommes s’entre-tuaient au nom de leurs souverains. Yesaminda se trouvait loin derrière, loin d’être témoin de l’horreur, mais elle savait ce qu’il se passait là-bas. Dès que la victoire fut annoncée, elle les avait rejoints. Inquiète, elle avait observé le mestre soigner Rhaenys, une fois rassurée sur son sort et avec son accord, elle avait accourue près des nombreux blessés peyredragonniens, nordiens et riverains sans distinction. Depuis, ses journées n’avaient rien de monotone.

Si elle n’est pas avec la reine dragon, elle est auprès des blessés. Certains se sont rapidement remis, d‘autres ont des blessures plus graves nécessitant des soins rigoureux et réguliers. C’est un combat de tous les jours, la plupart d’entre eux n’acceptent qu’à contre cœur de se laisser manipuler par elle, l’étrangère, venue de Braavos. Elle entend les murmures sur son passage, elle sait qu’ils ne se donneraient pas cette peine si elle n’était pas la nièce de la Main de la reine. Dans ces moments-là, sa ville natale lui manque terriblement, au moins là-bas, elle était respectée pour ses connaissances et gratifiée pour les soins qu’elle apportait. Elle ne souffre pas d’être insultée, elle souffre d’être considére comme une espèce de traître ou d’ennemie. Comme s’ils s’attendaient à ce qu’elle les empoisonne, alors qu’elle est loin de cet état d’esprit.

Yesaminda ne se décourage pas, elle se montre autoritaire et implacable lorsqu’il est nécessaire de l’être afin que ses hommes se laissent soigner. Il n’y en a qu’un qui l’impressionnait, elle l’a tué. Une libération qu’elle accueillerait à bras ouvert si elle avait toujours son fils auprès d’elle. Swan lui manque chaque jour, chaque nuit, elle se réveille sans douceur en appelant son fils, puis lorsque la dure réalité lui revient, elle pleure et se rendort d’épuisement. Il n’y a qu’auprès des blessés qu’elle trouve un peu de répit, c’est pourquoi elle y passe le plus clair de son temps, et ce, même si elle est déjà épuisée. C’est mieux que de ressasser son malheur et sa culpabilité. Elle en oublie le plus souvent de se nourrir tant ils sont nombreux, mais ils la fatiguent davantage quand ils persistent à se montrer récalcitrant. Surtout les nobles, mais ils finiront par se faire une raison, la Forel peut être aussi bornée qu’eux.

Elle quitte la chambre de l’un d’eux, des bandages ensanglantés dans les mains et prête à exécuter la tâche ingrate de les nettoyer, lorsque tout commence à tourner autour d’elle. Sa respiration se fait soudain laborieuse. Ca n’augure rien de bon, elle le sait, mais elle ne peut rien pour endiguer le malaise qui la saisit. Yesaminda cesse tout mouvement, s’appuie contre le mur d’un couloir du château dans l’espoir que les étoiles dans ses yeux disparaissent. Maintenant des acouphènes s’emparent de son ouïe, il est trop tard. La jeune femme croise un regard, un seul, qu’elle ne reconnaît même pas avant que son corps commence à basculer et que les ténèbres ne l’emportent.

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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyVen 20 Jan - 23:17

Je compte les picaillons. Expression consacrée par mon père, que la partie comptable du gouvernement de ses fiefs l’insupportait. Je n’avais jamais trop aimé cela. Mais contrairement à lui, je n’étais pas prêt à abandonner à des clercs formés à l’étranger la gestion financière de mon royaume. Je devais compter précisément nos avoirs, nos créances, le volume de chaque transaction. Un Royaume en état de paix se gère assez aisément une fois qu’on a l’habitude. L’argent rentre régulièrement, les dépenses sont les mêmes. Le budget est facile à calculer ; chaque chose a un prix qui reste relativement constant. En temps de guerre, la difficulté est infiniment supérieure. Déjà, il y a le fait que les besoins sont souvent bien plus importants que les rentrées. Si vous recrutez des soldats, de gré ou de force, ces hommes ne produisent plus rien. En sus de ça, il faut les nourrir, les équiper. Ca a un coût relativement fixe, encore que la disponibilité des matières premières fluctue selon la production, qui elle-même est impactée par vos recrutements et par l’évolution des combats. Mais là où ça devient compliqué, c’est de calculer le ratio stocks de denrées/solde/durée d’acheminement/durée de conservation du grain. Le casse-tête logistique nécessite de bonnes connaissances dans de nombreux domaines. C’est aussi l’expérience de guerres menées à l’ancienne qui m’a conduit à créer le Train Royal. Cela me coûte les yeux de la tête ; l’équivalent presque de ce que je gagnerais en impôts durant la même période d’activité. Il faut acheter, fabriquer et assembler tout le charroi nécessaire au déplacement du matériel, des troupes et des denrées sur des centaines de kilomètres d’opération, faisant le relais entre des dépôts construits au préalable à prix coûtant.


Il fallait approvisionner les dépôts. Avoir encore assez de bras pour le faire. Et pour nourrir la population. Et la protéger. Et entretenir le Train. Le Train lui-même devait faire transiter assez de vivres et de matériel pour la poursuite des opérations, sans avoir recours comme les autres armées au pillage systématique et aux problèmes qui en découlaient. Il fallait noter que j’évitais cela à mon armée pas par bonté d’âme, mais par commodité. Passez sur un territoire sans ravitaillement propre et comme un nuage de sauterelles, votre armée prendra tout ce qui passera à sa portée. Et la retraite ? Et le retour ? Impossibles, si on devait repasser par le même endroit. Et la conquête des consciences en même temps que des terres ? Impossible, si on voulait aller vite. Si la guerre le nécessitait, je pourrais sans aucun problème de conscience ordonner de tout piller et brûler sur mon passage, je pouvais aussi ordonner l’élimination systématique de tous ceux qui pourraient être un danger. Mais je ne le ferais que si j’en ressentirais la nécessité stratégique.


En attendant, mes calculs étaient clairs. Je courrais à la ruine à moyen terme si je ne trouvais pas de nouvelles rentrées d’argent. Et où pourrais je le faire ? L’Ouest ne pouvait plus échanger aussi bien avec nous qu’auparavant du fait du blocus fer-né. Le commerce dornien était en cendres. Les autres royaumes avaient leurs propres problèmes. Je ne recourerai pas à l’usure étrangère. J’en étais arrivé à la seule conclusion valide, une conclusion que je connaissais déjà. La guerre nourrit la guerre, et je n’avais d’espoir de victoire qu’en continuant la lutte, en conquérant, en alimentant mes caisses avec ce que je prendrais sur le chemin. Je me frottais le bandage qui me serrait le crâne au niveau du front et des tempes. J’en avais assez de lui. Besoin d’air. Je soufflais la bougie de mon établi, et me penchais à la fenêtre de mes appartements au castel Herpivoie. J’inspirais à pleins poumons l’odeur du fleuve. Avant de me détourner. Deux gardes-loups tenaient leur position. Ils me saluèrent en tirant l’épée. Je hochais la tête et les saluais à mon tour. Je ne faisais que quelques pas avant de tomber sur une jeune femme qui s’effondre. Je m’élance.


Inconsciente. Mes gardes arrivent. Je les repousse, leur demande de rouvrir la porte de ma chambre, déjà verrouillée, et d’aller chercher de l’eau. Je connais cette jeunesse de visage. Je l’ai vue dans l’entourage de Rhaenys, dans le train de l’armée de Peyredragon et de la Néra. Une espèce de guérisseuse. Je n’en sais pas plus. Elle a l’air éreintée. Je la porte dans mes appartements, laisse la porte ouverte alors que mes gardes font les allers retours pour amener de l’eau, m’informer qu’ils n’ont trouvé de mestre… La jeune femme repose sur un des fauteuils. Elle semble reprendre ses esprits, entrouvre les yeux.



| Eh bien, on est surmenée, ma dame ? Je vous ai vue vous effondrer dans le couloir. Vous vous sentez comment ? Vous vous êtes fait mal quelque part en tombant ? |


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Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyMar 24 Jan - 18:49

La conscience de la jeune femme revient peu à peu, son esprit encore occulté par un nuage de brouillard invisible, elle commence néanmoins à cligner des yeux pour se réveiller. Yesaminda se sent terriblement faible et porte une main à son front, elle ne constate aucune fièvre. Entre deux clignements de yeux, elle perçoit quelqu’un face à elle et la voix masculine tranche dans le silence. Avec un hoquet, la jeune femme se redresse totalement de sa position mi-assise, mi-allongée, les yeux désormais grands ouverts.

Elle se souvient, de son malaise dans le couloir du château. Yesaminda ressent encore une fatigue écrasante, son corps réclame du repos qu’elle s’acharne depuis des jours à ne pas lui accorder, alors il a repris son bon droit. Ce fut court, mais son corps lui fait passer un message qu’elle se doit d’écouter et exécuter au risque d'enchaîner les malaises sur malaises. Quelle guérisseuse serait-elle si elle ne prenait pas soin d’elle-même ? Le fait est, qu’elle pense davantage aux autres qu’à elle-même, d’autant plus depuis son arrivée à Westeros.

“Mon Seigneur, je suis confuse...” Elle l’a reconnu dès qu’elle a croisé ce regard, le Roi du Nord, et promis de Rhaenys. En dehors des échanges de courtoisie et toujours entourés de gens, la jeune femme ne s’est jamais retrouvée seule en sa compagnie. Oh, mais voilà quelqu’un d’autre, un de ses gardes peut-être ? Elle ne saurait trop dire, elle est loin d’être coutumière de Westeros, d’autant moins des us et coutumes de chaque royaume qui peuplent ce monde inconnu.

A Braavos, ils ont le Seigneur des Mers, ce qui se rapproche le plus d’un Roi ou Reine des pays de Westeros. A la différence que le peuple nomme le Seigneur des Mers. Elle a appris que le comportement qu’elle devait tenir face à un Roi est assez similaire à celui qu’elle devait adopter face au Seigneur. Mais jamais, ô grand jamais, elle ne s’est évanouie face au Seigneur. Quel comportement adopter ? Répondre à ses questions, pour commencer, lui semble judicieux.

“Je suis navrée Mon Seigneur, je n’ai guère déjeuné de la journée.” Se plaindre, lui annoncer qu’elle est usée par le nombre de blessés à soigner, n’est guère son habitude. Elle ne lui ment pas en disant qu’elle n’a pas mangé, c’est une vérité. S’est-elle fait mal quelque part ? Yesaminda ressent des élancements du côté où elle est tombée. Elle lève la main vers le côté droit de sa tête, une douleur lancinante lui confirme qu’elle est tombée sur le coude premièrement. Puisqu’aucune trace de sang ne perle sa main qu’elle retire de sa tête, elle hoche la tête, satisfaite. Elle se masse ensuite le coude, aucune fracture.

“Je m’en tirerais avec quelques bleus Mon Seigneur, rien d’insurmontable.” Assure-t-elle avec un faible sourire. Elle a connu pire, bien pire. Mais ici, personne ne sait ce qu’elle subissait dès que son mari était mal luné. “Je vous présente mes excuses, ainsi que toute ma gratitude pour ne pas m’avoir laissé gisante dans le couloir. Je ne désire pas vous importuner et me retirerais si vous me le permettez ?” Du coin de l’oeil, elle constate que la porte est restée ouverte et ne peut s’empêcher de soupirer de soulagement, il ne manquerait plus qu’on lui prête une liaison avec le promis de sa maîtresse. Si les rumeurs vont aussi bon train à Westeros qu’à Braavos, tout le monde saura qu’elle s’est trouvée là, dans l’appartement du Roi, d’ici ce soir.

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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyJeu 26 Jan - 22:35

Tiens, quelqu’un se sent plus mal que moi. Ce n’était pas forcément une bonne chose, mais ce n’était pas un fait inutile non plus. Je ne panique pas une seule seconde, en tous cas. Pas parce que le sort de la donzelle m’indiffère, je ne sais après tout qu’à peine qui elle est. Mais surtout, parce que je n’y peux pas grand-chose, et que j’ai réagi avec toute la diligence possible et attendue. Un de mes gardes revient, m’indiquant qu’il était bredouille car le mestre de ma promise était introuvable, tout autant que celui de Lord Herpivoie. Je hoche la tête. Prévisible. Même après plusieurs jours, beaucoup de blessés, après une bataille aussi grande et terrible que celle de Paege, ne pourraient pas encore être totalement remis. C’était tout bonnement impossible. Même les blessures les plus légères mettaient toujours un peu de temps à cicatriser… Et la veille, j’étais tombé sur un blessé du fait du dragon. Des blessures atroces et une odeur de mort. Cette bête-là, je ne l’avais toujours pas approchée de très près. Mais j’en avais peur. Je ne pensais pas que ça fasse de moi un lâche ; je supportais sa présence, et j’avais bien vu comment hommes et chevaux la regardaient, eux aussi. Meraxès était gigantesque, massive, le regard brillant d’une froide intelligence, sans doute supérieure à celle de beaucoup d’hommes. C’était sans doute cela le plus effrayant, plus que ses crocs de la taille d’épées ou ses ailes aussi larges que les voiles d’un navire. Cette intelligence. Cette conviction qu’elle savait des choses, cette créature.


J’en frissonnais, ravi en tous cas de l’effet que pouvait avoir la bête sur ceux sur qui elle était lâchée, et je ne pouvais que comprendre cette piteuse valetaille ; comment s’opposer à un monstre pareil ? Qu’importe, je le « contrôlais », même si je savais que c’était un fait totalement relatif. Bref. La jeune femme revient à elle et je ressens immédiatement une forte gêne de sa part. En même temps à sa place, je ne saurais probablement plus du tout où me mettre. Je repousse ma longue cape grise sur le côté, alors qu’elle entravait ma démarche lorsque j’allais m’assoir sur un siège non loin de sa position. Je souris d’un air paternaliste, alors qu’elle me fait part de sa gêne.



| Ne vous en faites pas, ma Dame. Il y a pire façon de tomber que le faire devant les appartements d’un monarque. |


Elle s’excuse à nouveau et me dit qu’elle n’a rien mangé de la journée. Je souris, un peu plus amusé par ce qu’elle me raconte. Elle va jusqu’à s’excuser et me demande la permission de se retirer… Je ris doucement.


| Et risquer l’ire de ma future épouse, en abandonnant à son sort une de ses suivantes ? Non… Je ne prendrais pas ce risque. |


Mais qu’elle reste ici lui donnera la réputation d’une intrigante, et moi d’un futur époux adultère par avance. Rhaenys et moi avions nos arrangements, puisqu’il ne s’agissait d’un mariage d’amour. Mais tout de même, même Bran aurait convenu de l’indélicatesse du geste.


| Et si je vous accompagnais vous sustenter ? Vous échapperez à la rumeur d’être passée par ma couche, ma réputation d’homme doux et intègre sera sauve autant que votre vertu et les racontards n’auront plus rien d’autre à se mettre sous la dent que le fait que vous ayez su capter mon attention, ce qui est une vérité, pour une fois. Et ce faisant, vous me raconterez qui vous êtes, et me régalerez de vos anecdotes sur ma future Reine. |


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Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyMer 15 Fév - 20:13

Il semble… Gentil et attentionné. Sincèrement touché par son état de santé. Mais la jeune femme ne s’y fera pas prendre. Se laisse même aller à quelconque plaisanterie qu’elle ne comprend pas vraiment. Est-ce à dire que d’autres l’aurait laissé gisante dans le couloir ? Elle plisse brièvement des yeux avant de réaliser que son visage exprime sa méfiance. Yesaminda s’applique à rendre son visage impavide, elle a beau se méfier, elle ne souhaite pas lui manquer de respect. Le respect qui lui est dû par son titre, mais aussi parce qu’il lui est venu en aide.

De fait, il est homme aux nombreuses responsabilités et elle ne souhaite pas être une source d’ennui, c’est pourquoi elle est prête à retourner à ses propres occupations, mais il n’est pas du même avis. Ou plutôt, il ne semble pas vouloir faire face à l’ire de Rhaenys. Yesaminda n’est pas certaine qu’elle se préoccuperait de son cas, elle aussi est femme aux nombreuses responsabilités, pourquoi se préoccuperait-elle d’une étrangère ? Quand bien même celle-ci est sa dame de compagnie depuis peu. La jeune femme ne souhaite pas davantage être source de discorde entre les futurs mariés.

“Comme il vous plaira, Mon Seigneur.” Fait-elle poliment. Qui est-elle pour refuser sa compagnie ? Mais qu’attend-il d’elle s’il ne souhaite pas la laisser partir ? Finalement, il ne tarde pas à lui faire une suggestion. La jeune femme écarquille des yeux de surprise, un Roi lui suggère de dîner en sa compagnie, elle n’a jamais connu cet honneur. Si elle a déjà eu l’occasion de partager un repas en compagnie de Rhaenys, cela s’est toujours fait entre elles et assez rarement. “Avoir capté votre attention est involontaire de ma part,  et j’apprécie que vous vous souciiez de ma vertu, j’accepte volontiers.” Répond-elle avec un faible sourire. Autant ne pas relever sa remarque sur sa personne, mais il n’a vraiment pas l’air doux, intègre peut-être, mais doux ? Il a surtout des airs d’hommes qu’il vaut mieux pas emmerder. Il semble aussi doux qu’elle est vertueuse.

La jeune femme se relève donc, doucement, pour ne pas risquer un nouveau malaise. Elle tangue légèrement avant de se camper sur ses deux jambes, avec aplomb et détermination. Pas question de sombrer une seconde fois devant le Roi du Nord. Assurée qu’elle ne s’effondrera pas, ils sortent des appartements du Roi dont la porte est toujours entrouverte. “Oh non!” S’exclame-t-elle en allant immédiatement ramasser les bandages tombés au sol. “Veuillez me pardonner Mon Seigneur, je dois absolument ramener ces linges.” Elle ne peut décemment pas laisser ce qu’elle transportait au milieu du couloir, de même qu’il serait discourtois de faire patienter le Roi. Dilemne qui laisse la jeune femme dans un profond désarroi. Comme si on avait entendu ses prières, une servante passe dans le couloir à ce moment même et bien que cela la répugne, elle la charge d’apporter les linges à sa tente avant de se retourner vers le Roi.

“Je crains de n’avoir aucune anecdotes à vous conter concernant votre future femme, je ne suis sa dame de compagnie que depuis peu. Vous devez sans aucun doute en savoir davantage que moi. Mais quand bien même, je n’aime pas colporter ce que je vois, entends ou suppose… Sans vouloir vous offenser Mon Seigneur.” Rajoute-t-elle d’une voix douce et en toute sincérité. Non, ce ne sera jamais auprès d’elle que l’on pourra lui soutirer des informations sur Rhaenys. Premièrement, parce que ce n’est pas son genre. Deuxièmement, parce que son oncle serait capable de lui couper la langue s’il l’y prenait à conter à quiconque d’autre que lui. C’est ainsi qu’elle l’imagine en tout cas, le frère de son père.

Ils traversent les couloirs du château d’Herpivoie, Yesaminda ressent une grande fatigue que son corps ne cesse de lui faire comprendre. Cela ira mieux lorsqu’elle se sera nourrie, après quoi elle rejoindra sa tente et se reposera. Inconsciemment, elle regarde par-dessus son épaule, elle ne voit aucune trace des gardes du Roi, pourtant elle a l’étrange sensation qu’ils ne sont pas loin.

“Je peux vous dire qui je suis par contre. Lady Yesaminda Forel, la nièce de Baâl Forel. Je suis arrivée récemment de Braavos, ma ville natale. Peut-être me connaissez-vous mieux…” La jeune femme se tait avant d’en dire trop. Annoncer au Roi du Nord que ses hommes la nomment “l'étrangère”, comme si elle était misérable n’est pas la meilleure idée qui soit. “Cela n’a aucune importance, pardonnez mon empressement.” Il n’y a pas de quoi fouetter un chat, il s’agit de son problème, elle peut encaisser. “Si je me permets d’assister vos Mestres, c’est parce que je suis une guérisseuse de la Maison des Mains Rouge.”

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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyMar 21 Fév - 21:52

Parce que je ne savais toujours pas tout de Rhaenys, de son quotidien d’avant-règne. J’avais conscience, bien sûr, qu’elle avait été une véritable artiste. Elle faisait croquis sur croquis ; j’avais déjà vu ses carnets. Je savais qu’elle adorait observer, qu’elle aimait voir l’horizon, qu’elle aimait voir son dragon. Je savais que toutes les conceptions architecturales étaient susceptibles de recueillir son approbation, plus que ça, de déchaîner sa passion, si elle avait un morceau de fusain à portée de main. Je savais aussi qu’elle avait lu, beaucoup. Ce qui n’était pas rien. Les collections de livres sont fort rares, car ceux qui les écrivent le sont aussi. Les copistes ne sont pas assez nombreux et le prix du parchemin n’est pas non plus pour rien. Bien sûr, chaque forteresse digne de ce nom recèle quantité d’ouvrages et de traités, mais cela ne voulait pas dire qu’ils étaient prisés pour autant. J’avais envie qu’on me parle de Rhaenys, si nous n’avions pas autant de temps que nous le souhaitions, chacun, pour parler avec l’autre. Nous rattraperons bien sûr ce temps perdu plus tard… Mais quand j’avais une idée en tête, je ne l’avais pas ailleurs. La jeune femme acquiesce et me donne son assentiment. Je l’amuse, même si je ne la déride pas tout à fait. Etant Roi depuis plus de vingt ans maintenant, je sais que rien n’arrête les racontards. Rien hormis la mort. Et elle avait pris tous ceux qui savaient des choses qui auraient fait plus que m’égratigner, ce qui n’était pas le cas de tous. Je m’amuse de sa réaction.


| Oh, croyez-moi, ils seront nombreux à s’y intéresser mais à une toute autre manière. Vous devriez vous méfier, tous ces jeunes guerriers et toutes ces jolies donzelles ; ça va en échaufferr plus d’un, vous pouvez me croire.


Et jadis, j’aurais sans aucun doute été le premier à m’intéresser aux jupons de la dite brunette ; je l’aurais sans aucun doute convaincue de rester un peu plus, d’écouter mes récits de bataille et de bravoure, avant de lui retrousser ses jupons et de la butiner avec joie et entrain. Mais ce Torrhen-là avait changé. Je butinais toujours, mais la joie et l’entrain avaient été perverties depuis longtemps, corrompues, par une existence autrement plus difficile. Nous sortons de mes appartements et elle constate qu’elle a laissé son balluchon là où elle est tombée. Heureusement, une servante passe dans ce moment précis.


| Eh bien, on dirait que vous ne sauriez vous échapper, maintenant. |


Je souris, lui montrant que je plaisantais, mais sur la route elle ne sut pour autant me distraire de ses histoires, me surprenant en me disant qu’elle n’était dans l’accompagnement de ma future femme que depuis fort peu de temps. Je pensais qu’elle n’était entourée que d’amies de longue date, la plupart l’ayant connue bien avant qu’elle ne devienne Reine. Et en sus de ça, elle fait preuve d’une certaine retenue, toute en douceur et en fermeté, qui ne peut plus dès lors que lui faire honneur. Je hoche la tête, témoin d’un respect renouvelé pour cette jeune guérisseuse.


| C’est tout à votre honneur, ma dame, que de vouloir préserver l’intimité de ma future épouse… Mais intimité que je partagerais bientôt. |


Je ne lui mettais donc pas la pression, parfaitement conscient que je n’aurais rien par la force et ma curiosité, n’était de toute façon pas aussi forte. Et voilà qu’elle reprend, alors que nous allons finalement nous installer, en me contant qui elle était. Yesaminda. Ca sonnait étranger. Forel. Ah, oui. Nièce de la Main de ma future Reine. Ce guerrier, que l’on disait aussi brave que performant. Je suis curieux par rapport à ce qu’elle manque de dire, mais sans toutefois aller jusqu’au bout.


| Je connais votre oncle et votre patrie d’origine, au moins de renom. Le premier est un homme brave mais pragmatique, un homme selon mon cœur. La seconde illumine le Détroit, à ce que me rapportent les marchands. Mais je ne sais rien de votre profession, et je ne sais rien non plus de ce que vous alliez me demander. Vous m’expliquez, ma dame ? |


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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyDim 23 Avr - 17:38

Être vu et/ou traité comme la putain du Roi en plus d’être l’étrangère, ne risque certainement pas d’améliorer sa présence en ces lieux. Cela ne serait surement pas pour plaire à son oncle non plus. A elle non plus, elle est très bien dans sa solitude, discrète et efficace quand on a besoin d’elle. Ou pas d’ailleurs, elle intervient quand c’est nécessaire, peu importe que l’on veuille d’elle ou non. Quand des vies sont en jeu, elle ne réfléchit pas, elle agit. Les mauvaises langues peuvent bien parler, elle a la conscience en paix.

Elle eut l’envie de répondre qu’en ce cas il était inutile de l’interroger puisqu’il apprendra tout de lui-même, dans leur intimité commune, mais se mordit la langue. Ce serait une remarque déplacée, de celles qui faisaient bien rire son frère quand ils étaient jeunes. Le genre de remarque qu’elle sortait avant que sa mère ne lui fasse un odieux chantage, elle devait se comporter comme une lady ou elle ne recevrait jamais la formation de la Maison des Mains Rouges. Ca avait fonctionné.

La jeune femme n’est pas des plus à l’aise, principalement parce qu’elle ignore comment se comporter. Elle serait face au Seigneur des Mers, elle saurait. Mais elle se demande s’il existe une différence entre les monarques de Westeros et le Seigneur des Mers. L’un est-il plus gradé que l’autre ? Elle a un peu étudié les coutumes de Westeros dans sa jeunesse, mais il n’en est pas moins que l’éducation et la noblesse Braavienne est totalement différente d’ici. Yesaminda a sans cesse la peur au ventre de commettre une erreur. Du genre qui la ferait pendre à l’aube.

Un léger froncement se forme entre ses sourcils, un homme brave, mais pragmatique. Qu’il apprécie. Yesaminda est loin de voir les choses ainsi. Elle ne ressent pas vraiment d’animosité pour Baâl, mais pas de l’affection non plus. Elle le respecte bien sûr, elle apprécie qu’il prenne soin d’elle, qu’il ne l’ait pas simplement renvoyée sur son navire, mais il est loin d’être ce qu’elle s’était imaginé de lui. Ils n’ont de famille que le sang. Celle de cet homme est devenu les Targaryen.

“Oh ne prêtez pas attention à ce que j’allais dire, ce n’était rien d’important. Sans vouloir vous commander. La Maison des Mains Rouges est un hospice et un lieu de guérison. Nous y accueillons toute personne blessée, notamment les spadassins qui aiment à se défier toutes les nuits. Nous aidons les femmes à accoucher, nous occupons des nourrissons. Les vieux à finir leur vie dans une certaine dignité, parfois, il suffit simplement de leur tenir compagnie, d’écouter leurs contes. D’autres sont les pires patients que nous puissions imaginer. Nous concoctons des remèdes pour les maladies les plus courantes. Nos tâches sont diverses et variées, nous sommes là pour soulager les maux de toute personne qui en a besoin.”

Leur pratique de la médecine est d’ailleurs très différente de Westeros, elle a pu le constater. Les plantes sont différentes aussi, fort heureusement elle en a trouvé suffisamment pour pouvoir soigner les soldats, mais ça n’a pas plu aux Mestres. Elle ne compte plus les prises de becs avec ces derniers, critiquant les soins qu’elle apportait. En attendant, les soldats qu’elle a approchés sont toujours vivants. N’est-ce pas la preuve que sa médecine n’est pas si hasardeuse qu’aiment le dire les Mestres ?

“Pour exemple, de ce que j’ai pu déterminer, nos fonctions sont quasi identiques à celles de vos Mestres. Mais j’ai pu constater que nos pratiques sont différentes. Nous sommes majoritairement des femmes aussi.” Dit-elle simplement. “Cela vous éclaire-t-il, Mon Seigneur?”

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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptySam 6 Mai - 18:48

Je questionne la jeune femme. D’une part parce que je suis curieux, d’autre part parce que je pense que c’est légitime pour moi de poser des questions sachant que les suivants de Rhaenys allaient bientôt me côtoyer beaucoup plus souvent. Ce n’était pas tant que je voulais m’assurer de la loyauté de chacun, c’était surtout que je désirais pouvoir apprendre un peu à connaître ces gens qui capteront forcément, au gré des conversations, certains secrets, certains faits qui pouvaient être tendancieux. Ils allaient entendre des choses parfois très personnelles. Je voulais donc savoir jusqu’où allait leur discrétion, leur intelligence, leur manière de se comporter face à des choses qui pouvaient, qui pourraient, les troubler. Je voulais aussi voir la manière qu’avaient les gens de Rhaenys de réagir lorsqu’ils étaient sous pression ; je pensais bien qu’ils devaient avoir l’habitude d’exercer leurs fonctions dans une certaine peur, au moins une appréhension. Pas que Rhaenys soit si terrible que cela avec ses gens, mais je pensais surtout qu’elle emmenait sa suite jusque sur le front et ça, je savais d’expérience que tout le monde ne réagissait pas de la même façon face au stress et à l’angoisse du combat potentiel, du rapt ou des blessures.


Je questionne la jeune femme, donc. Et doucement mais sûrement, je commence à la pousser dans ses retranchements. Déjà, je lui parlais des siens, et je savais d’expérience que ce genre de conversation n’était absolument pas pour avoir une discussion à cent pour cent sereine. Pour une majorité de gens, c’était toujours un sujet assez sensible, en tous cas, porteur de sentiments, d’émotions, parfois violemment contradictoires, rarement anodines. La jeune femme me dit en tous cas de ne pas prêter attention à ce qu’elle allait dire. Je fronce les sourcils. Soit, elle éludait. Je gardais cela pour plus tard, mais je ne l’oublierais pas, soyez-en certain. Elle m’explique maintenant de quoi il en retourne à propos de la fameuse maison des mains rouges. Je comprenais ce qu’elle voulait dire ; j’avais entendu parler de tels endroits, souvent financés ou bien par les cultes d’Essos, ou bien par les princes marchands de ces cités. Nous n’avions pas vraiment d’équivalents en Westeros, et encore moins dans le Nord. Il existait des maisons de soin mais elles étaient fort rares, en général, c’était plutôt les chasseurs et leurs familles, ou les rebouteux, qui s’occupaient des soins à prodiguer, pour la simple et bonne raison qu’ils étaient ceux qui connaissaient le mieux les plantes.



| Je vois, et ces soins sont gratuits ? Qui vous finance pour ce faire ? Vous devez bien manger, vous vêtir et tout cela ? Est-ce que vous faites partie, dans ce sens, d’un ordre religieux ? |


Je continuais de l’interroger, parce qu’en souverain qui se voulait moderniste, je ne pouvais en aucun cas me montrer fermé et obtus vis-à-vis de ce que je ne connaissais pas, ou mal. Je ne peux que sourire à ses dernieres paroles.


| Ce sont vos soldats qui doivent être heureux. Si les miens devaient être soignés en majorité par d’aussi belles et séduisantes créatures, je pense qu’ils seraient bien peu empressés de retourner se battre, c’est pourquoi, je le pense, nous avons préféré prendre des hommes vieux et souvent repoussants pour s’occuper de ce genre de tâche.


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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyMar 9 Mai - 11:52

Le Roi l’interroge sur l’hospice, Yesaminda retrouve un peu de sa superbe en lui répondant, son dos et ses épaules se redressent, sa flamme, éteinte depuis l’incident de l’autre côté du Détroit, se réveille. Ils abordent un sujet qui la passionne depuis sa plus tendre enfance. Le sourire vient même ourler ses lèvres. Elle ne s’attendait pas à ce qu’on l’interroge, du moins pas sans émettre un jugement négatif sur sa condition de guérisseuse, mais le Loup semble sincèrement désireux d’en savoir davantage.

“C’est la première fois que l’on assimile l’hospice comme un ordre religieux. Non, ce n’est pas cela.” Comment expliquer le fonctionnement de l’hospice ? “Nous accueillons parmi nos guérisseurs, comme nos patients, toute religion, ainsi que toutes les origines. Lorsque nous choisissons d’entrer au service de la maison, nous devenons tous égaux et de soigner sans distinction.” C’est ce qui fait toute la richesse et la réputation de Braavos, la liberté et le respect de tous. Tous sont bienvenus.

“Pour ce qui est de nos ressources, nous calculons au prorata des revenus de nos patients. Cela dit, nous acceptons même ceux qui ne peuvent régler les soins. Nous n’apportons pas les soins dans un but lucratif. De la même façon que nous calculons le coût de nos soins au prorata, nous payons nos guérisseurs au prorata de ce dont ils ont besoins.” Les nobles, comme Yesaminda et sa mère, ne prenaient que le strict minimum pour privilégier les autres. “Nous recevons des dons ou nous lançons un appel, mais ce dernier est resté relativement rare.” Plus elle parle et plus elle réalise à quel point Braavos lui manque terriblement. Les us et coutumes de Westeros sont aux antipodes de la liberté ardemment défendue de sa région natale.

“Eh bien… Nos spadassins sont toujours ravis de recroiser le fer lorsque nous les avons soignés. Je pense au contraire de vous, que tout homme se précipiterait sur le champ de bataille pour avoir l’opportunité de bénéficier à nouveau de nos soins.” Parce qu’une fois ces derniers administrés, les guérisseurs s’en déchargent totalement pour accorder son temps et son énergie à un autre. Qui aurait envie de revoir des hommes vieux et repoussants, peut-être que si le centre de guérison n’accueillait pas hommes et femmes de tout âge, il n’y aurait pas tant de spadassins dans les rues à la nuit tombée prêt à trancher quiconque oserait s’octroyer les services des courtisanes qu’ils convoitent.

“Vos vieux hommes ont l’avantage de l’expérience Mon Seigneur, ils bénéficient d’années de pratiques. Je déplore qu’ils refusent catégoriquement de partager nos connaissances, je pourrais accorder de meilleurs soins si je connaissais les vertus des plantes de Westeros. Nous en avons de similaire, et j’ai eu la chance d’en étudier quelques unes de vos régions, mais la majorité ne sont pas référencés dans nos connaissances.”

Ils arrivent à une table vide, non sans avoir attiré tous les regards. Dans le respect de leur position, elle attend que le Roi prenne place et attend qu’il lui en fasse le signe avant de prendre place face à lui. “J’espère que Dame, votre fiancée, ne prendra pas offense que nous dînions sans sa compagnie...”

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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyJeu 11 Mai - 19:45

Je me dis tout de même qu’il y aurait sans aucun doute un moyen d’améliorer notre prise en charge des blessés, après les phases de combat. Je savais bien que le savoir et son état parmi les gens de connaissance était primordial, sa qualité tout autant que sa diffusion était au cœur des critères qui permettaient la naissance de dispensaires sur le territoire. Dispensaires qui étaient fort rares au Nord. Si les mestres étaient en théorie indépendants de la volonté du Trône du Bief, chez qui ils étaient formés, à Villevieille, il n’en restait pas moins que dans un monde fermé il était plus dur de voir se répandre pareils savoirs, et le nombre de mestres au nord de la Néra allait de manière décroissant au fur et à mesure que l’on se rapprochait du Mur. La jeune femme m’explique en tout cas qu’il ne s’agissait pas d’un ordre religieux. Donc, sa fonction la rapprochait des mestres. Etrange, tout de même, que des femmes aient été chargées de ces connaissances, ce n’était pas tellement habituel. En Westeros on préférait toujours les laisser à l’abri, pour des raisons très différentes.


| Du personnel issu de la cité, de ce fait. Drôle d’organisation. |


Ce qui posait la question des ressources, que je posais justement juste après. Un ordre religieux vit des dons. Un ordre comme les mestres vit de l’entretien de ses maîtres. Faisaient-ils payer leurs patients, en Essos ? Cela me semblait improbable, si les choses se déroulaient comme en Westeros alors les riches et les nobles avaient déjà de quoi se payer les meilleurs praticiens et les autres ne pouvaient pas donner grand-chose. Au prorata ? Etrange qu’ils connaissent ce mot. Après tout, les mathématiques n’étaient pas enseignées au commun. J’avais du mal à comprendre comment un tel système pouvait être viable.


| Sachant que la majorité de la population est constituée de travailleurs pauvres, vous ne devez pas faire cela pour la richesse. Et le fait que des femmes fassent partie des soignants n’a jamais causé de problèmes de sécurité ? Je sais comment les hommes peuvent se comporter, s’ils sont proches des femmes… |


Les violences sexuelles étaient inhérentes à tout conflit d’origine militaire, mais pas seulement. Je savais fort bien que parmi ma noblesse, certaines femmes étaient bien peu ravies de voir débarquer leur mari dans la couche conjugale et c’était un fait assez répandu, alors j’imaginais bien que les mots et gestes déplacés de la part d’hommes blessés, en souffrance, ivres même, parfois, ne devait pas être de tout repos. Elle était en tous cas fort civile vis-à-vis de nos mestres, qui ne méritaient pas tous tant de considération, loin de là.


| S’ils vous font des difficultés, je vous rédigerais un pli avec mon sceau. Ainsi dépositaire de mon autorité, ils ne sauraient rien vous refuser. J’en ai fait crucifier pour moins que ça… | terminais-je sombrement, alors que je revoyais le visage des femmes et enfants sauvageons bordant la route de Winterfell


Je souris à ses paroles concernant ma femme, alors que déjà j’attrape un pichet de brune pour m’en servir une corne généreuse, attrapant un tranchoir à pain et à fromage pour découper de gros morceaux de l’un comme de l’autre.


| Oh non. Sa Grâce est comme moi, fort occupée le plus souvent et nous avons l’habitude de manger sur le pouce. De toute manière, la bonne poursuite de la guerre ne nous a déjà permis de nous voir que trois semaines sur les trois mois de nos fiançailles. Mangez, avant de tomber à nouveau d’inanition. |



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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyDim 14 Mai - 12:00

Il soulève que la population étant majoritairement pauvre, ils ne doivent en retirer que peu de ressources. Elle hoche la tête, il a tout juste. Il ne se contente pas d’écouter, il évalue. Il l’écoute vraiment et c’est plaisant de se savoir entendue. Elle ne pouvait jamais le faire avec son mari, il se moquait totalement d’elle, sauf lorsqu’il n’avait guère eu l’occasion ou les moyens de s’offrir une courtisane.

“Certains d’entre nous possèdent suffisamment de richesses pour subvenir à nos propres besoins, cependant la noblesse reste minoritaire parmi les guérisseurs de la Maison. Il faut être doté de certaines qualités, comme la générosité, la patience, l’altruisme, pour entrer au service des Mains Rouges. La vénalité n’y a pas sa place.”

Et pour la sécurité ? En effet, ce n’est pas sans danger, ni de tout repos. Certains de leurs patients, notamment ceux atteint d’une forte fièvre, sont les plus à craindre. Il y a aussi les violents de nature, ceux là ne supportent pas de voir leur ego malmené par une blessure, doublé en général de misogynie et l’esclandre éclate, il suffit de peu pour que la violence survienne ensuite. Les femmes du centre de guérison subissent tous les jours.

“Lorsque notre force de caractère ne suffit plus, nous appelons nos confrères à l’aide.” Répond-elle simplement avec un faible sourire. En général, ils arrivaient à temps. Ce n’est pas un sujet qu’elle apprécie d’aborder, elle aime son métier malgré toutes les déconvenues qui en résultent. Quand on supporte la violence de son mari bon gré, mal gré, on supporte aisément les débordements des autres. Quand on aime son métier, on accepte les risques et la violence fait partie du quotidien des guérisseurs.

Le Roi offre généreusement un pli avec son Sceau, autrement dit, ni plus ni moins qu’un ordre donné à des hommes qui ne respectent que des années de traditions, et sans doute de religion, des connaissances jalousement garder depuis des siècles. “Votre offre est fort généreuse Mon Seigneur, mais l’on me voit déjà comme une opportuniste, je ne souhaite pas alourdir mon cas.” Elle ne souhaite pas davantage être la cause de crucifixion. Ici, elle est considérée comme une noble jeune fille outrepassant ses droits, en plus d’une jeune fille venant de l’autre côté du Détroit.

Ils prennent place autour d’une table et elle l’observe se servir de brune, rompre le pain et entamer son repas. Il l’invite à en faire de même, avec moins d’empressement, elle se coupe un morceau de pain, de fromage et mange avec modération. “Il est vrai qu’elle est fort occupée, tout comme vous et je suis honorée de partager ce repas en votre compagnie.” Elle ne dit pas cela pour les convenances, elle le pense vraiment. Elle en vient petit à petit à se détendre, apprécier la compagnie de cet homme aux multiples responsabilités.

“Mon Seigneur ? Pardonnez cette question peut-être...Déplacée. Chez nous, à Braavos, nous avons un temple dédié aux Sept, mais l’on m’a dit que vous priiez les Anciens Dieux, j’avoue méconnaître votre religion, acceptez-vous de m’en dire plus ?”

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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyDim 21 Mai - 11:02

Je n’avais que peu réussi à me renseigner sur le monde, dans ma jeunesse. Je n’avais pas le temps pour ça, ni même la simple volonté pour être honnête. Mon père considérait que les livres étaient destinés aux hommes qui portaient des robes, non des mailles, et mon instruction s’était bornée avant tout à la chose militaire, et par extension à tous les domaines qui touchaient celui-ci d’assez près. Des éléments d’économie bien sûr, notamment en matière d’équipement et de logistique, de la politique sur la manière de s’attacher la loyauté et la fidélité des bannerets. La jeune femme me confirme que certains d’entre eux possèdent assez de richesses pour subvenir à leurs besoins ; l’appartenance à son organisation n’excluait donc pas la richesse personnelle. C’était déjà en soi plutôt une bonne chose. Je hochais la tête.


| C’est chose difficile pour quelqu’un comme moi, de concevoir qu’il n’y a nulle vénalité dans une motivation. J’ai connu le cœur des Hommes dans bien des tragédies. Et il y a toujours une part d’ambition, de volonté d’auto-satisfaction. Chez nous, on retrouve ceux que l’on nommerait d’altruistes, mais qui cherchent leur satisfaction personnelle dans le service aux autres, chez les individus qui rentrent dans des ordres. Mais ceux-ci, aussi multiples que différents, ne servent pas tous le même dessein. |


Regardez les mestres, regardez les sœurs du silence, les septons et septas, les frères des différentes congrégations religieuses, les pauvres compagnons ou les fils du guerrier. Certains donnaient la mort, d’autres protégeaient la vie, certains accumulaient du savoir empirique, d’autres se contentaient de leur foi ou de leurs traditions. Il y en avait en fait pour tous les goûts à Westeros, c’était aussi cela qui faisait la richesse et la complexité de tous ces peuples, sans cesse en opposition les uns par rapport aux autres. La jeune femme semble réticente, quoiqu’il en soit, à évoquer les violences. C’est un peu comme s’il s’agissait d’un sujet tabou. Je ne persévère pas dans cette direction, inutile de dépenser ses munitions pour ce genre de sujet-là. Il y a plus important et plus logique aussi, comme sujet à aborder dans ce genre de discussion.


La jeune femme décline ma proposition de garantir ses droits et aussi, la qualité de son travail, par un écrit de ma part. Elle ne veut pas être taxée d’opportunisme. Je ne secoue pas les épaules en guise de « pas d’importance », mais je lui fais comprendre d’un regard assez soutenu, ce que je pense de cela.



| Il faut éviter de se focaliser sur les racontards, et plutôt se concentrer sur l’efficacité à tout prix. Je vous ferais ce papier. |


La jeune femme semble se détendre et j’acquiesce d’un signe de tête quand elle me parle de Rhaenys, avant de m’interroger sur les anciens Dieux, alors que je continue de manger, par petites doses d’un peu tout ce que je trouve et sans me goinfrer.


| C’est une vieille religion, comme son nom l’indique.C ela fait des milliers d’années que nous révérons ces dieux-là, dans le Nord. Ils nous observent et nous jugent au travers de la face des arbres-cœurs ; ils nous regardent, nous jaugent et nous guident. Certains d’entre nous ont des visions, déclinant leurs volontés, ou l’avenir, leurs secrets. Ces dieux ne sont pas comme les Sept dans le cœur des Hommes, ils sont partout autour d’eux. Les rivières, les arbres, les nuages. Ils incarnent le monde, menacé par les Autres venus des terres maudites d’Au-Delà du Mur. |


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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyDim 28 Mai - 12:24

“Je ne prétends pas que nous sommes tous dépourvus de vénalité, simplement nous ne pouvons espérer plus que de la reconnaissance dans ce que nous faisons. La reconnaissance est une sorte d’auto-satisfaction je le conçois, mais c’est surtout une vocation, on est heureux et satisfait lorsqu’on sauve une vie et abattu lorsqu’on n’y parvient pas.” Ils se battent bec et ongles pour repousser la mort de leur patient. Est-ce de la vénalité de ressentir l’auto-satisfaction d’avoir réussi ? Le seul profit qu’elle en retire est d’avoir sauvé une vie supplémentaire.

Elle ne souhaite pas s’épancher sur les violences subies, parce qu’elle subissait bien mieux celle de ses patients, que celle de son mari. C’est son quotidien et elle ne l'échangerait pour rien au monde, sauf son fils, mais cela est chose impossible. Rien ne pourrait le ramener. La jeune femme se fige, droit comme un i lorsque le Roi lui lance un regard soutenu. Elle se demande ce qu’elle a fait pour le mécontenter, mais il lui dit simplement de ne pas se concentrer sur les racontards. Facile à dire, dans son pays, elle était respectée pour son travail et son rang, ici, elle n’est qu’une étrangère dont tout le monde se méfie.

Il fera le pli gracieusement proposé, elle ne peut lui dire non sans l’offenser davantage. Elle se retrouve dans une délicate position, ne souhaite en aucun cas forcer la main de quiconque pour obtenir plus d’informations. “Mon Seigneur, j’en ferai bon usage, je suis votre obligée.” Elle s’efforce de camoufler sa gêne, avec ce pli, elle sera presque forcée de l’utiliser. Qu’elle l’utilise ou non, cela offensera forcément un parti. Quand bien même les informations qu’elle en retirera lui seront fort utile pour s’améliorer et sauver plus de vies. Ca lui restera sur la conscience.

Elle ose interroger le Roi sur sa religion, elle ignore si la religion est sujet tabou ici, à Westeros. A Braavos, les cultures et les religions se croisent et se respectent les unes les autres. Elle s’est intéressée à toute, même si elle vénère les Chantelunes. Mais les Anciens Dieux ne lui disent absolument rien, si ce n’est un vague souvenir dans sa mémoire d’enfant.

Tandis que le Roi lui répond, elle trouve cela si fascinant qu’elle en oublie de manger. Les Anciens Dieux ne sont pas personnifiés, ils sont juste la nature, partout autour d’eux. Ils se manifestent dans des visions, menacés par les Autres. Qui sont ces Autres ? Elle fronce les sourcils, elle sait quelque chose à ce sujet. “Si j’ai bonne mémoire, le Mur a été construit comme barrière contre les Autres, est-ce bien cela ?”

La jeune femme pourra remercier sa mère d’avoir tant insisté pour que sa fille étudie l’histoire de Westeros en sus de celle d’Essos. Yesaminda a toujours fait preuve d’une curiosité dévorante, mais Westeros restait une contrée lointaine qui ne valait guère la peine de s’y intéresser, selon son père. La fille influençable par l’avis de ce dernier, ne s’était donc pas donné la peine d’étudier l’autre côté du Détroit. Mais sa mère n’était pas du même avis. “Vos gens étant dotés du don de vision doivent être infiniment respectés.” Suppose-t-elle.

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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptySam 3 Juin - 17:33

La jeune femme précise ses premières paroles à propos du but poursuivi par les gens de sa condition, de son ordre social. Il me semblait difficile en effet d’éviter tout appât du gain, tout désir de compensation des efforts personnels consentis ou plus encore, de tirer avantage de leur position. Après tous les soigneurs étaient dépositaires de savoirs sinon anciens, des secrets que le peuple ne connaît pas ou n’anticipe qu’à force d’expérience ; j’imaginais que leur nombre n’empêchait pas le peuple de les remplacer par des rebouteux, au moins dans les plus petites communautés d’Essos. Je comprenais ce qu’elle disait en tous cas. Quand on est Roi, on peut se complaire dans beaucoup d’éléments différents. La richesse, le pouvoir, le bonheur de son peuple, la gloire. Et chacun de ces éléments, même sans être forcément très porté sur la chose, était toujours assez jouissif. Je hochais donc la tête aux paroles de la jeune femme, même si je sentais que l’exercice de sa vocation devait parfois être très compliqué.


| D’accord, je comprends. Ce qui rend votre travail plus encore digne de notre respect, ma Dame. |


Et j’étais honnête à ce sujet. Personne n’était totalement désintéressé, mais cet adjectif convenait mieux à cette jeune et belle personne qu’à moi-même, c’était un fait. La jeune femme ne semble pas accepter dans un premier temps la petite formalité que je peux accomplir à son endroit pour la rendre plus efficace dans son travail mais peu importe. Le Roi, c’est moi. Je veux et j’ordonne, même si ce n’est le plus souvent qu’assez implicite. Elle ne semble pas être très à l’aise avec l’idée de ce pli mais qu’importe.


| C’est moi qui vous en remercie. |


Ceci clôturant ce sujet, vous pouvez me croire. Je n’allais pas revenir là-dessus. Nous changeons de sujet de toute manière et glissons sur celui de la religion. Je n’avais jamais été d’en parler, en tous cas pas quand il s’agissait de termes très généraux, sans jamais avoir à évoquer moi-même mes prières, leur contenu et ce que je pensais que nos dieux étaient capables d’accomplir. Je lui parle du Nord et des visions, de la manière qu’avaient les dieux de nous regarder et de les considérer. Elle m’interroge alors, visiblement un peu décontenancée, à propos des Autres. Rien que parler d’eux me remémore la dernière fois où j’avais contemplé le Véritable Nord, depuis le Mur. Cela remontait à bine des années, à ma jeunesse. Mais l’effroi que je ressentais à l’idée des horreurs d’au-delà du Mur, même si je n’en montrais rien, continuait de me tarauder.


| Oui, il y a de cela des milliers d’années par mes propres ancêtres, notamment. Il y a quantité d’horreurs au-delà du Mur. Des peuples belliqueux, sans loi, qui volent, violent et tuent sans la moindre vergogne même au sein de leur propre parenté. Des bêtes horribles et dangereuses…. Ce n’est pas un environnement plaisant, vous pouvez me croire. |


Elle me parle ensuite des devins et je fronce doucement les sourcils, pensant immédiatement à la Dame de Reed.


| Cela dépend. Difficile d’être sûr de la provenance de leurs visions. L’histoire a montré que ces gens pouvaient être dangereux, quand les puissances de la nuit les corrompent. |



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Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé]   Quelle angoisse quand je sens, quel malaise quand je pense, quelle inutilité quand je veux. [Tour IV - Terminé] EmptyVen 4 Aoû - 23:24

La guérisseuse est autant mal à l’aise qu’honorée par l’attention du Roi à l’égard de ses capacités. Ce pli donné aux mestres, changera beaucoup de choses, elle aura l’occasion d’étendre ses connaissances, améliorer ses compétences, bien qu’elle ne le mérite pas. Mais elle considère que sauver des vies sera sa pénitence jusqu’à sa mort et qu’elle souffrira et devra se souvenir de toute vie qu’elle n’a pu sauver. Malgré toutes ses appréhensions en acquérant ainsi la demande formelle du Roi du Nord, elle ne tardera pas à se hâter d’entrer en possession de toutes ses connaissances supplémentaire.

Leur conversation dévie vers un tout autre sujet, la religion. Venant de Braavos, elle peut se vanter de quasiment tous les connaître, mais elle ne se vantera pas de connaître les Anciens Dieux. Les écrits par delà le Détroit sont plus rares à ce sujet. Elle sait que cette religion est plus vieille que l’arrivée des Andals à Westeros, une religion qui a tenu tête aux Sept.

Il confirme donc sa connaissance du Mur, la jeune femme fronce des sourcils tandis qu’il dépeint un portrait peu glorieux des habitants de l’autre-côté. Est-ce à égale mesure que les Westerosis perçoivent les habitants d’Essos ? Jusque là, elle ne s’est jamais posé la question, du moins pas avant de faire face à l’antipathie des hommes qu’elle a eu loisir de rencontrer et soigner. Ils la voient comme une étrangère, se font apparemment des idées préconçues sur ce qu’est la vie de l’autre côté du Détroit. Ils critiquent ce qu’ils ignorent, ou se fient sur les rumeurs.

Il parle ensuite d’histoire, concernant les hommes et/ou femmes choisi par les Anciens Dieux et elle se range l’idée d’étudier ces dangers passé dès qu’elle le pourra. Yesaminda est trop curieuse, et parfois trop fantaisiste, pour passer à côté de telles informations. “Leur esprit était peut-être trop faible pour surmonter…” Elle fut interrompu par l’arrivée d’un homme qui se penchait auprès du Roi pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Le visage ténébreux du Roi se tourne vers elle, la jeune femme offre un faible sourire tandis qu’il énonce que ses obligations l’appellent ailleurs.

“Mon seigneur, je vous promets de me nourrir convenablement en votre absence. Si je peux me permettre un conseil en réponse à votre aide, vous pouvez appliquer de la menthe poivrée sur votre front, si votre tête vous fait souffrir. Si vos Mestres n’en disposent pas, je me ferais un plaisir de vous préparer cela. Au plaisir.”

Après ce bref échange de courtoisie, le Roi quitte leur tablée et la jeune femme se retrouve seule. Sous les regards curieux. Autant, elle n’y prêtait pas attention quand elle était en bonne compagnie, autant elle se sent persécutée sous ces regards désormais seule. Elle s’empresse donc de terminer son repas pris sur le pouce et de quitter la salle des banquets.

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