Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? Comment ne pas se sentir concerner par la situation alors que je suis Roi de l'Ouest ? On pense à tord que je ne m'intéresse pas à la politique et aux tensions. Même si ma femme est celle qui mène la politique, l'Ouest est ma priorité et j'ai à coeur de protéger mon royaume. La situation est terriblement angoissante en réalité, la défaite des targaryen n'a sûrement fait que renforcer les ambitions d'Harren et je redoute que cet homme ne désire encore plus. Jordane le sait bien et veut se rapprocher de lui, pour l'instant, elle fait bien mais à nous de profiter de cette paix pour renforcer nos armées afin de nous tenir prêt car la guerre éclatera, c'est certains.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Ma famille, l'Ouest, passent avant tout, je ne peux imaginer me détourner d'eux, après tout je suis un Lannister et un Lannister ne peut vivre sans l'Ouest et inversement. Je sais que ma région est entre de bonnes mains avec Jordane et moi, même si je passe pour le faible des deux. J'ai été jeune et impétueux, je sais ce que cela peut donner et mon père m'a toujours dit qu'il fallait avoir la tête froide pour diriger un royaume et le connaître. Mes ripailles et voyages à travers mes terres peuvent passer pour de la frivolité mais elle m'aide à mieux cerner mon royaume, un jour, je montrerais aux nobles qui ont peur de ma faiblesse que je suis ce que j'ai toujours été, un lion !

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Je passe pour un lion assoupit, mais si l'Ouest devait être de nouveau menacer, je n'hésiterais pas à prendre les armes et mener mes armées à la victoire, j'ai la puissance et la richesse et je pense que je ne ferais pas l'erreur de rester juste à défendre comme lorsque j'ai défendu Castral Roc. Celui qui osera fouler ma région se fera refouler et pire, j'irais brûler ses terres, piller ses richesses, violer ses femmes, je ne laisserais que des cendres pour montrer que je ne suis pas faible, le lion n'a pas peur des moutons.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? On pourrait dire que cela est méprisable mais pour moi, il a juste fait parler sa stratégie et seul un fou ou un désespéré irait marcher face à face contre un dragon. Aegon a été idiot de ne pas y penser mais c'est un étranger et il ne connaissait sûrement pas la fourberie d'Harren le Noir. Ce qui m'inquiète est que cela va monter à la tête de cet homme et nous risquons l'embrasement. Cela montre également, qu'Harren a besoin de la ruse pour s'en sortir, cela trahi peut être une faiblesse dans la loyauté de ses bannerets ? Si Aegon avait cherché à s'allier plutôt qu'à vouloir conquérir par la puissance, il serait encore en vie... La force seule ne suffit donc pas à Westeros, en cela, cette embuscade l'a prouvé de façon éclatante.  

Salut moi c'est Julien. J'ai découvert BC en allant sur Bazzart ! (topsite, partenaire, moteur de recherche, connaissance ect.). J'aime beaucoup lire de la S.F, de la fantasy, le cinéma, les jeux de stratégie, l'époque victorienne. Sur Bc, j'aime bien l'ambiance, enfin pas unt ruc de bisounours ! mais j'aime pas trop par contre l'effet "compact" du design J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Le soleil était haut dans le ciel et les nuages ne semblaient pas vouloir entrer dans la partie. Adossé à la rambarde du balcon, Loren admirait le jardin estival présent au Roc, fait d'oliviers, d'arbres aux agrumes éclatants, les senteurs arrivaient, avec la brise venue des terres, titiller les narines du roi qui affichait un léger sourire en voyant ses enfants en contrebas, s'adonner à une marche agréable et semble-t-il, ils riaient bien. Soupirait d'aise, le patriarche appréciait cette paix qui régnait à Castral Roc et dans ses terres en règle générale. À voir ses enfants ainsi, il avait vraiment l'impression que tout ce qu'il avait vécu était derrière lui et qu'aujourd'hui, un avenir radieux s'annonçait, mais il savait que c'était un mirage.
Car la guerre était toujours là, dans l'ombre, prête à reprendre. Voilà des années qu'il préférait la paix à la guerre, il avait cette impression toujours crasse qu'il avait eut ce qu'il fallait comme sang et fer pour combler plusieurs générations de guerriers. Voyant son fils, il se rappela que, à son âge, il avait déjà fait ses preuves et à ce souvenir, son humeur s'assombrit. Peut-être que c'était ainsi, la raison profonde de son envie de profiter de la paix, il ne désirait pas voir ses enfants vivre ce qu'il avait vécu, mais de ça, il n'en était pas tout à fait maître. Sa femme n'était pas présente, sûrement occupée à s'abreuver d'un petit peu plus du pouvoir qu'elle désirât. Loren soupira en y réfléchissant, cette femme si belle, si pervertit par le pouvoir qu'un nom pût apporter. Oh, il n'était pas dupe, elle était douée, plus que lui a n'en pas douter, il était plus un guerrier et cela le fit rire, un guerrier pacifique, cette ironie était criante de ridicule et il savait parfaitement que c'était à cause de cela que "La Lannister" s'était très vite éloigné de lui.

Pourtant, il l'aimait comme un fou, pour elle, il partirait en guerre, il le savait, ne serait-ce que pour briller à ses yeux, pour qu'elle soit fière. Mais l'intrigante n'était pas du genre à vouloir la guerre de façon irréfléchie et dans un sens, il l'en remerciait, car quand bien même il était prêt à tout pour elle, tuer encore et encore le minait. Ainsi, ce cercle vicieux avait fait qu'ils étaient un couple royal d'apparence, des amis, reconnaissant mutuellement les compétences de l'autre et parfois, une envie fugace d'un rapprochement se finissant toujours par un retour derrière des masques. Heureusement, ils avaient leurs enfants et c'était un lien qui comptait pour eux deux. "Tu viens mon lion ?" Se détournant du spectacle qu'offraient la vue sur Port-Lannis et les jardins, Loren retourna dans la chambre où une femme d'une beauté ténébreuse attendait de façon lascive dans les draps, ses jambes nues frottant contre la soie et donnant une nouvelle envie au Roi du Roc. S'allongeant à ses côtés, il l'embrassa et posa une main sur ses hanches, soulignant délicatement ses courbes. "Parle moi de cette bataille mon lion, je veux en apprendre plus sur la défaite des bieffois." Loren sourit doucement, il n'aimait pas parler de ses faits d'armes, encore que tout dépendait, envers son fils en tout cas, car il ne voulait pas voir l'étincelle du guerrier briller en lui, mais en même temps... Il devait en faire un futur Roi du Roc et cela passait nécessairement par ça. "Je suis un piètre conteur tu sais, mais soit."


Les coups pleuvaient sans que l'un ou l'autre ne bronche, Loren devait convenir que son adversaire était tout aussi doué que lui, ses passes étaient hargneuses et véloces, mais après tout, il avait en face de lui la capitaine de la garde de Garse le Sanglant, quand bien même il ne connaissait pas l'homme, il avait tout autant appris que lui avec l'aide d'un maître d'armes aussi, il était tout aussi capable et cela en faisait un adversaire à sa juste mesure. Le Lannister avait déjà mordu l'armure de son adversaire à différents endroits, la cabossant au fur et à mesure mais la réciproque était de même, le combat semblait devoir durer et ce n'était pas pour déplaire au jeune Roc. Mais durant un combat, la détermination seule ne suffisait pas, parfois, les coups en traître étaient de mise et pour ça, il semblerait que le bieffois soit meilleur, car alors que la passe se prolongeait sans qu'aucun des deux ne prenne le dessus sur l'autre, son adversaire lui fit un croc-en-jambe le faisant lourdement chuter sur le sol, le jeune Loren sentit la boue et le sang de près, son épée chutant à côté de lui. Encore quelque peu désorienter, il vit son adversaire brandir son épée, sans doute pour porter le coup de grâce avec la satisfaction de tuer un Lannister mais le fils d'Arwin n'avait pas dit son dernier mot.
Autour d'eux, les hommes de l'Ouest repoussaient les assauts, la ligne des bieffois faiblissait, mettant très en danger le Roi Sanglant qui essayait de former un mur avec les autres pour protéger son combat contre le lion, la bannière des Gardener se perdit dans la fange, le flanc droit de l'adversaire cédait, pris entre le marteau et l'enclume, il n'y avait pas d'échappatoire pour eux, le flanc gauche avait été enfoncé et avait laissé ouvert la voie aux soldats des Lannister le long de la berge, lentement, mais sûrement passait entre leurs mains. Au final seul le centre résistait, c'était ici que toute l'élite que pouvait offrir les bieffois était massé mais déjà le flanc gauche des fidèles de Loren se reformait pour venir l'encercler. Au milieu des échos de fer, se tenant fièrement dans l'eau, le capitaine de la garde du Jardinier qui abattait les impudents qui venaient à lui, beuglant des ordres et des encouragements, un carré se formait autour de lui, les vouges formant un mur infranchissable et sa voix porta alors sur tout le centre. "A mort les lions ! Tuez le...." Il ne finit pas sa phrase, seul du sang s'échappa de sa gorge, l'épée du capitaine léonin venait de le toucher de pleins fouets, son marteau s'échappa de son gantelet et de façon penaude, il posa ses mains sur l'objet de sa mort, essayant maladroitement d'empêcher le sang de couler, une bulle écarlate éclata entre ses lèvres et il tomba au sol, mort, et ce fut alors la débandade, voyant leur capitaine mort, les soldats du Bief se mirent à reculer, voyant alors que l'ost de l'Ouest commençait à les encercler, certains fuirent, d'autres hurlaient qu'ils allaient tous y passer, certains, des vétérans et chevaliers continuèrent à combattre tout en reculant de façon plus ordonnée alors que les fauves se jetaient à la curée, la bataille était perdue, mais le roi du Bief avait encore une chance de tout renverser où du moins de porter un coup fatal à Loren.

Le sourire de son adversaire fit cependant mouche, l'orgueil, l'honneur commandait les deux hommes et le Lannister ne s'avouerait pas vaincu, bien au contraire, alors que son adversaire s'apprêtait à abaisser sa lame, le jeune homme eu un réflexe foudroyant, reprenant son épée de sa main ferme, il donna un coup de pied directement dans l'estomac de son ennemi pour le faire reculer et il se redressa et effectua un demi-cercle avec sa lame en partant du bas et il trouva la faille, la lame de son épée ouvrit l'armure ennemie, il sentit la pointe mordre la chair et le lion n'hésita pas à prolonger son bras dans cette cruelle blessure qu'il lui infligeait, de la hanche, il fit remonter la lame sur tout le flanc avant que l'orageux ne se dégage, évitant le pire mais le mal était fait, il le vit chanceler, du sang perlant de la plaie et alors que Loren allait porter un nouveau coup, mais ce ne fut pas nécessaire, l'homme tomba dans la gadoue, l'armure ouverte laissait échapper ses entrailles, tombant mollement. Le Roc s'approcha, l'épée au-dessus de sa tête. "Au bon plaisir bâtard !" La raillerie était nécessaire dans ce genre de moment avant de l'abattre, fendant le heaume qui laissa échapper à flot le sang et des morceaux de cervelle, le noyau résistant de l'armée des rebelles se mit à partir, cherchant l'asile sur la colline avoisinante de Port-Lannis qui était perdu. Loren chercha du regard son capitaine qu'il vit arriver, son armure cabossée et tachetée de sang. "Faites en sorte que le reste de l'armée ne poursuive pas les fuyards, laissons aux bieffois le soin d'écouter les récits des perdants !" Son bras droit hocha de la tête et s'exécuta, regardant son écuyer, Loren lui fit sonner l'olifant, les forces de l'Ouest s'arrêtèrent dans le massacre tandis que les lambeaux soldatesques des bieffois eux, se rendaient petit à petit, voyant dépités la suite de chevaliers quitter le champ de bataille. Le Roc s'approcha, l'épée au-dessus de sa tête. "Pour Castral !" Un vivat tonitruant résonna alors le long de la berge qui avait pris une teinte rouge à cause du sang de nombreux hommes. Ici et là pourtant, au milieu des cadavres, des hommes rampaient. "Réunissez les blessés, dit aux hommes qu'ils ne peuvent piller les cadavres, les charognards seront exécutés sur place." La voix de Loren bien que quelque peu fatigué avait encore des intonations d'une noblesse froide, il ne permettrait pas que ses hommes soient considérés comme des vulgaires soudards. L'écuyer du Roi du Roc prit de l'avance sur le jeune homme qui fit avancer son cheval d'un trot lent, regardant déjà les hommes réunirent les cadavres, les sortants de l'eau, réunir pour certains les blessés, les chariots de l'arrière-garde de l'armée arrivaient maintenant, chargés de victuailles, mais aussi des médecins, chirurgiens et autres pour apaiser, condamner les blessés. L'écuyer du Roi du Roc prit de l'avance sur le jeune homme qui fit avancer son cheval d'un trot lent, regardant déjà les hommes réunirent les cadavres, les sortants de l'eau, réunir pour certains les blessés, les chariots de l'arrière-garde de l'armée arrivaient maintenant, chargés de victuailles, mais aussi des médecins, chirurgiens et autres pour apaiser, condamner les blessés.


"Alors ?" La jeune femme lui offrit son plus sourire et s'agrippa à son cou et l'allongea dans le lit, le chevauchant. "Voilà un récit digne du Lion du Roc ! Je vais t'offrir une bien belle récompense." Son sourire malicieux voulait tout dire, mais sa main qui se glissa entre les deux corps pour venir l'éveiller voulu tout dire et Loren eut un rire franc.
Voilà, c'était ça, c'est ce qu'il aimait, cette liberté de l'esprit, de la chair, il oubliait ainsi son passé, rien d'autre ne comptait pour lui-même s'il savait qu'il fuyait et qu'un jour ou l'autre, il allait devoir prendre ses responsabilités., mais pas maintenant.

Il délaissa sa maîtresse, dormant paisiblement après l'avoir prise une nouvelle fois et il alla se servir un verre de vin frais pour se désaltérer. Il allait bientôt partir en tournée d'inspection de ses bannerets, partir d'ici parfois s'imposait, de toute façon, sa femme était douée pour tout gérer alors il pouvait partir tranquille même s'il savait qu'il devrait en avoir honte, personne n'osait lui dire. Tous des lâches, seule sa femme avait le cran de lui dire et de le faire réagir, les autres parlaient dans son dos, il n'était pas dupe.[/i]"[/color] Son sourire malicieux voulait tout dire, mais sa main qui se glissa entre les deux corps pour venir l'éveiller voulu tout dire et Loren eut un rire franc. Il fut un temps où il avait mené à la victoire l'Ouest, il était juste assoupi, la paix régnait alors pourquoi donc il devrait se montrer belliqueux ? Ils devraient se méfier du lion qui dort, mais ça, les nobles étaient trop idiots pour y faire attention, les Lannister paient toujours leurs dettes...