The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé]
Sujet: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Lun 21 Nov - 16:48
J’étais à genoux. Je priais silencieusement, au pied du loup. J’avais des maux de tête horribles ce matin, c’était l’enfer. Je ne me sentais pas bien. Je m’étais levé en douceur, sans un bruit, du lit de fourrures et de peaux que l’on m’avait apprêté la veille dans la tente royale. Le moindre bruit m’aurait donné l’impression que l’on tambourinait dans ma tête comme dans un tambour. Là, sans bouger, je tenais d’un équilibre précaire, en sueur. J’agrippais mon épée, celle de ma dynastie. Glace. Lourde. Pas autant qu’elle aurait dû l’être au vue de sa taille et de son épaisseur, mais malgré tout très lourde. La tête posée contre le pommeau, les cheveux collés de sueur sur mon front à cause de la fièvre, je priais en silence.
Plaise aux Anciens Dieux que ma dynastie vive mille ans de plus. Que mon fils Jon, continue de vivre sous cette bonne étoile, qu’il ne fasse pas de mauvaises rencontres dans la campagne à venir, que je saurais le protéger. Que Walton ne se laisse pas griser par son nouveau pouvoir et n’en oublie pas ses devoirs. Que Jeyne aille bien, et n’oublie pas d’où elle vient, qui elle révère, pour qui elle se bat. Que ma future femme me donne l’avenir.
Rhaenys arrive par la suite. Reposée. En forme. Elle a bonne mine. Elle s’inquiète et m’aide à me débarrasser de mes frusques pour me baigner. Je me laisse faire, à moitié amorphe. L’eau chaude me fait du bien, et lorsqu’elle m’aide à m’habiller, une réaction bien masculine me prouve que je suis encore en vie, même si j’ai l’impression qu’une troupe de cavalerie m’a piétiné le matin même. Une fois apprêté, habillé de frais, avec mes cuirs noirs et une fourrure posée sur les épaules, je fais signe aux gardes de faire entrer le prisonnier. Deux hommes en mailles et surcôt frappé du loup-garou traînent devant nous un homme qui a aussi bénéficié d’un peu d’eau claire pour faire sa toilette. Il porte encore son propre surcôt aux armes de sa maison, mais sa tenue est encore marquée des stigmates de la bataille. La Reine et moi sommes placés debouts, côte à côte, derrière une grande table où une carte du Conflans est déployée.
| Ser Tully, je suis honoré de faire votre rencontre ce jour. Il me plaît de faire la connaissance d’un guerrier valeureux et honorable. Votre conduite sur le champ de bataille, hier, vous honore, vous et votre maison. Je déteste le fait que la guerre ait séparé tant d’hommes de valeurs de part et d’autres des frontières. Comme vous l’avez vu ; nous vous avons traité avec égards et avons laissé vos hommes en vie. A mes yeux, ils se sont battus avec honneur, bien que dans le mauvais camp. Ils ont été loyaux envers Harren le Noir, leur suzerain. Je respecte cela. Mais qu’a donc fait Harren le Noir pour son peuple du Conflans ? Il vous a jeté voici vingt ans contre le Val, puis il y a dix ans sur mon propre royaume, vous a laissés mourir en masse devant Moat Cailin pour satisfaire ses appétits de grandeur. Puis, vous avez combattu l’Orage dans la Néra. Lorsque le peuple de la Néra en a eu assez de la domination de ce fer-né, il vous a envoyés vous mourir dans la région. Et aujourd’hui, où sont les troupes du Conflans ? Je sais qu’il peut mobiliser quarante mille d’entre vous, si ce n’est plus. Vous n’aviez que la moitié de cela contre nous. Aucun archer long. La moitié de votre chevalerie au mieux. Peu d’infanterie lourde. On vous a laissés sans moyen de tenir. Parce que tout le Conflans et les Iles de Fer s’apprête à envahir les pays sudiens. La Reine de Peyredragon et moi-même avons une proposition à vous faire. Une proposition qui a trouvé de l’écho et du soutien dans le Val, dans l’Ouest, dans l’Orage. Etes-vous l’homme d’Harren le Noir jusqu’au bout, ou désirez-vous peser sur ce qu’il adviendra du Conflans ? |
Je me tourne vers Rhaenys.
| Votre Grâce, à vous l’honneur. | l’invitais-je à lancer notre proposition.
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I never wanted this. I never wanted to unleash my legions. Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will. So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn. Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more. And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Jeu 1 Déc - 23:26
Paege
An 0 Mois 8.
La nuit n’avait été la plus longue qui soit, mais elle avait été reposante. J’avais accepté de boire une mixture faite par Kora, demandée par Baâl. Il me connaissait assez pour savoir que j’aurais bien du mal à trouver le sommeil, et qu’il ne serait pas des plus réparateurs. Le désavantage à cette nuit calme fut le réveil difficile. Ma servante dû s’y reprendre à plusieurs fois avant de me tirer des méandres du sommeil et il m’en avait fallu tout autant pour réellement me réveiller, alors que Kora s’afférait à m’habiller et me coiffer. Je ne pris pas la peine de déjeuner, comptant le faire avec le Roi du Nord que je rejoignais une fois prête… Ou du moins après avoir fait un détour pour me rendre auprès de Meraxès. Je lui appliquais de nouveau quelques onguents, et elle rechigna moins que la veille à ce que je m’occupe d’elle. Cela avait sans aucun doute dû la soulager, et le repas qu’elle avait pris avait apaisé sa colère et sa soif de sang et de mort déclenché par la bataille que nous avions livré ensembles la veille.
J’avais gagnée assez tôt les quartiers de Torrhen afin de l’aider à se préparer. Si je n’avais pas partager sa tente, c’était non pas parce que je ne désirais pas le veiller, et prendre soin de lui, mais parce que cela n’aurait pas été convenable. Nous avons déjà partagé plusieurs fois une même couche oui. Pour autant personne n’en avait rien sur et c’était là quelque chose qui nous sied à l’un comme à l’autre. Le roi est déjà réveillé lorsque j’arrive, ce qui ne m’étonne pas réellement. Je l’aide à se dévêtir, et se rendre dans la baignoire qu’on a installée sous sa tente. Je congédie ses servants, indiquant que je m’occuperais en personne de l’homme, et entreprend de le laver, et débarrasser toutes les salissures sur sa peau, aussi assidûment que Kora en avait fait de même avec moi la veille. L’eau n’était pas très chaude, mais j’imaginais qu’elle l’était suffisamment pour le nordien qui s’y délecta avec plaisir. Il me laissa l’aider sans émettre la moindre objection, même lorsque je l’aidais à s’habiller. Je ne l’assistais pas, je l’aidais. Cela me semblait des plus normal. Nos vies étaient liées l’une à l’autre, et j’appréciais l’homme. Je prenais donc soin de lui sans m’en sentir l’obligation, mais naturellement. Je déposais un léger baiser sur ses lèvres une fois le roi apprêté. Torrhen demande alors à ce qu’on lui conduise le prisonnier que nous voulons voir. Je déplie une carte du Conflans sur la table, puis me lève et me place à ses côtés, debout, d’égal à d’égal.
Le Roi prend la parole et s’adresse en premier au seigneur. Mes yeux lavandes se posent sur lui. Mon visage n’exprime aucune expression, aucun sentiment. Pour l’heure, je réservais mon jugement. Un léger sourire se dessine lorsque Torrhen se tourne vers moi, et m’invite à prendre à mon tour la parole. Je lui fais un léger signe de tête, avant de me tourner de nouveau, sereine et calme, vers notre « invité ». Je vous prie. Installez-vous Ser Tully. Servez-vous si vous le désirez. Nous avons quelques breuvages et mets si vous avez faim. lui désignais-je. D’ailleurs je me servie un verre d’eau et un morceau de pain. Je bus une gorgée de la premier et croquais un morceau de l’aliment, lui montrant bien qu’il ne craignait rien, avant de les reposer sur la table et de reprendre la parole. Permettez-moi tout d’abord de vous féliciter pour votre combativité et l’honneur dont vous avez fait preuve hier. Nous étions certes opposé les uns aux autres, pour autant, nous n’avons manqué de noter avec quelle vaillance vous et vos hommes avaient défendus votre Souverain. Je lui fis un léger sourire, et un signe de respect de la tête, puis mon visage redevint grave. Cependant… Je m’interroge sur la nécessité de cette bataille qui nous a opposé. Vous nous avez été livrés en pâture Ser. Alors même que votre Souverain et sa lignée revendiquaient les terres de la Néra, et essayaient de convaincre ses habitants à tourner le dos à notre cause, il vous envoyait contre nous, sans vous donner les moyens de nous mettre réellement en déroute. Votre mort les aurait laissés indifférent. Alors même que nous pleurons et rendons hommage à chaque homme ayant donné sa vie hier, lui se fiche bien de votre sort. La seule chose qui lui fera éprouver quelques sentiments n’est pas vos pertes. Non, c’est uniquement le fait que le nombre de ses pions diminuer. Vous n’êtes que chair à canon, perte sacrifiable et acceptable. N'envoie-t-il pas des hommes sur les terres de l'Orage, vous laissant seul face à nous? La Baie de la Néra s’est soulevée pour une raison. Nous ne l’avons point volé au Conflans. Nous avons répondu à son appel, son appel de détresse. Il n'est pas acceptable à nos yeux de rester les bras croisés, à ne rien faire. Je pris place en face de lui. Je bus une nouvelle gorgée d'eau, puis ajoutais. Permets-moi de vous poser une question Ser : désirez-vous réellement continuer de servir un Homme qui n’a que faire des siens, qui ne recherche que le pouvoir, et qui n’a aucun honneur ? Pensez-vous que le Conflans, votre pays, doit être guidé par un tel homme ? Ou pensez-vous, comme nous, que votre pays mérite mieux, mérite un dirigeant digne de ce nom, qui se conduira avec honneur, et respect ; un dirigeant valeureux et honorable, inspirant son peuple, et se souciant de lui ; un dirigeant à l’image de toutes ses qualités dont vous avez fait preuve hier ; Un dirigeant qui ne serait nul autre que vous Ser Tully ? Je laissais quelques secondes de silence passer, avant de conclure. C’est là ce que nous vous proposons. Nous vous proposons d’incarner le futur du Conflans, un Conflans qui n’aura plus à rougir de sa réputation de royaume fourbe et félon, un Conflans qui inspirera fierté et honneur, un Conflans prospère, et soucieux des siens. Nous vous proposons de faire de vous le Souverain du Conflans.
So welcome to the fire
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; (c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
Messages : 4230 Membre du mois : 18 Maison : Représentée par un dragon à trois têtes et un loup, aux couleurs rouge, noir et blanc... La maison impériale Braenaryon, dont la devise est "feu, sang et hiver" Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante Célébrité : Emilia Clarke
Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Lun 5 Déc - 15:01
Ser Lyham Tully, général du Conflans
Ser Tully est l'héritier de Vivesaigues. C'est un homme dans la force de l'âge, fougueux et courageux. Il a répondu à l'appel de son suzerain, malgré la défiance que les nobles du Conflans nourrissent pour leur souverain. Lyham sait que son père à Vivesaigues a testé la loyauté des bannerets de leur maison, et que ceux-ci sont prêts à les suivre. Toutefois, leur sens de l'honneur les a poussés à marcher pour défendre le royaume lorsqu'il fut envahi. Vaincu et fait prisonnier à Paege, Lyham Tully s'est vu privé de ses armes mais a été traité avec respect par ses geôliers. Ses hommes n'ont pas subi de mauvais traitements. Il est tiraillé entre sa méfiance contre le Nord, née de la dernière guerre, et la rancoeur tenace contre les Hoare, toujours perçus comme des brutes depuis leur conquête, il y a quelques décennies.
Ser Lyham Tully, général du Conflans
Dire qu’il avait passé une nuit difficile était un doux euphémisme. Il pouvait encore entendre chacun des cris de ses hommes agonisants après cette bataille qui n’avait été qu’une vaste boucherie et qui lui avait échappé, alors même qu’il criait avec les siens pour mener l’assaut jusqu’au bout, sans un instant de répit. La fatigue, l’épuisement même, n’aidaient en rien à ce que le Tully garde les idées claires. Les pensées se bousculaient dans son esprit, aussi incohérentes qu’incongrues alors qu’il ne cessait de se demander pourquoi le maintenaient-ils en vie, surtout dans de tels conditions après ce qu’ils venaient tous de vivre. Et, alors qu’il commençait vaguement à s’assoupir, voilà qu’il était mené on ne sait où, après une brève toilette qui l’avait laissé des plus circonspect.
Mais ce n’était rien en comparaison des deux personnes qui se trouvaient désormais face à lui. Il ne savait guère quoi penser de cette Reine soi-disant libératrice, alors qu’il lui semblait plus aisé de comprendre le nordien. Pourtant, il leur jeta à tous les deux le même regard curieux, non sans s’être incliné devant la dame, quand bien même il sentait une certaine lassitude et un ressentiment qu’il se refusait pour l’heure d’écouter. C’est d’une voix étonnamment calme qu’il souffla, jetant un regard autour de lui.
« Il semblerait que les règles de la chevalerie ne soient pas appliquées uniquement par les miens et les rares hommes qui ont survécu à cette bataille. Je me vois dans l’obligation de vous remercier du confort dans lequel mes compagnons et moi-même avons bénéficié depuis hier. Et de la façon plus qu’honorable dont vous nous avez combattus. »
Son regard s’attarda un instant sur la jeune femme avant de se porter à nouveau sur le roi du Nord, alors qu’il esquissait un sourire fatigué.
« Vous n’avez pas failli à votre réputation de Roi invaincu semble-t-il. J’aurais tout de même préféré qu’il en soit autrement, quand bien même ce fut un honneur de vous combattre. Vous étiez remarquablement bien informés à notre propos, probablement plus que nous-même. Voilà qui est... intéressant. Quant au fait que sa Majesté nous ait jeté en plein dans la gueule du loup… et du dragon, sans nous laisser de réelle chance… »
Quand bien même il était furieux d’avoir vu ses hommes mourir pour défendre une cause qui n’était pas la leur, qui ne l’avait jamais été, il ne voulait pas le dire à haute voix. Surtout pas face à ceux qui, jusqu’à preuve du contraire, étaient encore ses ennemis. Des ennemis ma foi des plus cordiaux, mais cela ne changeait pas leur nature.
« Je souhaite ce qu’il a de mieux pour le peuple qui est le mien. Et pour cela je serais l’homme de qui saura satisfaire cette ambition. Mais je vous écoute votre Grâce. »
S’inclinant à nouveau légèrement en direction de la jeune femme, il l’écouta alors, les sourcils froncés, avant de suivre son invitation et de prendre un morceau de pain à son tour, non sans un léger sourire quant à son petit manège. Il se contenta d’incliner la tête face à ses félicitations, écoutant chacune des paroles prononcées par la Targaryen qui n’étaient tout simplement que l’écho des mots qui se répétaient en boucle dans son esprit depuis qu’il avait su que cette bataille allait avoir lieu.
Mais le Tully ne répondit pas tout de suite, son regard se perdant un instant sur la carte du Conflans avant de venir s’ancrer dans celui de la jeune femme.
« Comme je vous l’ai dit, je serais l’homme de celui qui me garantira sécurité et prospérité pour les miens. La devise de ma famille n’est pas qu’une phrase que l’on prononce sans y songer. Je sais qu’Harren ne partage pas ces valeurs ou, si c’est le cas, il ne le montre pas particulièrement bien. Pour autant, je m’interroge à votre égard ce qui est sommes toutes des plus légitimes. Surtout au vu de votre jeune âge et de votre… condition. »
Croisant les mains et fronçant à nouveau les sourcils, il ajouta, pensif.
« J’ai pourtant une première question. Avant toutes les autres et avant même de songer à accepter votre proposition des plus étonnantes. Pourquoi ? Pourquoi ne pas raser le Conflans et vous assurer de ne pas risquer d’être pris à revers ? Nous ne sommes pas la Nera qui vous a appelés à l’aide. Vous êtes des envahisseurs. Comme l’ont été les Hoare fut une époque. Pourquoi moi et non pas un des hommes qui doivent baiser le sol que vous foulez ? Et quel est le prix de tout cela. »
Attrapant un autre morceau de pain, il laissa alors échapper un sourire.
« Par tous les Sept, cela fait plus d’une question visiblement. »
Invité
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Lun 5 Déc - 20:00
J’essayais d’estimer à qui j’avais eu affaire. Sur le champ de bataille, je ne m’étais pas retrouvé directement opposé à Tully ; j’avais appris entretemps que le futur seigneur de Vivesaigues était sur le flanc gauche face à Ser Rey et la cavalerie de Peyredragon. On n’avait pas fait le récit des exploits du chevalier du Conflans, mais on avait tout de même loué son sens de l’honneur et son intérêt pour le sort de ses hommes. Plutôt que de sauver sa cavalerie et de décrocher pour s’enfuir avec ce qui pouvait s’en tirer, l’homme avait chargé droit dans la mêlée pour combattre les hommes de Peyredragon, contre qui il avait gagné tout le temps possible. Sa conduite était valeureuse, bien qu’il ne changea pas le cours d’une bataille trop difficile à remporter contre une armée plus nombreuse et de meilleure qualité. L’homme semblait fatigué mais pas le moins du monde brisé. Ses illusions avaient peut être été perdues sur le champ de bataille, ainsi que ses espérances, mais il n’en restait pas moins que s’il semblait meurtri, il n’était pas détruit. Ma promise l’invita à s’asseoir et à se sustenter si le besoin s’en faisait sentir.
Rhaenys commence. Je suis frappé par l’aplomb dont elle sait faire preuve, de cette confiance qui est l’apanage des souverains sûrs de leurs droits et conscients de leurs capacités. Que de chemin parcourut depuis cette rencontre à Goeville, moins d’un an plus tôt. De jeune fille elle était devenue femme. De prétendante isolée et manquant de préparation, elle était là, arborant les quelques stigmates de la bataille de la veille, sûr de ses idées, confiante dans ses hommes. Ses paroles étaient sensées et sa manœuvre, habile. Elle encensait le riverain sans pour autant trop en faire, et elle dévalorisait l’ennemi tout en renforçant le respect qu’elle avait pour ceux qui étaient loyaux, même dans le camp adverse. Je la trouvais plus charismatique que jamais, plus encore que dans son armure. Elle savait ce qu’elle faisait. Elle avait conscience des risques qu’elle prenait. L’homme ne semble peut être pas subjugué, mais il est touché par ses paroles. Il nous honore à son tour de ses compliments et je hoche la tête sans dire mot pour le moment, les laissant échanger sur la base de notre proposition. L’homme reste serein ; il réserve son jugement. Le respect que l’adversaire fait naître grandit, et j’attends qu’il termine de poser ses propres questions avant de répondre.
| Je ne suis pas Harren le Noir, mais je pense l’avoir montré hier, je combattrais mes ennemis quels qu’ils soient. Harren et mon ennemi, ainsi que tous ceux qui le suivent. Je ne pense pas que les nobles et gens du peuple du Conflans soient prêts à se faire tuer jusqu’au dernier pour satisfaire l’ambition d’un seul homme, qui veut tout posséder. Ce que dame ma promise vous a proposé est une alternative au pouvoir d’un seul homme. Vous pourrez régner sur le Conflans, y édicter vos lois, y entretenir vos troupes. Vous pourrez continuer à y vivre comme vous le faites depuis des siècles. En contrepartie, vous vous battrez avec nous contre celui qui n’hésite pas à faire massacrer des civils, à vous envoyer à l’abattoir, pendant que ses armées conquièrent de nouveaux royaumes. Ralliez-vous à nous, jurez allégeance à notre cause et à nos personnes, et nous vous protégerons. Qui le fera, autrement ? Le Val se fiche du sort des autres, tout comme l’Ouest. L’Orage veut tous vous détruire suite à la mort de leur Roi, et les dorniens en veulent terriblement à Harrenhal pour Lancehélion. Qui vous protégera d’ailleurs, des ordres de votre propre Roi ? Ralliez-vous à nous et nous combattrons ensemble côte à côte, vous ne serez pas des auxiliaires. Nordiens et Peyredragoniens ont saigné ensemble, hier, contre un ennemi commun. Nous n’avons risqué plus ni l’un ni l’autre de ces deux contingents. Tous se battent sous la même bannière, tous se battent pour protéger leurs foyers, non pour soumettre et détruire ceux qui leur tiennent tête. Vous savez comme moi que mon peuple a toutes les raisons du monde de détester le vôtre ; cinq ans de guerres et d’invasions. Je suis venu pour y mettre définitivement un terme. |
Je déplie la carte de Westeros et souligne chaque idée que je développe d’un doigt pointé.
| En contribution pour les sacrifices consentis, le Nord réclamera la suzeraineté sur les terres des soutiens d’Harren le Noir. Je réclame les Jumeaux et leurs vassaux. En réparation des pertes causées à la maison Targaryen et à son peuple, ma Dame verra la région d’Harrenhal passer sous sa protection. Nous réclamons, ensemble, l’élaboration d’un contingent riverain qui se battra avec nous, sous la direction de celui que vous jugerez le plus à même de défendre la cause d’un Conflans renaissant. Vous-même, si c’est ce que vous désirez. Vous nous jurerez soutien et fidélité, et serez du même coup sous notre protection, combattant les ennemis de la paix commune. Même si vous nous aurez juré votre foi, voici ce que je vous propose en contrepartie. Le Nord et Peyredragon vous appuieront pour réclamer la couronne du Conflans, des Rois des Rivières et des Collines des temps jadis. Nous vous défendrons avec la même ardeur que vous aurez à nous défendre. Nous nous faisons forts de faire accepter votre couronne à tous les autres royaumes, et vous défendrons si le besoin s’en faisait sentir. Nous voulons votre appui inconditionnel contre la promesse que le Conflans sera régi en ses frontières par sa propre volonté, défendant au dehors le bien commun. Vous percevrez vos propres impôts, nommerez magistrats et bannerets. J’offre mon fils en garantie de ma parole. Mon fils pour une princesse du nouveau Conflans. Ensemble, nous pouvons détruire Harren le Noir et ses séides, qui ne vivent que pour le meurtre et le pillage. Ensemble, nous pouvons bâtir un nouveau Westeros. |
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Torrhen Braenaryon
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Mar 20 Déc - 20:42
[quote="Rhaenys Targaryen"]
Paege
An 0 Mois 8.
Je détestais ça. Je détestais que l’homme à qui je venais de faire pourtant quelques compliments puisse m’ignorer d’une telle manière. J’avais une furieuse envie de lui lancer mon verre au visage. Je ne l’avais pas brulé. Je ne lui avais pas coupé la tête. Il avait été traité avec courtoisie et respect… Et il ne les rendait qu’à Torrhen Stark. Mon poing se serra sous la table et je cachais derrière mon regard impassible cette colère qui grondait en moi. Ainsi donc seul le Souverain de l’hiver avait bien combattu et n’avait pas failli à sa réputation ? Ainsi donc cela fut-il un honneur de le combattre lui et non les miens également ? Non, je ne pouvais clairement accepter cela. Les miens avaient saigné. Les miens avaient donné leur vie. Et j’étais déçue que mon futur époux ne le relève pas. Soit. Mais il en entendrait parler à la suite de cette entrevue. Mon peuple et moi n’étions pas de ceux qui peuvent être laissé de côté. Je ne l’acceptais pas. Un sourire mauvais naquit sur mes lèvres lorsqu’il s’adressa à moi et mon regard s’enflamma. Au diable la diplomatie, je n’étais vraiment pas fait pour cela. Mon jeune âge et ma condition ? Elles ne m’ont pourtant pas empêché de combattre face à vous et de l’emporter et cela malgré votre âge et votre condition pour reprendre vos mots. Et par le passé, les miens ont repoussé par deux fois les armées du Conflans. Je n’ai certes pas l’expérience de guerre que le Roi du Nord, je ne suis pas pour autant Majesté à prendre à la légère, ni à sous-estimer. lui rétorquais-je doucement. Torrhen n’en serait surement pas des plus contents, mais j’étais ainsi faite et pour l’heure, rien n’aurait pu retenir ses mots de franchir mes lèvres. Je bus une gorgée d’eau laissant mon compagnon répondre à toutes ses interrogations. Cela me donnait le temps de regagner mon calme. Qu’il pense donc ce qu’il veut, je connaissais ma valeur et en l’instant, elle était clairement supérieure à la sienne. Vous nous jurerez fidélité, à l’un comme à l’autre. Vous reconnaîtrez notre légitimité et vous soutiendrez nos actions. Vous serez Roi du Conflans, mais sous notre autorité et notre royauté. En agissant ainsi, vous vous positionnerez sous notre responsabilité, et sous notre protection. Nous défendrons votre couronne tant que vos actions ne seront pas contraires à nos lois et ne nuiront à aucun peuple. Vous apporterez la paix, la prospérité à votre royaume, sans avoir besoin pour cela d’user de traitrise, de fourberie ou de pillages.
Hj : désolée c’est nul et court. Je ne voyais pas vraiment quoi rajouter ;/
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Rhaenys Braenaryon
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Mar 27 Déc - 13:18
Ser Lyham Tully, général du Conflans
Ser Tully est l'héritier de Vivesaigues. C'est un homme dans la force de l'âge, fougueux et courageux. Il a répondu à l'appel de son suzerain, malgré la défiance que les nobles du Conflans nourrissent pour leur souverain. Lyham sait que son père à Vivesaigues a testé la loyauté des bannerets de leur maison, et que ceux-ci sont prêts à les suivre. Toutefois, leur sens de l'honneur les a poussés à marcher pour défendre le royaume lorsqu'il fut envahi. Vaincu et fait prisonnier à Paege, Lyham Tully s'est vu privé de ses armes mais a été traité avec respect par ses geôliers. Ses hommes n'ont pas subi de mauvais traitements. Il est tiraillé entre sa méfiance contre le Nord, née de la dernière guerre, et la rancoeur tenace contre les Hoare, toujours perçus comme des brutes depuis leur conquête, il y a quelques décennies.
Ser Lyham Tully, général du Conflans
Affronter l'armée du Nord et celle de Peyredragon avait été des plus violent, tant physiquement que moralement. S'il avait déjà senti sa loyauté vaciller avant les évènements, le Tully se voyait au bord du précipice et, surtout, face à des choix qu'il se devait de faire pour les siens. Seul comptait ses terres, ce pays pour lequel il avait versé son sang et qui, dans l'immédiat, se trouvait en bien fâcheuse posture. Pour autant, se jeter dans les bras de l'ennemi n'était pas dans sa nature et c'est circonspect, mais intéressé, qu'il écoutait les deux souverains lui parler, sans pour autant se faire hostile, bien au contraire.
Laissant filer un instant de silence aux propos du nordien, le regard du Tully se perdit dans le vague alors qu'il regardait à nouveau cette carte qu'il connaissait pourtant par cœur.
"Il est vrai que nos peuples ont toutes les raisons de se détester. Et pensez-vous réellement que les choses peuvent changer ? Que nous pourrions vivre en accord en pointant du doigt un nouvel ennemi ? Je ne pense rien vous apprendre en évoquant le fait que mes bannerets étaient pour le moins frileux à l'idée de vous combattre. Mais de là à me dire qu'ils ne le seront pas à l'idée de vous épauler… Je me moque totalement de ce que peuvent penser ou dire les autres pays, seul le mien importe et ce, depuis toujours."
Et pourtant, le fait de se battre sous une bannière commune, sans avoir le sentiment d'être abandonné à son sort par le reste de l'armée avait quelque chose d'autrement plus tentant que ce à quoi il était habitué. Plus le temps passait, plus le Tully avait l'impression qu'Harren l'avait laissé là en pâture aux armées ennemies pour avoir le temps d'assoir ses conquêtes au sud. Et qu'ils n'étaient qu'une perte qu'il pouvait se permettre. Et il ne pouvait tolérer que ses hommes qui s'étaient vidés de leur sang sur le champ de bataille soient considérés comme quantité négligeable.
"Prenez donc les Jumeaux et Harrenhall peu me chaut, les Frey ont toujours été des voisins particulièrement agaçants, surtout depuis que leur fille est devenue Princesse. Mais pour le contingent riverain… vous avez décimé les rares hommes que notre bon Roi avait eu la grande bonté de me laisser mener à la bataille alors je ne vois guère comment répondre à cette demande. A moins que je n'aille récupérer les hommes qui sont les miens et qui combattent sous la bannière du prince Joren. Est-ce cela votre idée ? Quant au reste…"
Un mince sourire orna ses lèvres alors que son regard se perdait à nouveau dans le vide.
"Pour un peu, je dirais que c'est trop beau pour être vrai. Un futur Roi offert sur un plateau, une couronne, le droit de régir mes terres comme je l'entends. A condition que nous gagnions la guerre bien entendu. Voilà qui est… plus que tentant."
Et ce fut au tour de la Targaryen de reprendre la parole. Les propos du Tully lui avaient visiblement déplu et elle ne se privait pas pour le faire remarquer. Une femme de caractère, voilà qui était inhabituel pour le riverain et qui, au fond, était probablement ce qu'il attendait pour enfin lever le bouclier contre les Hoare. Fixant alors la jeune femme, il laissa filer un rire franc et secoua la tête, jetant un bref regard en direction du nordien avant de reporter son attention sur elle et de s'incliner devant elle.
"Majesté, loin de moi l'idée de vous faire l'affront de vous sous-estimer. Je vous ai vu en action et sur votre dragon. A vous seule, vous avez plus fait de dégâts que je n'aurais jamais cru le voir un jour. Mais vous savez pertinemment que votre présence en plein cœur de la bataille a de quoi en surprendre plus d'un. Et probablement surement de quoi en rallier plus d'un."
Se redressant alors, il plissa des yeux, se faisant plus sérieux.
"Je suis un chevalier ma dame. Je n'use ni de traitrise, ni de fourberie, ni de pillage pour protéger les miens. Si vous avez pu vous sentir heurtée par mes propos, n'oubliez pas que je ne suis pas un fer-né et que jamais je n'agirais de la sorte."
Laissant filer à nouveau un silence pensif, il ajouta, non sans une certaine perplexité.
"Et si je vous comprends bien tous les deux, je serais Roi… au service de Rois ? Voilà qui est pour le moins particulier. Indépendant sans l'être réellement, autorisé à faire ce que je souhaite jusqu'à ce que vous décidiez que finalement, ce n'est pas ce que vous désirez… ce que je pourrais comprendre. Après tout, je suis encore l'ennemi."
Et pourtant, aux propos des deux souverains, le peu de résolution qui lui restait à défendre un Roi qui ne se souciait pas de lui était définitivement en train de s'envoler. Surtout au vu de ce qu'ils lui promettaient. Et tous deux semblaient être des personnes d'honneur, qui ne le poignarderaient pas dans le dos dès que tout cela serait fini et que les choses rentreraient dans l'ordre… si cela devait arriver un jour.
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Jeu 29 Déc - 14:14
J’essaie de décider le Tully en usant des différentes armes à ma disposition. Difficile d’y voir réellement clair sans encore avoir eu de réactions de sa part, mais je fais en tous cas ce que je peux. Rhaenys est au courant de ce que j’ai fait et dit. Nous en avons discuté de prime abord, nous avons échangé sur ce qu’il était possible de proposer, sur ce qui était envisageable. Difficile de faire mieux avec ce que nous savions de la situation du Conflans, mais j’espérais que notre démarche ne soit pas si mauvaise. J’espérais qu’elle fasse mouche, mais j’avais encore quelques cartes à abattre si ce n’était pas le cas ; je ne voulais pas avoir dévoilé toute ma main en une seule fois, car je trouvais ce genre de conduite, tête baissée, relativement imprudente. Lorsque Tully asticote Rhaenys, il se retrouve nez à nez avec le dragon. Pas encore belliqueux, mais mordant. Hors de question pour la jeune femme se de laisser imposer sa conduite par des hommes ; elle est plus qu’un petit bout de femme. Elle rappelle donc sa victoire sur le champ de bataille à Ser Tully, au cas où lui-même aurait déjà oublié que je n’étais pas son seul adversaire. La jeune femme appuie mes dires ; en sus d’une réussite conjointe sur le champ de bataille nous parvenons à nous coordonner et à faire en sorte de montrer un visage d’unité et de cohésion. C’était l’essentiel. Nous allions peut être réellement finir par être à la hauteur de nos espérances, et de l’Histoire qui se déroulait sous nos yeux, malgré nos différences. Tully me parle maintenant des différents entre nos peuples. Je hausse les épaules.
| Ils n’auront pas le choix, de toute manière. S’ils ne sont pas avec nous, ils restent fidèles à Hoare. Et plus il se fera tuer de soldats, et plus il en recrutera sur vos terres. La misère sera la même ; je ne vais pas vous promettre quelque chose qui ne saurait avoir lieu ; si vous nous rejoignez, vous vous battrez. Mais vous ne le ferez pas pour rien. |
Je n’étais pas ce leader aux allures grandiloquentes et rassurantes ; je ne nierais jamais que la guerre était sur nous et commençait à nous saigner, tous. Mais je ne voulais pas que le sacrifice de cette génération soit sans conséquence et sans bénéfice pour la prochaine ; ce n’était pas ma conception de la grandeur, ni de la valeur d’un combat. Je regarde Tully d’un air entendu, mince sourire au bord des lèvres.
| Ne saisiriez-vous pas la chance d’aller détourner de leur boucher quelques troupes ? Mes éclaireurs m’ont dit que des colonnes Hoare étaient sorties d’Harrenhal. Si vous en retournez suffisamment, la forteresse elle-même serait en danger. Pour le reste, recruter une milice, un noyau de troupes qui vous sont loyales, serait sans doute une bonne chose. Les volontaires parmi nos prisonniers, déserteurs dans les rangs de l’ennemi et enrôlés de vos contrées sont les bienvenues. L’armée du Nord dispose de cadres excellents pour les former, celle de Peyredragon de l’équipement adéquat. |
Il était important, militairement et politiquement, que le Conflans ait une troupe qui soit capable de mener de véritables batailles, et pas seulement de tenir les places fortes conquises de haute lutte. Tully fait part de ce qu’il pense et de Rhaenys, et de notre proposition. Il semble donc intéressé. C’est une bonne chose à savoir, tout comme le fait qu’il comprend les tenants et les aboutissants de nos accords. J’abats d’autres cartes.
| C’est l’idée, encore que tous ces arrangements et ces relations seront motivées, encadrées et légitimées par un traité constituant, rédigé et accepté par chaque parti. Vous n’êtes pas le seul royaume auquel nous faisons cette proposition. Si vous acceptez ces termes, nous vous couronnerons dans la lumière des Sept. Vous et les autres souverains ralliés nous couronneront à leur tour. Et pour consolider votre royaume et vous offrir l’assurance que Nord et Peyredragon se battront bien pour et avec vous, je propose une union entre nos maisons. Je vous propose mon fils, Jon, qui mène déjà ses troupes dans le Conflans. Pour votre sœur, Aliénor. Il n’existe pas de meilleure garantie. |
Fire, Blood & Winter | House Braenaryon Let it be War
I never wanted this. I never wanted to unleash my legions. Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will. So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn. Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more. And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.
Torrhen Braenaryon
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Mar 10 Jan - 15:33
Paege
An 0 Mois 8.
Je soupire aux nouveaux propos de Tully. Il ne semble pas avoir compris, ou peut-être si, mais qu’il essaye de nous tester ? Je ne le saurais, et je l’avoue, je m’en fichais. J’acceptais de me livrer à cette mascarade d’explications… Pour l’instant tout du moins, car je ne comptais pas continuellement me répéter. Nous étions très clairs et s’il n’était pas capable de se rendre compte que nous étions honnête alors nous n’avions plus de temps à perdre avec lui. Torrhen lui répond, mais je complète sa réponse Il n’est pas question d’avoir un nouvel ennemi. Le but est justement qu’il n’y en est plus. Ne pensez-vous pas que, justement vos bannerets le désirent également ? Ne pensez-vous pas qu’ils sont fatigués de sans cesse se battre pour un Roi qui n’a que faire d’eux et qui les envoie à la mort ? Il n’est pas question de nous épauler nous, mais d’épauler la paix, et c’est là une différence importante. J’écoute la suite, mais laisse Torrhen lui répondre. J’arque un sourcil lorsqu’il indique qu’il pensait que cela était trop beau. Ca ne l’était pas, vraiment pas. La guerre, la mort, les blessés, les terres inondées de sang n’avaient rien de beau. Je secoue la tête négativement. Ce n’est pas livré sur un plateau. Vous allez devoir vous battre pour cela, et ensuite faire vos preuves. Et cela même après la guerre. Car non seulement vous serez surveillés et jugés par nous, mais également et surtout par votre peuple. Vous allez devoir lui prouver que vous méritez ce titre de roi. Et je puis vous assurer que ce ne sera pas une partie de plaisir. Vous allez devoir faire des sacrifices, des compromis et parfois même aller contre ce que vous pensiez être votre nature profonde ou vos valeurs pour faire prospérer les vôtres et Westeros. lui indiquais-je. Je lui parlais par expérience et j’étais la mieux placé pour le faire. J’avais reçu une couronne qui n’aurait jamais dû revenir à son instar. Il n’avait pas été élevé à devenir Roi. Les choses seraient plus dures pour lui que cela ne l’a été par exemple pour Torrhen. Il sera plus sévèrement jugé et toutes ses erreurs auront un plus grand impact. C’était un risque, à la fois pour lui, mais également pour nous. En lui donnant cette couronne nous lui donnions notre confiance, et s’il échouait notre pouvoir en serait ébranlé. Nous avions autant à perdre aussi bien lui que nous deux.
En attendant je lui faisais savoir que je n’étais pas Reine à être prise à la légère. Il rit et mon regard se fait plus brûlant. Comment ose-t-il se permettre de nouveau pareil affront envers ma personne ? Ma main glissée vers le pommeau de Noire-Sœur que je veux tirer… Mais ne trouve que du vide, ma fidèle épée étant dans sou fourreau, posée sur mon lit. J’étais désarmée, une chance pour lui. Il secoue sa tête avant de se… S’incliner devant moi. Je fronce les sourcils, mais cette fois d’étonnement et jette un regard troublé à Torrhen. Décidément, je ne comprenais vraiment rien à cet homme. Sa voix rempli le silence de la pièce. Je ne souries pas à ses paroles car il n’y a aucune fierté à tirer à donner la mort à des pères, des fils, des frères, des cousins, des amis, des voisins. Je pose cependant ma main sur sa tête acceptant son inclination. Il se relève et continue de parler. Je lui réponds doucement Ne louez pas mes talents de meurtrière. Je n’éprouve aucun plaisir à être Faucheuse d’Âme. Cela est nécessaire pour le bien des miens et de Westeros, mais ce n’est pas pour autant que j’ai goût à pareil acte. Si j’exige des miens qu’ils portent le poids des morts, je me le dois aussi. Il donne leur sang pour Peyredragon. Je donne pour sang pour eux. Je regarde un instant Torrhen avant de continuer doucement Vous n’êtes pas fer-né, mais je suis Dragon. Vous êtes riverain et donc sujet du Noir. Ses actions impactent sur les siens et sur leurs honneurs. Avant de se proposer officiellement, il redemande de nouveaux éclaircissements. Le roi du Nord lui donne sa réponse en premier. Je laisse quelques secondes de silence planer, réfléchissant à mon tour, avant de lui annoncer. Nous serons les garants de la paix et de l’unification de tous les royaumes de Westros. Vous serez le représentant du Conflans et de son peuple. Vous serez là pour faire entendre votre voix au sein d’un conseil que nous réunirons pour traiter les grandes questions. Nous serons dirigeants au-dessus de vous en effet, mais pas loin de vous pour autant. Nous vous écouterons et nous prendrons en considération la voix de tous… En tranchant pour l’intérêt commun. Non pas pour l’intérêt du Nord ou de Peyredragon, mais un intérêt commun. Jon deviendra Roi du Nord, et épousera l’une de vos filles. Je renoncerais à la direction de Peyredragon dès qu’un de mes enfants sera en capacité de le diriger. Nous ne privilégierons aucun royaume. Ni les nôtres, ni même le vôtre d’ailleurs, pas plus que nos premiers alliés. Westeros dans sa globalité primera sur tout le reste. Nous établirons une capitale, des lois, une religion, une monnaie, une justice et des traités officiels et communs. Chaque pays pourra avoir ses spécificités tant qu’elles n’entrent pas en désaccord avec le bien de tous. La liberté de tous s’arrêtera là où commencer celle des autres. Je le laissais prendre conscience de cela et finissais Torrhen et moi renonceront à notre maison, à notre nom également. C’est un sacrifice que nous consentirons en nous mariant l’un avec l’autre. Nous établirons une nouvelle maison sans fief jusqu’à la construction d’une capitale, qui sera le seul territoire que nous possèderons d’ailleurs. Cette maison sera complètement indépendante, soumise à aucune influence, à aucun parti pris. Elle n’aura que pour ambition de servir Westeros et faire prospérer la paix en ses terres. Ayez conscience que ce sacrifice est un coût très grand pour ma Personne et pour les miens, car pour l’heure, je suis la dernière Targaryenne. Et qu’en épousant Torrhen, il n’y aurait plus aucun représentant de la maison de mes ancêtres, pas tant que notre second héritier viendra au monde. Je régirais Peyredragon en attendant comme je vous l’ai indiqué, mais j’y renoncerais ensuite. Cependant, pendant de nombreuses décennies la maison Targareyn sera éteinte. J’y consens au nom de la paix, de la justice, et de l’unification de Westeros. Et Torrhen en fera de même. Il renoncera aux terres qui l’ont vu naître, grandir et fait de lui le Roi qui se tient devant vous.
So welcome to the fire
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; (c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Mar 17 Jan - 9:27
Ser Lyham Tully, général du Conflans
Ser Tully est l'héritier de Vivesaigues. C'est un homme dans la force de l'âge, fougueux et courageux. Il a répondu à l'appel de son suzerain, malgré la défiance que les nobles du Conflans nourrissent pour leur souverain. Lyham sait que son père à Vivesaigues a testé la loyauté des bannerets de leur maison, et que ceux-ci sont prêts à les suivre. Toutefois, leur sens de l'honneur les a poussés à marcher pour défendre le royaume lorsqu'il fut envahi. Vaincu et fait prisonnier à Paege, Lyham Tully s'est vu privé de ses armes mais a été traité avec respect par ses geôliers. Ses hommes n'ont pas subi de mauvais traitements. Il est tiraillé entre sa méfiance contre le Nord, née de la dernière guerre, et la rancoeur tenace contre les Hoare, toujours perçus comme des brutes depuis leur conquête, il y a quelques décennies.
Ser Lyham Tully, général du Conflans
Cerner les deux personnes qu’il avait devant lui était encore plus complexe qu’il ne l’aurait cru au prime abord. Un tel couple avant, dans son esprit, quelque chose d’improbable, mais en ces temps troublés il ne fallait pas s’arrêter à ses repères habituels. Et pourtant, ils semblaient se compléter de façon étonnante, c’était à se demander à quel point tout ceci avait pu être orchestré avant et si le fait qu’il soit toujours en vie ne faisait pas partie de leur plan. Chassant cette pensée qui n’aurait rien auguré de bon, le Tully se focalisa sur les propos du loup, fronçant les sourcils avant de laisser filer un sourire, non regard s’ancrant à nouveau sur cette maudite carte.
"Ils n’ont jamais eu le choix et ne l’auront pas plus désormais. A voir si je saurais me montrer assez convaincant pour qu’ils acceptent de se battre pour vous. C’est là tout l’enjeu de cette conversation n’est-ce pas ?"
Dire qu’il en avait assez de voir ses hommes mourir pour un homme qui ne semblait guère se soucier de sa cause n’était guère chevaleresque et il n’avait pas l’intention de l’énoncer à voix haute devant ceux qui, pour l’heure, demeuraient tout de même des ennemis.
"Il est intéressant de voir cette capacité que vous avez de présenter la trahison et le parjure sous un jour bien plus glorieux. Car c’est ce que vous souhaitez de moi dans le fond. Que je trahisse mon Roi. Certes votre cause se présente comme bien plus noble et mes hommes pourront peut-être espérer y trouver leur compte, enfin, après des années à supporter une domination qu’ils n’ont accepté que du bout des lèvres mais comment pourriez-vous me faire confiance par la suite si je trahis celui qui me dirige ?"
La question était plus rhétorique qu’autre chose. Après tout, se retourner contre un dirigeant comme Hoare était certainement, dans le fond, un acte de trahison qui en valait la peine. Surtout si ce qu’ils promettaient s’avérait possible. Laissant échapper un léger soupir, le Tully continua, la mine pensive.
"Je pourrais effectivement recruter des hommes. La fidélité de beaucoup ne tient qu’à un fil. Surtout si ce changement implique de retrouver une certaine paix sur leurs terres, ils me suivront. Quant à faire des sacrifices votre Altesse, ce ne sera pas la première fois ni la dernière que j’en ferais. Soyez assurée que je n’hésiterais pas quand le moment sera venu."
Son regard s’était porté sur la jeune Reine l’espace d’un instant, tandis qu’il s’interrogeait sur ses propres limites quant au fait d’aller à l’encontre de ses principes. Il laissa tout de même filer, la mine pensive.
"Je suis un chevalier. Aller à l’encontre de certains principes risque d’être plus délicat qu’il n’y parait. Mais il n’y a pas grand-chose que je n’accepterais pas de faire pour les miens."
Tout du moins il l’espérait. Visiblement, bien des choses dépendraient de sa capacité à motiver les troupes et à les faire se retourner contre Hoare pour de bon. Au reste des propos du Stark, il leva les yeux, un peu interloqué. Son fils, rien que ça. Et bien Aléinor allait être ravie. Ou pas, c’était à voir. La réaction de la dragonne la fit cependant grandement monter dans l’estime du Tully qui ne put s’empêcher de s’incliner devant elle, acceptant la main qu’elle posait sur sa tête de bonne grâce avant de souffler, se faisant sérieux de nouveau.
"Je ne loue pas vos talents de meurtrière mais de guerrière. Peu de personnes sont capables de se battre sans avoir l’envie de tourner les talons même un instant, qu’elles soient homme ou femme. Mais vous donnez l’impression d’être capable de tout ou presque. Voilà qui pourrait galvaniser bien des troupes et qui pourrait donner envie de vous suivre plus que les Hoare."
Et il laissa filer un silence attentif, écoutant tout ce qu’elle présentait et gravant dans son esprit chacune de ses paroles. Voilà qui était ambitieux et surtout, qui risquait de déplaire à bien des têtes couronnées de Westeros. Et pourtant, ils lui offraient une chance qu’il ne pouvait pas ne pas saisir. Cillant, il souffla alors, à mi-voix.
"Il semblerait que vous soyez sur le point de sacrifier beaucoup pour cette cause. Probablement bien plus que le Hoare ne pourra jamais envisager."
Voilà qui ne pouvait que lui montrer l’évidence du chemin à suivre. Quand même il serait bien périlleux qu’il ne l’avais escompté.
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Mer 18 Jan - 23:41
Rhaenys appuie mon discours avec sa propre conviction, qui a toujours été très forte. Pour le meilleur et pour le pire, ma future est une femme passionnée ; elle ne peut que s’impliquer à fond dans tout ce qu’elle entreprend, et se place personnellement au milieu de la partie quitte à prendre les coups à la place des autres. Je respecte cela, c’est à mon sens le signe d’un grand courage politique… Mais aussi, sans doute, de bien peu d’instinct de survie. Mais elle avait raison sur le fond comme sur la forme. Cette guerre avait pour vocation d’être la dernière de toutes les guerres, en tous cas entre Westerosis. Je ne pouvais supporter l’idée que le Nord affronte une nouvelle Mort-Aux-Loups seul comme il le faisait depuis des milliers d’années. Je ne pouvais tolérer non plus que des pillards d’au-delà des mers ne viennent s’approprier le fruit du dur labeur des paysans de la côte. Je ne pouvais tolérer le mépris du faible. Le mépris du couard, du lâche, oui. Ceux qui n’avaient aucune volonté ne méritaient pas que l’on se batte et que l’on meurt pour eux. Mais je n’en pouvais plus de ces conflits, de ces invasions qui visaient sans arrêt mon royaume, pour satisfaire l’appétit de conquêtes de tyrans de l’étranger. C’était une considération assez hypocrite, car je devenais moi-même conquérant par le biais de cette campagne. Mais je considérais que ce qui faisait la différence, c’était l’intention que l’on plaçait derrière de belliqueuses intentions. J’osais considérer les miennes comme plus pure que celles de ma némésis. Au moins, Rhaenys était-elle claire sur le prix attendu de cette alliance, de ce don que nous ferions au Conflans libéré. Rien n’était jamais gratuit en ce monde. Moins encore quand il était question de sang. Elle cherche ensuite à le convaincre en mettant en avant l’accord que je suis en train de finaliser avec elle. Créer du neuf, laisser l’ancien entre les mains des héritiers. Jon allait avoir une partition à jouer, complexe mais fructueuse. Jeyne aussi, si nous arrivions à faire entendre raison à l’Ouest sur la vraie nature de ses voisins. Walton aussi aurait sa place. Rhaenys et moi allions renoncer à ce que nous étions présentement. Pour un bénéfice que j’espérais plus grand ; je ne tolérerai pas qu’il ait été librement consenti en vain. Tully, en tous cas, fait preuve d’acuité tactique. Vaincu, mais bon politicien.
| En effet. Ne saurait régner un souverain qui ne sait pas rassembler. Et pour rassembler, vous devez comprendre et adhérer à cet idéal que nous défendons. Sinon, rien de tout ceci ne pourra marcher. Ni pour vous, ni pour nous. |
Autant jouer cartes sur table. Nous avions besoin de lui. Et lui de nous. Qui avait le plus besoin de l’autre ? Difficile à dire. Stratégiquement, sans doute lui. Mais politiquement, nous, évidemment. Faire renaître de ses cendres un royaume disparu depuis des siècles serait un coup d’une grande force. Il met pourtant le doigt sur un problème. Un problème auquel je vais répondre avec un pragmatisme abominable, mais sincère. Je ne mentirais pas.
| Je vous propose bien plus qu’Harren ne le fera jamais. Pour vous comme pour votre famille. L’une des vôtres deviendra Reine du Nord, et vous aurez fait de votre fief la capitale d’un royaume ancien, disparu depuis longtemps. Si la fidélité politique ne suffit pas, je ne pense pas pour autant avoir besoin de vous rappeler ce qu’il s’est passé sur le champ de bataille, alors que l’armée nordienne n’alignait qu’une fraction de ses effectifs. Je peux vous forcer la main, mais je préfère que vous croyez en ce que nous allons fonder. |
Je me tourne vers Rhaenys, pour lui offrir l’un de mes rares sourires, qui fend ma barbe.
| Oh oui, Ser. Ma Dame sait inspirer l’âme humaine, croyez-moi. Elle est pleine de convictions et d’idéaux ; ce ne sont pas que des mots. Ils lui ont déjà beaucoup coûté, et j’assume tout comme elle les risques que je prends pour les idées que je défends. |
Je me retourne vers lui
| J’ai besoin de vous l’entendre dire. Êtes-vous avec nous, ou contre nous ? |
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé] Dim 22 Jan - 20:52
Ser Lyham Tully, général du Conflans
Ser Tully est l'héritier de Vivesaigues. C'est un homme dans la force de l'âge, fougueux et courageux. Il a répondu à l'appel de son suzerain, malgré la défiance que les nobles du Conflans nourrissent pour leur souverain. Lyham sait que son père à Vivesaigues a testé la loyauté des bannerets de leur maison, et que ceux-ci sont prêts à les suivre. Toutefois, leur sens de l'honneur les a poussés à marcher pour défendre le royaume lorsqu'il fut envahi. Vaincu et fait prisonnier à Paege, Lyham Tully s'est vu privé de ses armes mais a été traité avec respect par ses geôliers. Ses hommes n'ont pas subi de mauvais traitements. Il est tiraillé entre sa méfiance contre le Nord, née de la dernière guerre, et la rancoeur tenace contre les Hoare, toujours perçus comme des brutes depuis leur conquête, il y a quelques décennies.
Ser Lyham Tully, général du Conflans
Le Tully continue d'écouter ses interlocuteurs avec attention alors que, dans son esprit, germent déjà les prémisses de cet avenir qu'ils évoquent. Il a du mal à y croire vraiment, à se dire qu'il pourrait gouverner ses hommes comme il l'entend, sans avoir à subir les humeurs des Hoare. Qu'il pourrait apporter cette prospérité qu'il espère pour eux depuis toujours, tout comme son père avant lui. Et voilà qu'après les avoir vaincus voilà qu'ils lui offrent cette opportunité. Alors que son souverain lui a laissé une poignée d'archers pour lutter contre un monstre venu du ciel, qu'il a vu ses hommes abreuver le sol qui l'a vu naitre d'un sang injustement versé.
Mais peut-être que cette fois, cela pourrait en valoir la peine. Voilà qui ne peut que plaire au chevalier qu'il se prétend être et qui le fait sourire, tout comme les propos du Roi du Nord.
"Il est vrai que sans adhésion totale, je ferais tout aussi bien de ne pas me faire parjure. Je comprends votre idéal même si je ne saurais dire à quel point je me demande s'il est réalisable et surtout, si nous le verrons de notre vivant. Mais œuvrer pour l'avenir des miens est ce qui m'importe."
Et, au reste des propos du Stark, le sourire du Tully se fait plus large, presque amusé.
"Et bien, au moins les choses sont claires. Enfin elles l'étaient déjà précédemment mais au moins, tout a été dit de façon intelligible. Il est vrai que vous m'offrez bien plus que je n'aurais pu l'espérer, surtout après une défaite aussi cuisante. Tout comme nous savons qu'Hoare sera furieux quand il l'apprendra. A nous de faire en sorte qu'il l'apprenne quand nous le souhaiterons je suppose."
Il observe alors le nordien se tourner vers sa dame et les regarde en silence tous les deux, frottant sa barbe pensivement sans rien dire, se laissant un ultime temps de réflexion. Après cela, il lui sera impossible de faire marche arrière et si les deux personnes qui lui font face échouent, les représailles pour les siens seront terribles. Tout comme eux, il a tellement à perdre. Mais tant à gagner. Une Tully Reine du Nord. Et sa propre famille qui retrouve la place qui a été la sienne il y a des siècles de cela.
"Il est vrai qu'elle est inspirante. Gageons qu'elle le sera tout autant à l'avenir."
Prenant alors une profonde inspiration, Lyham Tuly pose un genou à terre, face aux deux souverains. Il laisse filer à nouveau un bref silence avant de reprendre, d'une voix claire, où le doute n'a pas sa place.
"Mon épée est votre. Je vous suivrais. Que ce soit dans la victoire ou dans la mort."
En espérant qu'il soit en mesure de voir la première des deux options se réaliser.
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Sujet: Re: The Wolf, the Dragon and the Trout [Tour III - Terminé]
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